:storyred: :S12: Y a l'feu au Lac


Le 20 mai 2003, malgré d’innombrables tentatives pour sauver le Lausanne-Sports, le Président Philippe Guignard et son Comité demandent une mise en faillite du club. 107 ans d’existence, le Lausanne-Sports est dissout. Le 13 juin le club renaîtra sous le nom « FC Lausanne-Sport » et repartira en 2e ligue interrégionale.

En 2011, Lausanne obtient sa promotion en Super-League. La fin d’année 2017 marque un tournant dans l’histoire du club. La multinationale britannique Ineos, spécialisée dans la pétrochimie et dont le siège social est basé dans le canton, rachète le FC Lausanne-Sport à Alain Joseph. Ce rachat annonce de nouvelles ambitions pour le club.

Les nouveaux propriétaires ne cachent en effet par leur désir de « le faire grandir » et de lui permettre de retrouver les joutes européennes d’ici à 2 ou 3 ans mais la relégation en Challenge League subie en mai 2018 marque une première épreuve pour le nouveau propriétaire. Ce dernier va qui injecter 25 millions de Francs Suisse dans le club à l’inter-saison dans la volonté de faire forte impression en vue d’une remontée directe et d’ambitions plus élevées dans le long terme. Malgré toutes ces intentions, le LS échouera à remonter en Super League lors de la saison 2018-2019 ce qui provoquera le renvoi de l’entraineur Giorgio Contini.

Le projet est relancé avec la nomination de Bob Ratcliffe, frère du propriétaire, à la présidence et la recherche d’un nouvel entraineur.

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Ineos en fait, ils ont investis un peu partout et rapidement (Lausanne, Nice, Cyclisme).

Bon courage et content de te revoir aussi vite :slight_smile:

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Rappel, on parle effectivement d’une multinationale spécialisée dans la pétrochimie, sacrément ironique pour un pays à la verdure aussi belle :kappa:

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Nous avons les mêmes propriétaires :sac:

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Avant de s’établir à La Pontaise, le LS évolua sur différents terrains : au pied de la colline de Montriond (parc de Milan), à Beaulieu, au Bois-Gentil, aux Plaines-du-Loup, à Montchoisi (où eurent lieu les premiers matchs officiels) ainsi qu’à Malley. Il décide de s’établir sur les hauts de la ville en 1904.

Un nouveau stade flambant neuf est inauguré le 23 mai 1954. Il est baptisé Stade olympique de la Pontaise et peut officiellement accueillir 50 000 spectateurs.

Il a été imaginé par le jeune architecte lausannois Charles-François Thévenaz, avec l’idée de « mettre en évidence la magnifique vue sur les Alpes ».

D’olympique il n’a pourtant que le nom, puisque jamais les Jeux olympiques ne s’y sont déroulés. Trois fois candidates, la ville ne les a jamais obtenus. Les Jeux de 1916 ont été annulés, ceux de 1928 attribués à Amsterdam, et enfin ceux de 1960 à Rome.

Le stade connaît différentes transformations au cours de son histoire et sa capacité est fortement réduite. Ainsi, de 38 000 places en 1960 celle-ci passe à 25 000 en 1985. En 1994, le stade est profondément transformé avec l’ajout de sièges pour des places uniquement assises (16 500). Puis, en raison de la mise en conformité des nouvelles normes de sécurité édictées par la ligue nationale suisse et la vétusté du stade, sa capacité passe à 15 700 à la fin des années 1990 pour finalement s’établir à 8 500 pour la saison 2016-2017.

En mars 2017, le Conseil communal de Lausanne débloque – par 65 voix contre 8 non et 8 abstentions – un crédit de 76.6 millions de francs suisses pour la construction d’une nouvelle enceinte. Ce nouveau stade, entièrement dédié au Lausanne Sport, est actuellement en construction. Le nouveau stade de la Tuilière s’intégrera dans un complexe sportif beaucoup plus large dont la construction a déjà commencé. Pièce maîtresse de ce nouveau lieu de vie pour le foot local, le stade de la Tuilière pourra accueillir quelque 12 000 personnes.

Le premier coup de sifflet devrait avoir lieu en été 2020.

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Curieux de voir ta partie.
J’ai pris un pied fou avec eux dans cet opus, j’en suis à la 6è saison avec un projet de formation
Au plaisir d’échanger dessus :slight_smile:

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J’aime énormément ce que tu proposes, je vais prendre beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle story.

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Lorik Cana nait en 1983 dans l’actuel Kosovo. En 1992, sa famille fuit le pays en prévision des événements dramatiques à venir, et s’installe en Suisse. Lorik intègre alors les équipes de jeune du FC Lausanne-Sport. En équipe de jeunes ou en réserve, Cana progresse mais c’est au PSG qu’il signera en 2000. D’abord en réserve avant que Luis Fernandez le fasse monter en équipe première en 2003.

Il va jouer 349 matchs dans différents championnats (France, Angleterre, Turquie, Italie) et honorera 94 sélections avec l’équipe d’Albanie. En 2016, après l’Euro, il met un terme à sa carrière de joueur.

N’ayant jamais entrainé, Cana est tout de même reconnu pour son caractère de gagneur comme il l’a montré lors des différents capitanats que lui ont confié différents entraineurs ou sélectionneur. C’est ce caractère qui peut mener Lausanne à bon port.


Né de parents immigrés italiens, Fabio Celestini effectue son apprentissage au Lausanne-Sport, dans sa ville natale. Partagé entre deux nationalités, il opte à seize ans pour son pays d’adoption, la Suisse dont il aura porté la tunique à 35 reprises.

Conscient de la nécessite de l’exil pour progresser, le milieu offensif rejoint ES Troyes AC en 2000. Passé également par l’Espagne, il terminera sa carrière à Lausanne en décembre 2010 à la suite d’une mésentente avec les dirigeants du club de l’époque.

Son premier poste d’entraineur est à l’AS Terracina Calcio en Série D italienne. Malheureusement, après des débuts peu satisfaisants (11 points en 9 matchs, 2 victoires pour 5 matchs nuls et 2 défaites), il est remercié 5 mois plus tard.

Celestini revient alors dans son club d’origine FC Lausanne-Sport, en Challenge League, où il remplace Marco Simone en 2015. Il les fera remonter en Super League en 2016 mais sera limogé 2 ans plus tard alors que Lausanne occupe la dernière place du classement.

Le voir revenir serait une surprise mais sa connaissance du club et de son environnement est un vrai plus au moment où le LS veut se relancer.


Alexandre Comisetti commence sa carrière en 1991 dans le club Vaudois du Lausanne-Sport, également son club formateur. Il est alors âgé de 17 ans et 4 mois. Il est ensuite repéré et part aux Grasshoppers-Zürich lors de la saison 1995-96. Il gagne deux titres de champion et participe deux fois au tour final de la Champion’s League. (Il est l’auteur du fameux but à Tel Aviv qualifiant le club Zürichois à la lucrative compétition européenne. Il s’agit de la première qualification d’un club suisse en Champion’s League).

Il quitte la Suisse et son championnat en juin 1999 pour connaître le championnat de France et son légendaire entraîneur, Guy Roux. Il reviendra en Suisse en 2001 au Servette de Genève puis fera 1 an en France au Mans avant de revenir à Lausanne mais Victime en avril 2006 d’une rupture des ligaments croisés du genou, Comisetti se voit obligé de mettre un terme à son épopée de joueur à l’issue de la saison 2007-08. Il se consacre alors à la formation du club lausannois, d’abord en préformation U14 - U15.

Sa seule expérience en tant qu’entraineur principal se fera au Echallens FC entre 2017 et 2019. Encore une fois, c’est une personne qui connaît bien le club qui se retrouve dans les petits papiers du Président.

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Lorik Cana, sympa ça !

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Je vais suivre évidemment.
Et je suis pour cana.:eyes:

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A 37 ans, Lorik Cana, va se lancer dans le grand bain. Il a en effet été nommé entraineur principal du Lausanne-Sport. Le technicien Albanais aura sans doute à cœur de redonner une véritable âme à son club formateur qui est en souffrance depuis de trop longtemps. « Je ressens une très grande fierté de revenir ici, où j’ai grandi Je suis très fier et très motivé. »

Bob Ratcliffe, le nouveau président du club , a, lui, une idée bien précise de ce qu’il attend. « Je demande à Lorik Cana de nous proposer du jeu et d’insuffler à l’équipe toute l’intensité et la hargne qu’elle se doit de témoigner, annonce. Je veux que l’on se batte sur le terrain. »

Après les paris Weaver et Contini qui n’ont pas vraiment payé, Ratcliffe a porté son choix sur un entraîneur novice mais qui peut s’appuyer sur sa grosse expérience de joueur.

Lorik Cana a tenu à remercier les dirigeants de Lausanne pour la confiance qu’ils lui ont accordée. « Une fois le contact établi avec Lausanne-Sport, je n’ai pas hésité une seule seconde, explique-t-il. On parle tout de même de l’un des plus grands clubs de Suisse. Entraîner Lausanne-Sport est un grand défi. Je le sais parfaitement. Mais je suis un homme de défis. »

Un homme qui devra toutefois composer avec la pression inhérente dû aux ambitions d’Ineos. « Jamais je ne pense aux conséquences négatives qui pourraient entraîner un tel choix, dit-il. Lausanne m’offre une chance de travailler au plus haut niveau. Je crois que nous pourrons réaliser des choses extraordinaires. »

Certes, mais il faudra sortir du confort les joueurs dans lequel ils se complaisent depuis trop longtemps.

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Bonne chance avec Cana

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Beau projet !
J’aurai préféré Celestini plutôt que cet ancien traitre, albanais qui plus est.
Je suivrai quand même ses aventures. Bonne chance !

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Lorik Cana coach, hâte de voir ce que ça donne :wink:

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Si jamais tu veux quelques regens albanais pour coller avec Cana je te conseille un partenariat avec le Dardania Lausanne qui produit uniquement des regens de cette nationalité :smirk:

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Tiens un traitre… en tout cas bonne chance dans cette aventure qui s’annonce très sympa à suivre

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Ahaha. Le choix payant :eyes:

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Cana j’adore le joueur et l’homme je suivrais

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J’espère que cette story me réconciliera avec Cana !

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Jolie choix de coach :wink:

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