RĂ©ponse aux lecteurs
@volatil Il va peut-être falloir que j’invente un Régis alors 
@celiavalencia en même temps, tu as décidé de faire équipe avec un mec pas doué 
@Sythax Ha ha, tu pars sur un joli pari, lĂ 
@CaptainAmericka comme un peu depuis le début de la story, non? Rappelle-toi du post avec des paroles de chansons
@volatil On ne peut mĂŞme plus chier tranquille dans cette story
Trevor ouvre les yeux avec un mal de crâne carabiné. Il est enfermé dans une cage pour chien. «QUOI ? C’est quoi ce bordel ? »
Il entend des sanglots juste à côté. Il tourne la tête et voit @celiavalencia , elle aussi enfermée dans une cage. « On s’est fait avoir… Alors que j’avais mis des mois a préparer ce plan. » sanglote-t-elle.
Trevor regarde autour de lui. Et il voit un peu plus loin le Toopil-paquet cadeau, toujours saucissonné correctement. Puis Trevor écoute attentivement. Il y a un vrombissement sourd. Il comprend qu’il est dans un avion, dans la soute d’un avion. « On est dans une soute d’avion. Mais pourquoi? Qui nous a mis là ? »
Celiavalencia répond en sanglotant: « Je ne sais pas. On m’a assommé. Tout ceci ne serait pas arrivé si tu savais te retenir de pisser. Tu as ruiné ma vie. Jamais je ne rencontrerai le prince charmant. Jamais je n’aurai d’enfants insupportable, ni de maison au bord du Mississipi avec cinq chiens, trois chats et un lama.
-Un lama ?
-Ho boucle-là . Laisse-moi souffrir seule. »
C’est alors que trois hommes cagoulés entrent dans la pièce. L’un d’eux dit: « c’est l’heure ! »
Alors que deux de ces hommes pointent leur arme sur nos protagosnistes, le plus costaud d’entre eux sort Celiavalencia et Trevor de leur cage et leur attache solidement les mains dans le dos. « Mais qu’est-ce que vous allez nous faire ? » hurle Trevor.
L’homme cagoulé ne répond pas et ouvre une porte… qui donne directement sur le vide. L’avion est encore en plein vol. « AAAAAAAAH ! NON ! JE VEUX PAS MOURIR ! » hurle Trevor. L’homme secoue la tête et lui met un parachute dans le dos avant de dire: « ne sois pas stupide. Tu vas juste aller au sol. Ton parachute s’ouvrira automatiquement. »
Trevor semble soulagé mais l’espace d’un court instant.
« Maintenant, saute ! » lui dit l’homme.
Trevor sent un frisson traverser son corps. Alors que Celiavalencia hurle de peur derrière lui, il dit: « NON ! JE VEUX PAS SAUTER ! J’AI LE VERTIGE ! »
L’homme cagoulé soupire et lui met un coup de pied dans le dos en disant « bon voyage, trouillard ! ». Trevor bascule dans le vide en hurlant. Il est en chute libre. Les secondes lui paraissent être des heures. Il voit le sol se rapprocher à vitesse grand V. Et si le parachute ne s’ouvrait pas?
Mais la réponse arrive vite: le parachute s’ouvre automatiquement. Trevor est soulagé: « Ouf ! Je suis vivant ! »
Puis à deux mètres de lui, il voit Celiavalencia continuer à tomber en chute libre. Son parachute ne s’est pas ouvert. Elle chute en hurlant. Heureusement, celui-ci finira par s’ouvrir à quelques mètres du sol.
Les deux tombent lourdement sur le sol. Trevor lève la tête et dit: « on est où, là ? » Pendant la chute, paniqué, il n’avait pas pris le temps de regarder où il atterrissait. Maintenant qu’il est coincé au sol, il regarde. Des arbres à perte de vue, des bruits inquiétants: ils sont dans une jungle. « Attends… Où est Toopil ? » demande Celiavalencia. Trevor lui répond: « Aucune idée… mais je crois qu’on vient de se faire larguer… en pleine jungle. On doit être en Amérique du Sud. » Celiavalencia lui dit qu’elle se fiche de savoir où elle est. Elle veut juste savoir où est Toopil.
Trevor, lui, se fiche de Toopil et comprend l’ampleur de la catastrophe. Ils sont maintenant coincés en pleine jungle, attachés par les mains, sans argent, sans plan et avec une chance sur deux de se faire bouffer par un crocodile.
Tout à coup, le Toopil-paquet cadeau descend lentement du ciel comme une *énorme saucisse volante. Il touche doucement le sol, rebondit légèrement, puis s’arrête net.
Celiavalencia semble soulagé par cette apparition soudaine du Toopil-paquet cadeau. Mais Trevor, toujours aussi intéressé et qui crains pour sa vie, cherche à écouter les bruits des alentours. Un bruit de moteur se fait entendre.
Celiavalencia se met à se rendre compte de la situation et hurle: « Tout ça, c’est de ta faute. Monsieur-j’ai envie de pisser ! »
« Chut ! Écoute ! » répond Trevor. Le bruit de moteur se rapproche. Un camion poussiéreux arrive en trombe. Il freine brutalement, soulevant un nuage de sable qui retombe sur Trevor et Celiavalencia. Quatre hommes cagoulés sortent du camion et balancent Trevor, Celiavalencia et Toopil à l’intérieur. Puis ils montent à leur tour. Le camion redémarre.
