Réponse aux lecteurs
@Sythax le cousin est toujours caché quelque part dans l’ombre à surveiller ce brave Toopil
@Nehoc Il en prend pour son grade, mais il le mérite, non?
@CaptainAmericka n’oublions pas que c’est un peu grâce au cousin que coach Toopil est à la tête des Bleus
@celiavalencia moi aussi mais l’IA n’a jamais voulu me générer ça
@Migou ok j’ignorais. Je suis resté à l’ancienne 1er vs 2e
@Loozar Ha mais moi aussi le mec à droite m’inquièterai Promis, quand je ferai du rugby pastèque, ce sera torse nu (et comme ça, vous pourrez admirer mon corps d’Apollon
)
Merci Ă tous de suivre cette story!



Malgré la défaite d’hier, il règne à l’entraînement une ambiance de détente et de bonheur. C’est la journée tant attendue de la visite des familles. La dernière avant la fin de la compétition. Nous espérons tous retrouver nos proches avec la coupe à la main la prochaine fois.
Avant le déjeuner, les familles arrivent. Les joueurs, heureux de retrouver leurs proches, discutent autour de la piscine tandis que les enfants font des plongeons et éclaboussent quelques imprudents trop proches d’eux. De son côté, mon frère @Pikouse sirote son cocktail et profite d’avoir des lunettes de soleil pour mater les femmes ou les mamans des joueurs. Je ne me doutais pas que toute cette tranquillité allait être troublé par un ouragan nommé Rabiot!
Vers 12h30, alors que nous allions passer à table, nous entendons un énorme coup de klaxon. Tous les regards se tournèrent vers l’entrée. Une voiture rouge vif déboule dans le parking à une vitesse alarmante.

La portière s’ouvre avec fracas, et Véronique Rabiot, la mère légendaire d’Adrien Rabiot, descend en furie, des lunettes de soleil sur le nez, malgré le fait qu’elle soit entrée dans le bâtiment.
« TOOPIL ! » rugit-elle.
Les oiseaux se dispersèrent dans les arbres, un silence stupéfait s’abattit sur le hall de l’hôtel. Les enfants arrêtèrent immédiatement les plongeons, Pikouse en avala de travers sa gorgée de cocktail, les joueurs échangèrent des regards inquiets. Et moi, alors que j’étais tranquillement en train de discuter avec mon frère @CaptainAmericka , je me demandais ce qui allait se passer. Je connais Madame Rabiot, et comme tout le monde, je sais qu’il vaux mieux éviter de l’énerver. Mais hélas, aujourd’hui, c’est trop tard.
Elle avance à grands pas, droit sur moi, telle une lionne défendant son territoire. Chaque mètre franchi fait monter la tension d’un cran. Mon cousin essaya d’intervenir, mais un coup de genou dans les parties le fit abandonner rapidement la partie. Même Xavior n’osa approcher! Lorsqu’elle arrive à ma hauteur, elle pointe un doigt accusateur sur moi, son visage rougi par l’indignation.
Elle: " Comment oses-tu ? Comment oses-tu ne pas sélectionner Adrien pour cette coupe du Monde ? Mon Adrien, qui a toujours été un pilier du milieu de terrain, qui a donné tant à cette équipe ? Et tu le laisses à la maison ? Pour QUI ? QUI ? HEIN ?
Moi: Véronique…
Elle: Ha non ! Ne m’appelle pas Véronique !
Moi: Madame Rabiot… Nous avons fait des choix tactiques…
Elle: Tactiques ? TACTIQUES ?! Mon fils aurait couru deux fois plus que ces chèvres !
Moi: Madame Rabiot, je comprends votre déception, mais il faut penser à l’équipe, au collectif…
Elle: Au collectif ?! Le collectif, c’est mon fils qui l’incarne ! Si vous ne le prenez pas, je jure que je vais organiser une manifestation !
Moi: Madame Rabiot… C’est trop tard… On ne peut pas intégrer un joueur au cours d’une coupe du Monde.
Elle: Très bien. Mais… Vous entendrez encore parler de moi."
Sur ces mots, elle tourna les talons et remonta dans sa voiture rouge vif, aussi vite qu’elle était venue. Je pu m’essuyer le front dégoulinant. Et Mbappé explosa de rire suivi de tout le monde: « Et beh… Heureusement qu’elle n’est pas coach, car on en prendrait des engueulades! » Et tout le monde rigola.
C’est donc l’esprit serein que l’on regarde les matchs du jour. Dans le groupe G, l’Angleterre gifle la Corée du Sud (5-0) et la Jamaïque, le Ghana (4-0). Les deux équipes se qualifient.
Dans le groupe H, petite surprise avec les Ouzbeks qui écrasent les Turcs (4-0). Cela leur permet de prendre la 2e place du groupe, derrière la Suisse qui l’emporte contre le Sénégal (2-1). Les deux équipes se qualifient également.
Dans le groupe I, l’Allemagne, menée 2-1 par l’Algérie, égalise à la 73e et met 3 buts en 15 minutes. L’Ukraine bat 3-2 l’Iran. Avec trois équipes à 6pts, ce sont les Allemands, les Ukrainiens et les Algériens qui se qualifient.

Ce matin, je suis fâché! Mon cousin a acheté des pizzas hier soir et les joueurs se sont bourrés de ça jusqu’à l’aube et en plus, ils ont bu du rhum! Honteux en plein Mondial…
Entre Kylian Mbappé, qui avait défié Barcola à un concours de celui qui mange le plus de parts, et Guillaume Restes, qui avait commandé cinq pizzas en plus « juste pour la science », l’ambiance était montée en flèche. Et ce matin, l’estomac de certains joueurs en payait le prix. Mais j’allais les surprendre. J’ai enfermé mon cousin à double tour dans sa chambre, pour être sûr d’être tranquille.
Quand ils arrivent, lourdement, à l’entraînement, je leur annonce la couleur: « Mes petits, si vous croyez que vous allez vous la couler douce aujourd’hui… vous vous trompez lourdement ! Aujourd’hui, vous allez vivre une journée spéciale… Koh-Lanta ! »
Les yeux de Nkunku qui avaient tant de mal à s’ouvrir, se sont soudainement ouverts en grand à l’écoute de mes mots. La peur était imprimée sur son visage. Il osa demander: "Koh-Lanta ? Comme l’émission de survie ? Mais coach, c’était juste une soirée pizza, on ne va pas non plus se battre contre des crocodiles, si ?
Moi: Ne t’inquiète pas, Chris’, j’ai tout prévu. Vous allez voir ce que ça fait de survivre après une orgie de pizza ! Je vous emmène dans la forêt à l’entrée de la ville. Vous avez deux heures pour monter un camp, allumer un feu et… me faire un dîner comestible avec ce que vous trouverez dans les bois !"
À 9h, après un rapide échauffement où beaucoup trainaient la patte (notamment Barcola, qui regrettait amèrement sa quinzième part de pizza), les joueurs sont emmenés au fond des bois, dans une clairière isolée.
J’annonce les règles du défi: "C’est ici que tout commence ! Vos sacs sont là . Dedans, rien d’autre que du fil, des couteaux suisses et une boussole. Bonne chance ! "

Alors que des joueurs s’activent, Mbappé reste immobile au milieu en disant: « Il est sérieux, lui? »
Mike Maignan est déjà en train de construire une cabane et répond: "Ouais! Mais c’est amusant !
Mbappé: Amusant ?
Mike: Fais-toi un trône, toi qui prétend être un roi!"
Un grand sourire illumina le visage de Kylian qui parti chercher du bois.
Au bout d’une heure, la situation est devenue purement comique. Moussa Diaby, après avoir confondu des champignons comestibles avec des cailloux, avait failli se casser une dent. Delhaye tentait désespérément d’allumer un feu avec deux silex qu’il avait trouvés, mais ne produisait que des étincelles ridicules.
Nkunku, quant à lui, avait déclaré qu’il s’occupait de « la stratégie » et s’était confortablement installé sur un tronc d’arbre, délégant le travail à Camavinga, qui, avec son éternel sourire, s’acharnait à défricher un terrain pour faire un abri digne de ce nom.
Soudain, un cri retentit à travers la forêt: « J’AI TROUVÉ DU BOIS ! » C’était Kylian qui préparait son trône…
À 12h, je décide de mettre fin à la récréation: « Alors, mes aventuriers, qu’avez-vous à me montrer ? »
Mike, pointa du doigt un abri de fortune ressemblant plus à un tas de feuilles qu’à une cabane. Camavinga, stoïque, présenta un maigre bouquet de baies sauvages (qu’il avait soigneusement vérifiées pour éviter une intoxication).
Quant au feu de Delhaye… il était toujours au point mort.
Je soupire un coup puis dit: "Pas de feu… pas de repas ?
Yunus: On va mourir, coach…
Moi (en explosant de rire): Bon, je crois que vous avez compris la leçon. Manger trop de pizza, ce n’est pas très compatible avec la performance, n’est-ce pas ?"
Tous acquiescèrent rapidement, à moitié affamés, à moitié amusés par l’absurdité de la situation.
Je leur fait signe de me suivre et dit:
« Allez, venez, je vous ai préparé un vrai repas à la cantine. Mais la prochaine fois que vous vous empiffrez de pizza, je vous envoie faire Fort Boyard. »
« Fort Boyard, hein ? Je me demande si on peut négocier avec les tigres pour de la pizza… » murmura Mateo à Jose Maria.
Les derniers matchs de phase de poule avaient lieu aujourd’hui.
Dans le groupe J, les victoires du Japon (3-2 contre l’Ecosse) et de l’Uruguay (1-0 contre le Costa Rica) leur offre la qualif’. Les Ecossais sont parmi les meilleurs 3e.
Dans le groupe K, une Italie bis (car déjà qualifiée) fait match nul contre le Cameroun (1-1). 1-1 également entre Equatoriens et Saoudiens qui se qualifient les deux.
Dans le groupe L, tout était à faire. L’Argentine bat les Émirats Arabes Unis (2-0) et la Suède bat le Maroc dans le temps additionnels (2-1). Les deux vainqueurs du jour se qualifient, accompagnés du Maroc qui est parmi les meilleurs 3e.


Chaque matin, Xavior va voir la mer, puis revient à l’hôtel pour partir à l’entraînement avec les joueurs. Je comprends son comportement: c’est un Samoan ! La mer est essentielle là -bas!
Des fois, il s’y rend et parle aux goélands, ou sculpte des figurines en bois. Mais là ce matin, je n’étais pas prêt.
Je ne le vois pas rentrer de la mer et je m’inquiète un peu. Dès l’aube, Xavior avait décidé de faire une petite sortie de pêche. Armé d’une simple ligne et de quelques appâts, il s’était aventuré sur une petite barque qu’il avait empruntée dans le port. Rien de bien étrange pour un Samoan.
Alors que les joueurs s’apprêtent à monter dans le bus pour aller au centre d’entraînement, un bruit étrange retentit depuis la plage, juste en face de l’hôtel.
Les joueurs se se dirigent vers la plage, curieux de découvrir l’origine du vacarme.
Et là , une scène hallucinante est en train de se dérouler. Xavior, torse nu, bronzé comme un dieu de la mer, tire une corde énorme, et au bout de cette corde, une silhouette immense se profile dans l’eau. Au fur et à mesure qu’il tire, les joueurs commencent à comprendre ce qui se passe. Le truc énorme, gris et luisant que Xavior ramène n’est pas un simple poisson. C’est un cachalot.

« Ce type a ramené un PUTAIN DE CACHALOT ! » dit Kephren étonné. « Et avec une simple corde ! » enchaîne mon cousin sur un ton à la fois surpris et admiratif.
Xavior, imperturbable, continue de tirer sa corde avec la force d’un titan, comme s’il s’agissait d’un poisson normal. Le cachalot, long d’au moins 15 mètres, semble presque coopératif, glissant lentement hors de l’eau, échouant doucement sur le sable. Xavior s’arrête, pose ses mains sur ses hanches et regarde son prize catch avec satisfaction: « Bon, les gars, je pensais qu’on pourrait faire un barbecue ce midi. »
Les joueurs éclatent de rire, à moitié incrédules, à moitié impressionnés.
« Xavior, tu es vraiment un roi ! » hurla Mbappé. "Mais… tu penses vraiment qu’on peut manger ça ?!
Xavior: Oh, vous savez, sur mon île, on pêche des poissons bien plus gros que ça. Je suis tombé sur lui ce matin, il semblait un peu fatigué, alors je l’ai ramené.
Kylian: Fatigué ? Un cachalot fatigué ?! Il s’est juste dit, tiens, je vais suivre ce gars avec sa corde ?
Xavior: Oui, je crois qu’il avait besoin d’un coup de main. Les cachalots sont de grands animaux sages. On communique par respect mutuel. Bon, j’espère que quelqu’un a une grande grille pour le barbecue. Sinon, je connais quelques recettes pour cuire directement sur le sable chaud."
On regarde tous Xavior, sans savoir s’il plaisantait ou non. Mon cousin rompt le silence en disant « Les gars, je crois qu’on tient là notre mascotte pour la Coupe du Monde ! Si on peut ramener un cachalot sur la plage, on peut battre n’importe qui sur un terrain de foot ! » Et les joueurs éclatèrent de rire sous les yeux d’un @Nehoc dépité par la situation et qui se demandait pourquoi il était tombé sur une équipe de fous.
Ce matin, départ en avion pour Saragosse. L’atmosphère est détendue: mon cousin danse en slip dans les allées de l’avion.
Nous prenons place dans un hôtel qui était occupé par l’équipe de Nouvelle-Zélande jusque là .
Je vois mon cousin avec ThĂ©o Hernandez dans le hall de l’hĂ´tel. Il lui parle, et mon joueur l’écoute religieusement. Je m’approche pour entendre ce que dit mon cousin: "Il faut qu’on en parle, mon gars. Écoute, je vais ĂŞtre honnĂŞte avec toi, fiston. Demain, c’est le BrĂ©sil, c’est pas des rigolos. Rodrygo, VinĂcius, des danseurs de samba, mais des danseurs qui savent marquer des buts ! Il faut ĂŞtre RUUUUUDE avec eux ! Tu vois ce que je veux dire ?
Théo: Euh… rude ? Comment ça, rude ?
Mon cousin: Tu sais, Ă l’époque, en district, quand je jouais arrière gauche, moi, on m’appelait le bulldozer de Dijon. Je laissais PERSONNE passer. Une Ă©paule bien placĂ©e, une petite tape derrière la tĂŞte, et hop, plus personne n’osait revenir dans mon couloir ! Toi, tu dois faire pareil. Demain, tu vois Rodrygo approcher ? PAF, tu le dĂ©cales comme un plot ! VinĂcius ? Tu lui fais goĂ»ter la pelouse, mon gars !
Théo: Kiki, attends, on parle de la Coupe du Monde, pas d’un match de rugby…
Mon cousin: La clé du succès, Théo, c’est de les intimider ! Le Brésil, c’est comme un chat. Tu montres pas que t’as peur, et il se couchera à tes pieds. Mais si tu hésites, ils vont te marcher dessus, te faire des petits ponts et te danser la samba sur la tête ! Là , tu fais un tacle, hop, propre, tu sors le ballon… mais surtout, tu te relèves vite, tu fixes Rodrygo droit dans les yeux et tu lui dis: T’approches plus, mon gars, sinon c’est direction hôpital direct ! Là , je te jure, il hésitera avant de revenir."

Il se lève pour mimer et me voit: "Hooo Toopil, je donne des conseils au petit!
Moi: On est en 16e de finale de Coupe du Monde, pas à la foire de Brive-la-Gaillarde. On n’envoie pas les Brésiliens à l’hôpital, on les bat au football.
Mon cousin: Moi je dis, un petit tacle bien placé, ça fait jamais de mal… enfin si, mais bon, tu vois ce que je veux dire.
Théo: Merci pour les conseils. Je vous laisse!"
Gêné par la situation, Théo nous laisse seuls.
Moi: "T’es pas coach, ok?
Mon cousin: Ok, ok, je veux juste aider, moi…"
L’après-midi, j’organise l’avant-match et fait un discours motivant comme à chaque fois:
« Les gars, je n’ai pas besoin de vous rappeler à quel point ce match est important. Tout le monde sait ce que c’est d’affronter le Brésil. Tout le monde sait ce qu’ils représentent : la magie, les dribbles, la samba, cinq étoiles sur leur maillot… Ils sont un monument du football. Et aujourd’hui, ce monument, c’est à nous de le faire tomber. »
Mon adjoint prend la parole:
« Vous avez travaillé dur pour arriver ici. Chaque goutte de sueur, chaque entraînement, chaque sacrifice, tout nous a menés à ce moment. »
Je reprends les rennes: « On est là , à 90 minutes d’un exploit. Mais il n’y a pas de place pour le doute, pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ce n’est pas une question de talent. Le talent, on l’a. Vous l’avez tous. Ils ne sont pas meilleurs que vous. Ne les regardez pas comme des stars intouchables, regardez-les comme des adversaires qu’on va dominer. Le Brésil joue pour le spectacle, pour la gloire, pour l’art du football. Nous, on joue pour quelque chose de plus grand. On joue pour l’équipe, pour la France, pour nos familles, pour chaque personne qui a cru en nous. Ce soir, on va leur montrer que le football, c’est pas que du talent, c’est de l’envie, du cœur, du sacrifice. Si on joue les uns pour les autres, si on se bat pour chaque ballon, pour chaque mètre, alors rien, je dis bien rien, ne pourra nous arrêter. Derrière vous, il y a toute la France. Chaque gamin qui tape dans un ballon dans une cour de récré, chaque supporter qui hurle derrière sa télé, chaque personne qui rêve de vous voir soulever ce trophée. Ils comptent sur vous. Alors ce soir, on va jouer pour eux, on va jouer pour nous, et surtout, on va jouer pour marquer l’histoire. Alors gagnez ce match! Allez chercher la légende! »
Et les joueurs applaudirent.
On y est. Nous voici au Stade Luis Enrique de Saragosse. Le stade est plein pour cette affiche: 42 200 spectateurs.

Les Irrésistibles Français chantent. Dans leur vestiaire, les Brésiliens aussi.

Chacun se prépare. En silence. J’en vois qui causent tactique. Ils sont tous impliqués. En bon capitaine, Kylian fait le tour de ses coéquipiers.
J’aligne une équipe de costauds: Maignan- Mendy, Saliba, Lukeba, Hernandez- Gourna Douath, Tchouameni, Camavinga- Diaby, Barcola, Mbappé
On se tape dans les mains, on rentre sur la pelouse, les hymnes sont joués, le coup d’envoi est sifflé.
4e minute: Dinho dribble sur le côté gauche et centre pour Rodrygo. Maignan sort une parade de fou furieux et enlève un ballon qui semblait aspiré par les cages.
6e minute: Coup-franc Brésilien. Tiré direct, il tape la barre transversale. On a eu chaud…
8e minute: On ne tient pas le ballon en ce début de match. Tchouameni le rend bêtement à l’adversaire. Vinicius dribble Mendy puis Saliba et tire. C’est dans les bras de Maignan.
17e minute: Corner brésilien tiré depuis la gauche. Une tête Sud-Américaine saute plus haut que nos Bleus. C’est détourné sur la ligne par Hernandez.
21e minute: Enfin une attaque pour nous! Hernandez lancé sur le côté gauche passe à Barcola qui tire droit sur le gardien adverse.
29e minute: Mbappé récupère le ballon à l’entrée de la surface et tire mais à côté.
33e minute: On est sur un temps fort mais Tchouameni perd de nouveau le ballon. Suite à une passe de Martinelli, le ballon arrive jusqu’à Rodrygo qui se réaxe et arme une frappe qui fera trembler les files (1-0).

35e minute: Il y a du mieux pour nous. Le Brésil est dans les cordes. Mendy fait une longue transversale pour Théo Hernandez. Ce dernier s’avance vers la surface mais nos attaquants sont bien pris. Il voit Tchouameni en retrait et lui passe. Le madrilène frappe comme un bourrin mais ça finit au fond des files (1-1).

38e minute: Vinicius a le ballon et tente à échapper à Hernandez par la vitesse. Théo perd le duel et le tacle durement! L’arbitre n’hésite pas: rouge! On finira à 10… Mon cousin avait dit « rude »… Le message est passé…

39e minute: Gourna Douath est sacrifié et laisse sa place à Delgado.
44e minute: Rodrygo est insaisissable et rentre dans la surface après avoir échappé à trois joueurs. Maignan sort une parade de grande classe.
Mi-temps sifflé sur ce score de 1-1.
On retourne au vestiaire où on retrouve Théo en pleurs. Mbappé remobilise les troupes: « ho les gars, on est peut-être à dix, mais on est à égalité. Ils vont être obligé d’aller nous chercher. On lâche rien, les gars! » Mike enchaîne: « un contre, un but. On peut le faire! »
Je prends la parole: « Faites-le pour Théo, les gars. Comme a dit Kylian, ils vont chercher à prendre rapidement l’avantage. Le temps joue en notre faveur. Le premier quart d’heure, je veux de l’ultra concentration. On défend tous ensemble! Pour Théo, les gars! »
Les joueurs retournent sur la pelouse motivés et ça se voit.
47e minute: Mbappé passe en profondeur à Delgado qui est monté sur son côté gauche. Le centre pour Diaby est parfait. La tête également mais ça tape le poteau gauche et la défense Brésilienne dégage.
51e minute: Rodrygo a le ballon et repique vers l’axe. Il lance Dinho qui est à la limite du hors-jeu. Le Brésilien fusille Maignan. 2-1 pour le Brésil…

56e minute: Camavinga perd le ballon au milieu. L’attaque Brésiliene est très rapide. Mais Rodrygo bute sur Maignan.
A partir de la 57e minute: Le Brésil fait beaucoup plus tourner le ballon. Le match se déroule sur un faux rythme dont on n’arrive pas à sortir.
65e minute: Changement offensif! Il me faut du sang frais. Yunus Uçar remplace Diaby.
67e minute: Sur un corner tiré de la droite, la tête de Saliba frole le poteau droit Brésilien.
73e minute: Attaque rapide du Brésil. Vinicius, aux abors de la surface, tire plein centre, sur Maignan qui arrête facilement ce tir.
76e minute: Il faut que l’on prenne plus de risques. Je fais un changement tactique: Delhaye remplace Camavinga, Nkunku remplace Tchouameni et Koundé remplace Mendy. On va jouer en 4-1-4.
78e minute: Nkunku a le ballon à l’entrée de la surface. Sa frappe est sortie par le gardien adverse.
83e minute: Centre de Koundé trop loin mais c’est rattrapé par Delgado qui rentre dans la surface et centre en retrait pour Barcola. La frappe puissante du Lyonnais s’écrase sur le poteau gauche Brésilien…
87e minute: Mbappé a le ballon dans la surface mais le perd. Le contre Brésilien est ultra rapide et il faut une énorme parade de Maignan pour sauver l’équipe de France.
89e minute: Delhaye joue en une-deux avec Nkunku et se retrouve dans la surface. Il tire mais c’est repoussé de justesse par un défenseur.
90e minute: Le corner est tiré par Mbappé. La défense Brésilienne dégage mais ça retombe dans les pieds de Delhaye qui tire de loin mais ça finit de peu au dessus. L’arbitre annonce 7 minutes d’arrêts de jeu.
94e minute: On a le ballon côté gauche avec Delgado. Il passe à Barcola qui se précipite et tire de loin. C’est largement à côté…
96e minute: Dernière chance… Nkunku organise l’attaque et passe à Mbappé. Mais il se fait prendre le ballon. La contre-attaque est très rapide et Gomes va crucifier la France d’un nouveau but (3-1 pour le Brésil).

97e minute: L’arbitre siffle la fin de la partie… Nous sommes éliminés. Ma première coupe du Monde s’arrête là …
Sur le terrain, les joueurs sont abattus. Je serre les mains Brésiliennes et je vais relever mes gars. Barcola est en pleurs. Je lui dis qu’il aura au moins une autre occasion de soulever ce trophée. Mbappé regarde dans le vide. Maignan relève Saliba qui est allongé dans la surface, les mains sur le visage.
On va remercier les supporters qui, eux, ont été formidables. On a été battu par plus fort, mais à 11 contre 11, je pense que l’on passait.
Dans le vestiaire, Théo est en pleurs. Nehoc essaie de le consoler mais c’est peine perdue.
Nehoc se dirige ensuite vers moi et me dit: « le peuple réclamera des têtes. Tu es viré Toopil. Retourne en Nouvelle-Zélande. L’Europe est trop grande pour toi. » Trop abattu par la défaite pour répondre, je le laisse faire.

Le président Lassale arrive dans le vestiaire avec Cantona, le ministre des sports. Il serre des mains, réconforte, a un petit mot pour chacun. Il vient nous voir moi et Nehoc, assis côte à côte. Il me serre la main puis celle de Nehoc et lui dit: « le peuple va réclamer votre tête Mr Nehoc. Toopil ne sera pas le seul à partir. J’attends votre démission dès la semaine prochaine! »
Nehoc me regarde et me fusille du regard. Pourtant, je n’ai rien dit ou fait…
Puis Lassale me regarde, me fait un clin d’oeil et me dit: « vous êtes un entraîneur de grand talent. Vous rebondirez, j’en suis certain. Repartez en Océanie, gagnez des titres et revenez en Europe pour la dominer! »
Je vais en conférence de presse, à contre-coeur. En sortant, je croise mon cousin. Il me prend dans ses bras et je fonds en larmes…
En retournant dans le vestiaire, les joueurs se lèvent tous. Et Kylian dit: « les gars, on remercie le coach. N’oublions pas que si nous perdons en finale de Ligue des nations et aujourd’hui en coupe du Monde, le coach a dû faire face à des éléments contraires: la blessure de Mike et l’expulsion de Théo. Pour tout le travail que vous avez fourni avec nous, coach, c’est tous ensemble que nous vous remercions. Et ça vient du fond du coeur. » Et tous se mirent à applaudir et je me mis de nouveau à chialer.
Nous retournons à l’hôtel. Tout le monde va très vite se coucher. Une nouvelle page de ma vie vient de se refermer…