RĂ©ponse aux lecteurs
@Sythax un beau défi oui, avec le Mondial 2034 dans le viseur.
@celiavalencia , petit pays niveau football c’est vrai. Un vrai challenge!
@CaptainAmericka effectivement, lors de la première revue d’effectif, j’ai vu que j’avais baissé de niveau et pas qu’un peu!
@Pikouse On est tous un peu pareil, non? 
@Loozar la seule solution: ne plus téléphoner à ta grand-mère
Merci Ă tous de suivre cette story! 
Bon… La Nouvelle-Zélande, vous connaissez. Ça fait un moment que j’y traîne avec mon club de l’Eastern Suburbs. Mais je vais y revenir plus précisément car c’est la sélection nationale que je prends en charge!
La Nouvelle-Zélande, c’est quoi?
La Nouvelle-Zélande, c’est un pays insulaire d’Océanie, indépendant depuis 1947 après avoir été une colonie Anglaise. C’est la dernière masse continentale à avoir été découverte puis colonisée par l’être humain: entre 1280 et 1350, par des Polynésiens.
Le drapeau existe 1869 mais est officiel depuis 1902. On y retrouve le drapeau du Royaume-Uni (pour symboliser le lien entre les deux pays) et quatre étoiles qui représentent la constellation de la Croix du Sud (équivalent de la Grande Ourse pour l’hémisphère Sud). En 2016 a eu lieu un référendum pour le changement du drapeau Néo-Zélandais. Le « non » l’a emporté a 56,6%.
On parle aussi d’un changement de nom. En maori, la Nouvelle-Zélande est nommée Aotearoa, ce qui veut dire « le pays du long nuage blanc ». Ce nom, de plus en plus populaire même chez les non-maori, est devenu un nom officiel de l’état Néo-Zélandais.
La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales: l’île du Nord et l’île du Sud (bravo l’originalité…) mais aussi de 700 îles plus petites.
La plus grande ville du pays est Auckland (sur l’île du Nord) mais la capitale est Wellington. Ce choix fut fait car Wellington est tout au Sud de l’île du Nord et donc il était plus facile de « surveiller » l’île du Sud dont les rumeurs parlaient de former une colonie séparée à la fin du XIXe siècle. Jusqu’à ce jour, Wellington reste la capitale Néo-Zélandaise.
Peuplée de 5 338 000 habitants, le pays possède trois langues officielles: l’anglais, le maori et… la langue des signes néo-zélandaise (depuis 2006).
Ancienne colonie britannique, les descendants d’Européens représentent encore la majorité de la population (70%), devant les Maoris (17%). On note aussi 15% d’Asiatiques (surtout des Chinois) et si le chiffre est au dessus de 100%, c’est normal car on note 9% de la population comme étant métis et ce chiffre grandit d’années en années.
Le catholicisme est la religion la plus répandue (10% de la population) dans un pays où 49% de la population dit n’avoir aucune religion.
Et la Nouvelle-ZĂ©lande dans le sport?
Si je vous dis sport et Nouvelle-Zélande, on pense tout de suite au rugby, celui à XV: 3 titres de champion du Monde (1987, 2011 et 2015) et 20 titres en Rugby Championship (compétition avec l’Afrique du Sud, l’Australie, l’Argentine et donc la Nouvelle-Zélande). Les All Blacks, c’est leur surnom, ont aussi apporté leur lot de joueurs emblématiques à ce sport: Fred Allen, Daniel Carter, Andrew Mehrtens, Carlos Spencer ou mon préféré Jonah Lomu. Et j’en oublie un paquet!
Cette équipe est aussi ultra-connu pour son haka légendaire: le Kapa O Pango.
En rugby à XIII, la Nouvelle-Zélande a également été championne du Monde (en 2008).
D’autres sports sont populaires comme le cricket, le golf (sport le plus pratiqué par les hommes Néo-Zélandais), le netball (qui ressemble au basket), le nautisme (vainqueur de la coupe de l’America en 1995 et 2000) ou l’alpinisme.
Et ce dernier tient une place importante dans le cœur des Néo-Zélandais. Il faut dire que les Alpes du Sud traversent l’île du Sud et le plus grand alpiniste de l’histoire du pays est Edmund Hillary. Vous ne le connaissez pas? Et pourtant, c’est une légende. Il est le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest: le 29 Mai 1953 à 11h30, accompagné du sherpa Népalais Tensing Norgay.
Edmund Hillary est aussi le premier homme à avoir fait à la fois le sommet de l’Everest, le pôle Nord et le pôle Sud. Une légende, je vous dis!
Ok, c’est cool tout ça. Mais, et le foot Néo-Zélandais?
En Nouvelle-Zélande, le football est un sport mineur: championnat semi-amateur, stades vétustes, affluences ridicules. Même Auckland City, le plus gros club d’Océanie, peine à attirer du monde.
La sélection est un peu plus suivie mais la sur-domination en Océanie n’attire pas le public. Malgré tout, quand l’équipe joue, le stade est plein! Les All Whites, c’est leur surnom, sont bien plus suivis lorsque l’équipe se qualifie en Coupe du Monde.
Quand je récupère l’équipe, elle est 88e au classement FIFA, coincée entre le Venezuela et la Gambie. Ça fait rêver, non?
Le recormand de sélections (95 sélections) et le meilleur buteur de la sélection (48 buts) est Chris Wood. Formé aux Hamilton Wanderers, il est parti pour l’Angleterre et WBA. Il a pas mal vadrouillé en Angleterre: WBA, Barnsley, Brighton, Birmingham, Bristol, Millwall, Leicester, Ipswich, Leeds, Burnley, Newcastle ou Nottingham Forest. 12 clubs!!!
Avec sa sélection, il participa aux Coupes du Monde 2010 et 2026.
Quand je prends en charge l’équipe, elle est composée de quelques très bons joueurs:
-Marko Stamenic: un joueur qui, parti de Nouvelle-Zélande, a signé au Danemark (FC Copenhague). De là , ce sera une belle ascension: Étoile Rouge Belgrade, Manchester City puis le PSG. Prêté à Monaco, même s’il était titulaire à Paris, il finira par être acheté par le club de la Principauté. (photo plus bas)
-Liberato Cacace: Formé au Wellington Phoenix, il jouera pour la réserve en championnat de Nouvelle-Zélande puis en équipe A dans le championnat Australien. Transféré à St-Trond, il n’y reste qu’une saison et file à Empoli. Alors que le club est relégué, il signe à Al-Nassr où il ne reste qu’un an avant de rejoindre Bordeaux en Ligue 1.
-Joe Bell: Il est lui aussi un voyageur. Il file en Norvège (Viking) puis au Danemark (Brondby), avant de s’essayer en Arabie Saoudite (Al Hazm) et de revenir en Europe (FC Metz).
-Nick Searle: C’est la star de l’équipe avec Stamenic. Formé au Wellington Phoenix, il joue dans le championnat Australien avec son équipe formatrice. Il est transféré à l’Union Berlin en Bundesliga 2. Il s’impose rapidement là -bas et le club obtient la montée. Mais même en Bundesliga, Searle reste un cador!
Au rang des légendes de la sélection, on retrouve des joueurs comme :
-Wynton Rufer (qui a joué en Suisse et en Allemagne dans les années 80; photo plus bas)
-Ryan Nelsen (défenseur de Blackburn Rovers en Premier League de 2005 à 2012)
-Winston Reid (défenseur de West Ham, coucou @Irons , et actuellement entraîneur de Manurewa, un des clubs que j’affronte chaque saison avec mon club)
L’équipe joue, principalement, au Sky Stadium (à Wellington), stade d’une capacité de 34 500 places. C’est également le stade du Wellington Phoenix, mais on y joue aussi au rugby ou au cricket.
Passons à l’historique de cette sélection.
La Nouvelle-Zélande n’a participé qu’à quatre coupes du Monde dont deux quand l’Océanie a une place directe pour la phase finale. C’est peu. Et niveau résultats, l’équipe n’a jamais passé la phase de groupe. On peut quand même signaler le Mondial 2010 où les Néo-Zélandais, bien que sortis au premier tour, finiront invaincus (1-1 contre les Slovaques et les Italiens et 0-0 contre le Paraguay). Ce sera la seule équipe de la compétition à réaliser cet exploit.
En Coupe d’Océanie, la Nouvelle-Zélande rafle les titres (surtout depuis le départ de l’Australie pour la zone Asie): 7 titres de champions (dont les trois derniers), une fois finaliste, trois fois demi-finaliste. A l’inverse, la Coupe d’Océanie 1980 fut un fiasco, les All Whites finissant derrière Tahiti et les Iles Fidji.
Niveau mauvaise perf’, malgré une 3e place, on peut aussi mettre la Coupe d’Océanie 2012 avec un premier tour poussif puis une élimination en demi-finale face à la Nouvelle-Calédonie (2-0).
Malgré tout, à chaque début de compétition, la Nouvelle-Zélande est l’ultra favori de la compétition.
Alors, prêt à me suivre dans cette aventure avec l’ogre d’Océanie?
