RĂ©ponse aux lecteurs
@Loozar je vois qu’on a repéré la même maître-nageuse 
@CaptainAmericka il ne faut jamais crier victoire trop vite
@Sythax Haaaa là , ça sera un autre niveau 
Merci Ă tous de suivre cette story! 
Toopil a invité toute sa famille à fêter le passage à la nouvelle année. Tous sont réunis: sa mère, @CaptainAmericka , @Pikouse mais également son cousin.
Buffet dinatoire au programme. Tout le monde rigole bien.
Vient le compte à rebours! Tous le monde crie: « 10… 9… 8… 7… 6… 5… 4… 3… 2… 1… BONNE ANNEE!!! » Sauf Captain Americka qui crie « Bon néné! »
Ça s’embrasse, ça se souhaite les meilleurs vœux. Toopil prend Pikouse dans ses bras et lui dit: "alors p’tit frère, on te souhaite quoi pour cette année?
Pikouse: Heu… Ben… Heu…
Toopil: Alors?
Pikouse: Heu… Rien! Que la vie se déroule bien!"
Toopil, surpris de cette réponse très plate d’un frère habituellement très joyeux, regarde Pikouse bizarrement mais décide de n’en avoir rien à foutre! Il continue à faire la fête.
Plus tard dans la soirée, Toopil est affairé à la vaisselle pendant que les autres débarrassent. Une fois la table débarrassée, Toopil se retrouve seul dans la cuisine. Il entend quelqu’un arriver et voit Pikouse. Toopil arrête la vaisselle et lui dit: "Tu n’as pas l’air joyeux, ce soir.
Pikouse: Si… Si… Mais…
Toopil: Mais?
Pikouse: Tout cet alcool, c’est dur…
Toopil : Comment ça? T’es bourré? Déjà ? Putain… Même notre frère qui ne tient pas l’alcool n’a pas encore vomi!
Pikouse: Non, je n’ai rien bu. Enfin, si… Du Coca, c’est tout. J’essaie d’arrêter l’alcool. Tu sais, j’avais un vrai souci avec ça. Toujours un verre de cocktail alcoolisé à la main. Je me fais aider par un médecin.
Toopil: C’est vrai que t’es… Enfin… T’étais alcoolique. Mais tu n’as pas le droit à un petit écart de temps en temps? Aujourd’hui, c’est spécial, non?
Pikouse: Si, je peux avoir un mini écart de temps en temps. Et c’est là que ce que tu fais m’emmerde. T’imagines même pas!
Toopil: Comment ça? Qu’est-ce que j’ai encore fait?
Pikouse: Ben… Avec mon médecin, on a convenu que je buvais un verre dès que ton équipe de la Nouvelle-Zélande s’inclinait.
Toopil: SĂ©rieux?
Pikouse: Oui… J’ai commencé au retour en France, après la Coupe d’Océanie.
Toopil: Mais alors… Pour la trêve internationale et mes trois amicaux de Septembre-Octobre…
Pikouse: Et oui… Tu as explosé les trois équipes que tu as affronté… Pas de petite boisson pour moi…
Toopil: Ha putain… Bon, quelque part c’est bien, non?
Pikouse: Oui, mais c’est si dur. Après il y a eu les éliminatoires de la Coupe du Monde.
Toopil: Oui. Le Vanuatu en premier.
Pikouse: Que tu as explosé 5-2… Mais ce n’était pas ça le pire… Le pire, c’était le match contre la Nouvelle-Calédonie…
Toopil: Tu as été heureux quand on a été mené?
Pikouse: Oui. 1-0 pour les Kanaks. Le coup était parfait. J’avais déjà le goût du rhum-coco en bouche. Mais tu as égalisé… Et mené 2-1…
Toopil: Oui, mais ça n’a pas duré…
Pikouse: Effectivement. Le 2-2 à la pause me laissait de l’espoir. Surtout que la Nouvelle-Calédonie va mener 3-2 après le retour des vestiaires puis 4-2 quelques minutes plus tard.
Toopil: Là , je me suis dit que c’était perdu…
Pikouse: Et que c’était gagné pour moi. Mais ton équipe a marqué 2 buts entre la 65e et 70e minute. A 4-4, j’ai compris que mon rêve était passé.
Toopil: Oui! Mes joueurs se sont réveillés, les changements tactiques ont fonctionné et on inscrit deux nouveaux buts.
Pikouse: Victoire 6-2 pour toi. Une défaite pour moi.
Toopil: Le plus beau match de ma vie!
Pikouse: Le pire scénario de la mienne."
Un silence s’installe. Puis Pikouse se jette à terre et hurle en pleurant: « Une défaite. Une seule s’il te plait. Organise un match rapidement. Je veux boire mais putain, tant que tu gagnes, je n’ai pas le droit! » Puis Pikouse s’effondre en sanglotant. Toopil met 20 bonnes minutes à le calmer.
« Ça va mieux? » lui demande Toopil.
Pikouse: « Oui. Merci. C’était un mauvais moment. Qu’on ne me parle plus d’alcool de la soirée! »
Au même moment, la femme de Toopil rentre dans la cuisine et dit: « petit digestif, les gars? »
Le visage de Pikouse s’est mis à devenir pâle; son visage à se déformer et ses yeux à s’humidifier. C’était la goutte (d’alcool) de trop.
