:storyred: Voyage en sandales de Sparte

Je lisais les transferts je me disais “Mais… je croyais qu’il avait pas de sou…” puis j’ai regardé en détail :smiley:

Bon courage pour ce début d’aventure, le challenge est top :slight_smile:

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J’en ai eu un!:grin:

Classe et modestie… C’est tout moi :joy:

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Etre champion des amicaux, c’est bien mais cela ne sert à rien. D’autant que, pour le match d’ouverture, c’est le grand favori que l’on reçoit, le Racing Santander… Santander, capitale de la Cantabrie, se trouve sur les bord de l’atlantique, à l’ouest d’Amorebieta. C’est quand même 44 années en Liga et une place de 6ème il y a une dizaine d’années. Autant dire que la 3ème division ne doit être qu’un lieu de passage à leurs yeux…


Que dire de plus? Malmenés pendant près de 75 minutes, on égalise sur l’une des rares erreurs de la défense adverse. C’est déjà du pain béni pour nous mais Santander décide de nous faire un dernier cadeau dans les arrêts de jeu en dégageant en touche un ballon anodin. On joue vite, Alvaro centre directement dans le paquet, le gardien heurte le défenseur et le ballon revient sur Arriaga pour un hold-up éhonté… Je loue notre solidité mentale en conférence de presse, façon de dire que nous avons été plus que chanceux…
On prend néanmoins…
Analyse: Sérieux derrière, faible techniquement au milieu ce qui réduit les options de jeu (sachant que cela a été notre réseau de passes privilégié) et opportuniste devant. Si on joue tous nos matchs ainsi, la saison va être longue néanmoins.

La minute culturelle: le nom de Santander vient du chanteur de rock’n roll espagnol Julio Depéku qui, s’étant mis en tête d’imiter Elvis Presley, a vite constaté ses limites linguistiques. Ainsi, à son premier concert dans la ville de Santaime, il a chanté “Love Me” à la place de “Love Me Tender”, étant incapable de prononcer Tender correctement, cela donnait, Love me Tandère, Love me Trou… Quel tollé! La ville s’est ainsi baptisée Sans Tender qui est devenu par la grâce des accents ibères Santander. Il est à noter que la ville de Santaime avait été baptisée ainsi en l’honneur d’un fan local de Johnny Halliday qui ne parlait pas très bien le français.

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Pas le temps de se gargariser puisque l’on doit affronter la réserve de la Real Sociedad, équipe qui évolue à San Sebastian, non loin de la frontière française. Les Réserves, c’est tout bon ou tout con. Soit tu tombes sur un groupe avec 5-6 pros, soit, en fonction des besoins de la A, tu tombes sur des juniors (ou presque).


On a failli connaître les mêmes sentiments que Santander… Un match archi-dominé avec pléthore d’occasions mais lors duquel on prend un but sur corner qui sème un peu le doute. Heureusement, on égalise assez vite pour finir par l’emporter en fin de match sur un but malin de Ander.

Analyse: Déjà identifiés lors des amicaux, les corners s’avèrent être notre principale source de frayeurs pour l’instant. C’est rageant car ce match a été vraiment maîtrisé sur les autres plans. On a souvent utilisé la maîtrise technique d’Hector et Setti pour faire rebondir le jeu sur l’autre aile une fois que le bloc adverse était un peu démobilisé. Mon regret, le manque d’efficacité devant.

La minute culturelle: Sébastien était un prophète basque qui a réalisé quelques miracles comme changé l’Irouléguy en vin buvable ou les Pays-Bas en pays basque. Bon, il n’était pas doté d’une grande intelligence et décida, un jour, d’éblouir le monde grâce un tour de passe-passe qui (je cite) “fera passer Jésus pour un David Copperfiel en guenilles”. Il demanda à être attaché à un poteau et que vingt archers lui tirent dessus en même temps, convaincu qu’il pourrait arrêter les flèches par sa pensée ou un truc de ce genre. Son meilleur ami rétorqua “Toktok Maboul”, cela veut dire “Tu es cinglé” en basque (oui, ben, on parle vingt langues ou on ne les parle pas, ignares…). Pour ma part, je pense qu’il était juste un peu con.
Comme vous pouvez le deviner, il se fit transpercer lamentablement, un peu comme la défense adverse aujourd’hui :expressionless:

Ils sont prêtés, ils jouent plus ou moins bien.

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Bon début de saison :slight_smile:

du lourd ce récit. @Mark tu m’avais pas menti sur les talents de @Veddam :shocked:

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Merci :slightly_smiling_face:

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Jesus Quintana ! Nobody fucks with the Jesus, pendejo.

Dès qu’il y a de la culture (ou du latex), cela change tout :slightly_smiling_face:

je ne mens jamais mon bon @Groot… Même pas quand il s’agit de Beatrice ou Monsieur Poutine :slight_smile:

Notre ami @veddam allie humour et défis intéressants. C’est bien écrit en plus. Rien à redire.

Turturro, ce génie… :grinning:

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C’est top, et j’apprend plein de choses !

Pour cette troisième journée, nous sommes opposés à Logrones, équipe de la ville de Logrono, capitale de la Rioja, qui se situe bien au sud d’Amorebieta. Je me méfie beaucoup de cette équipe qui est très joueuse avec quelques bons techniciens.

Un match équilibré et très tactique dont les principales occasions proviennent de coups de pied arrêtés: tous les buts ont été marqués sur corner… Un match nul logique donc. A noter qu’Iker Seguin est sorti de l’équipe car, alors que nous menions à la 91ème minute et que nous avions le ballon, il a bêtement perdu celui-ci aux 50 mètres. Perte de balle qui a occasionné le corner sur lequel Caneda égalise…

Analyse: Alvaro est en très grande forme et attire le jeu à lui. Dans un match très fermé, on a eu tendance à jouer du côté où cela fonctionnait le mieux même si un peu de variété aurait peut-être déstabilisé une équipe bien en place. D’un autre côté, à gauche, rien n’inspirait la confiance avec beaucoup de ballons perdus.

La minute culturelle: Non, je ne me moquerai pas de Logrono, la ville qui a vu naître mon arrière grand-père Noelo Balkon. Avec son meilleur ami, Paco Tizon, ils ont inventé le proverbe inutile comme le mémorable “Noël en slip, petite tulipe”, phénomène qui s’est largement répandu dans le monde. Un peu de respect, sil vous plaît.

Bien entendu, notre joueur le plus en forme se blesse durant la semaine. Il n’est plus tout jeune et il va falloir compenser en revoyant notre dispositif pour quelques semaines. Un challenge.

Concernant Ander, Ubis va revenir donc c’est moins embêtant mais, ajouté à la blessure d’Alvaro, cela enlève quand même pas mal d’options offensives.

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Tu te prends un but à la toute fin du match… C’est dommage et ça a dû t’énerver en plus avec deux grosses blessures… Courage :v:

Déplacement à Vitoria, dans la province d’Alava, pour cette 4ème journée. Une ville plus connue pour son équipe de basket (3 fois championne d’Espagne + quelques coupes et une coupe des coupes) et son statut de capitale autonome du Pays Basque. Elle se trouve quasiment à mi chemin entre Amorebieta et Logrono.
Elle a mal débuté son championnat (18ème) mais je ne suis pas persuadé que ce ne soit pas seulement un accident de parcours.

Un match qui n’a pas attiré les foules et qui s’est joué sur un faux rythme. Encore des histoires de corner pour les deux premiers buts puis une action bien emmenée par Mujika, quasiment au coup de sifflet final, dont la passe entre deux défenseurs trouve Arriaga qui marque tout en décontraction.

Analyse: Avec Larrinaga en remplacement du puni Seguin et Mujika qui n’a pas encore évolué à ce poste cette année, j’avais décidé de passer plutôt dans l’axe pour éviter de trop solliciter mes ailiers. Idée intéressante puisque l’on a gagné mais finalement mal venue car nos deux ailiers ont beaucoup apporté lorsqu’ils ont été sollicités mais leurs centres ont souvent trouvé un Ubis méconnaissable.
Un autre facteur intéressant, la condition physique puisque nous jouons désormais tous les 3 jours et certains joueurs de Vitoria ont fini à moins de 50%…

La minute culturelle: M. Mareche avait trois enfants: Guy, Lavès et Lanus. Ne sachant pas quoi en faire car ils étaient dotés d’une intelligence minimale (miam miam, dodo, pipi, popo), il décida des les envoyer créer des clubs de foot aux quatre coins de la péninsule lusitano-ibérique.

-Vous pourrez appeler ces clubs comme vous le souhaitez mais, néanmoins, vous devrez leur donner au moins le nom de vitre vile d’origine, Vitoria!

C’est ainsi que Guy créa le Vitoria Guy Mareche (c’est original…), Lavès créa le Vitoria à Lavès (De Lavès, pas à Lavès…) et Lanus créa le Vitoria de Lanus que leurs adversaires baptisèrent le Vitoria Ce trou d’balle

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Il faut voir le but en plus: Caneda et tout seul, contrôle mal, a le temps de se retourner et de marquer d’une frappe en force… La totale

Et voici maintenant le match que tout le monde attend… Le derby face à Gernika, distante de seulement 14kms (12 si vous êtres un pigeon). Enfin, appremment, ce sont plutôt les Gernikéens, Gernikelais, Gernikois… qui attendent le match avec impatience puisqu’ils sont venus à plus de 1500 (pour 2100 spectateurs)!

35 premières minutes difficiles avec un but rapide des visiteurs sur un contre rapide bien fini par Larrucea. Le but d’Arriaga sur notre première vraie incursion dans le camp adverse sonne notre réveil et les mouches changent d’âne. Il nous faut néanmoins deux reprises de Juaristi sur corner pour concrétiser notre domination stérile et notre animation offensive boiteuse.

Analyse: Le jeu a penché côté gauche mais Larrinaga était souvent bien seul sans le soutien de Morgado, trop timoré. De Eguino a tenté de faire le lien mais il ne pouvait pas être au four et au moulin. Offensivement, c’était plutôt statique , Ubis a peu décroché, Murijka était trop loin du jeu et Arriaga n’avait pas de soutien rapide. Une victoire un peu en trompe-l’oeil donc.

La minute culturelle: Gernika est l’épitaphe de Ramon Komunetallon qui vécut pendant 75 ans en étant férocement hétérosexuel et violemment contre la zoophilie. A son époque, la bourgade comptait 3 femmes pour 2500 hommes…

L’ai je fait jouer trop tôt? Cela devient très compliqué devant…

Nous voilà bien calés derrière Burgos et sur le point d’affronter le 3ème, Barakaldo. On profite même si cela risque de ne pas durer.

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Super, j’ai hâte de voir la suite :wink:

Merci, ça arrive.