Réponse aux lecteurs
@CaptainAmericka t’avais qu’à être en vacances en Espagne
@Pikouse l’apéro c’est sacré
@Nehoc j’avoue que les Belges auraient pu tirer pire que les USA en chapeau 2. Dans un coffre auto? Ça va finir en plan à trois, ça
Merci Ă tous de suivre et liker cette story!

Bonjour à tous, c’est Toopil. Je vais vous faire vivre le Mondial des Français de l’intérieur. Bienvenue au Journal de la Coupe du Monde!


Ça y est! Nous y sommes! Participer à une Coupe du Monde est un rêve. Le graal d’un footballeur ou d’un entraîneur.
Souvenez-vous quand je jouais mon tout premier match officiel de cette story, avec les Samoa Américaines face aux Samoa. Ce match s’était terminé sur un 2-2 et c’était un match éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026. Six ans plus tard, me voilà à la tête de la meilleure sélection du Monde avec l’objectif de remporter le trophée.
J’ai fais une sélection sans grandes surprises. On y retrouve des stars du foot Mondial comme Maignan, Mbappé, Camavinga ou Tel.
Mais j’ai également fait confiance à quelques jeunes. Par exemple, il y a un joueur de Reims et c’est assez étonnant à première vue. Il a été formé en Champagne, a été prêté à Sochaux il y a deux ans avant de revenir à Reims où il était inconnu. Et pourtant, Thomas Delhaye est aujourd’hui courtisé par les plus grandes écuries du Monde. On parle même d’un potentiel futur ballon d’or. Il n’a encore jamais joué en Bleus mais le moment est venu pour lui de franchir cette étape!
Un autre petit jeune mais qui vient de Lille: le franco-turc Yunus Uçar. Presque inconnu en début de saison, avec le LOSC où il a été formé et après un prêt à Rodez la saison passée, il a explosé au point de devenir un cador de notre Ligue 1.
Je termine par un dernier, formé à Nice, passé par Grenoble, Pau et Toulouse et enfin Arsenal avec qui il s’est imposé cette saison: Jose Maria Delgado. Il va jouer à droite de la défense, un poste où, à part Antoine Mendy, il n’y a pas de joueurs vraiment intéressants. Son éclosion arrive donc au moment opportun.
Les joueurs arrivent demain. Avec le staff; nous sommes déjà à Clairefontaine pour préparer leur arrivée et mettre en place notre programme. Vivement que tout débute!
C’est une journée bien singulière à Clairefontaine. Les joueurs de l’équipe de France arrivent les uns après les autres dans des voitures de luxe, l’ambiance est détendue, et l’odeur du gazon fraîchement coupé flotte dans l’air. Ils sont contents de se retrouver, réunis pour disputer ce Mondial en Espagne.
Ils étaient presque tous là mais Mbappé, la star de l’équipe, manque encore à l’appel.
Mais alors que les joueurs finissent de s’installer, un bruit de sabots se fait entendre au loin. Un carrosse doré, tiré par quatre magnifiques chevaux blancs, se dirige fièrement vers l’entrée du centre d’entraînement. C’est Kylian, debout dans son carrosse, habillé d’une cape pourpre brodée d’or, un sourire malicieux au coin des lèvres.

Les autres joueurs, impressionnés, se mirent instinctivement à s’incliner sur son passage. Kylian les salue. On aurait dit un véritable roi entouré de ses fidèles sujets.
Lorsque Kylian descendit de son carrosse, un groupe de porteurs apparut, comme sortis de nulle part. Sans dire un mot, ils le soulevèrent dans les airs avec un trône portatif, le portant majestueusement vers sa chambre, tout en empruntant un tapis rouge spécialement déroulé pour l’occasion. Il passa devant moi, et vu que je ne m’étais pas incliné.
Il était perché sur son trône, j’avais les bras croisés. Un silence gêné tomba sur les lieux. Les autres joueurs, se redressèrent immédiatement, ressentant la tension. Kylian, toujours porté par ses fidèles porteurs, haussa les épaules et me dit "tu verras, le Néo-Zélandais, tu finiras par t’incliner également!
Moi: Ne m’appelle pas le Néo-Zélandais. Appelle-moi coach. C’est de respect dont il est question.
Kylian: Je te respecterai quand tu t’inclinera devant ton roi!"
Et les porteurs l’emmenèrent jusqu’à sa chambre. Les ennuis commencent…
La tension entre moi et Kylian est toujours palpable. Mais vu que les joueurs sont entre les mains des préparateurs physiques pour l’essentiel de leur journée, je ne suis pas trop emmerdé.
Quand vient l’heure du déjeuner, Kylian s’assoit à table et d’autres joueurs le servent. S’il ne se fatigue pas lors du stage de prépa, j’espère qu’au moins sur le terrain il sera en forme.
Le soir, nous prenons l’avions pour Nice. Nous y affrontons la Corée du Sud demain. Nous prenons place dans le bâtiment du centre de formation de l’OGCN, vidé de ses pensionnaires pour l’été.
Premier match amical. Nous dominons la Corée du Sud (3-1), Mbappé, Barcola et Diaby sont buteurs, Delhaye honore sa première sélection.


Récupération physique pour les titulaires de la veille, footing pour les autres. On a fait l’aller-retour Nice-Monaco. Enfin… C’était ce qui était prévu à la base.
On est parti de Nice à 8h30 et arrivé à Monaco à 10h30 après avoir couru un semi, on a décidé de se reposer un peu avant de repartir. « On n’a qu’à aller au casino en attendant » proposa Matteo Guendouzi! Les autres avaient l’air emballés. Nous voici parti pour le casino.
On est sorti du casino à 0h45… Tous totalement torchés. On a joué, et perdus nos salaires des six derniers mois, mais également beaucoup picolé. On prendra le train pour rentrer sur Nice où le reste du staff nous attendait, inquiet! Surtout pour eux car en mon absence, Kylian a semé la terreur et a menacé de tout brûler si on ne lui offrait pas un Snickers immédiatement (que mon staff s’est empressé d’aller lui acheter dans la première épicerie de nuit rencontrée).

Aujourd’hui, on devait avoir entraînement le matin. Mais j’ai si mal à la tête… J’ai trop bu hier soir au casino… Du coup, j’annule tout. Kylian fait croire à ses coéquipiers que c’est sur sa demande que l’entraînement a été annulé. Celui-là , je vais me le faire avant la fin du Mondial…
Le soir, on prend un avion: direction Tunis pour un deuxième et dernier match amical. @Nehoc a organisé ce match pour s’habituer à la chaleur Méditerranéenne. Enfin… C’est la version officielle… Mais je le soupçonne de vouloir superviser la Tunisie et donner les infos à l’équipe Belge. Mais je m’en fiche. Qu’il fasse ce qu’il veut après tout. On quitte la France et on espère y revenir en champions, avec entre nos mains le trophée le plus convoité du football.
A l’entraînement, il n’y en a que pour lui… Déjà qu’il a passé la matinée à signer des autographes… Il est une star même en Tunisie. L’après-midi n’est pas mieux… Il exagère toujours. Qui lui? Kylian, bien évidemment.
Dès l’échauffement, un mot d’ordre silencieux semblait avoir circulé parmi les joueurs de l’équipe de France : Kylian devait être la star incontestée de la session.
Dès que le ballon sortit des pieds de l’un d’entre eux, il ne faisait aucun doute quant à la destination finale : Kylian. Peu importe où il se trouvait sur le terrain, qu’il soit à trente mètres du but ou carrément derrière les cages, chaque passe finissait entre ses pieds. C’était devenu une sorte de loi tacite, un phénomène que personne n’avait vu venir, mais auquel chacun se pliait sans broncher.
Bradley, d’habitude maître des dribbles, récupéra le ballon au milieu de terrain. Au lieu de tenter un de ses gestes techniques habituels, il s’arrêta, regarda autour de lui, et envoya une passe millimétrée directement à Kylian. Ce dernier réceptionna le ballon sans effort. Tout le monde s’arrêta. Il avança quelques mètres, tira… et BAM ! Premier but.
Et là , la chose la plus étrange se produisit. Thomas Delhaye s’inclina lentement face à Kylian. Puis Yunus fit de même, suivi par Eduardo et même Mike Maignan. C’était comme si, à chaque but marqué par Kylian, une vague de révérence traversait l’équipe.
Les passes continuaient. Un coup de tête habile de Mathys Tel ? Pour Kylian. Une récupération impeccable de Théo en défense ? Kylian. Même Leny Yoro, pourtant à des kilomètres de la surface de réparation, trouva un moyen de faire une passe à Kylian avec une précision chirurgicale. Chaque fois, la même scène : Kylian avançait, marquait, et tout le monde s’inclinait, dans une synchronisation presque théâtrale.
Les buts s’enchaînaient comme si le destin du ballon était gravé à l’avance. À chaque tir victorieux, les joueurs s’agenouillaient, en lançant des phrases comme « Maître Kylian » ou « Votre excellence. » Kylian commença à lever les bras au ciel après chaque but, comme s’il bénissait ses fidèles serviteurs.

J’observe depuis le banc, les bras croisés et les sourcils froncés. Au bout de la quatrième ou cinquième révérence, je décide qu’il était temps de mettre un terme à cette farce: « Ça suffit ! »
Un silence tomba immédiatement. Les joueurs se redressèrent d’un coup, comme des élèves pris en flagrant délit. Mais juste avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Kylian lança une dernière passe très puissante… directement dans mes pieds!
Je réceptionne le ballon parfaitement! Je regarde autour de moi. Tous les regards étaient fixés sur moi, et les joueurs attendent ma réaction. Après un instant de flottement, dans un geste complètement inattendu, je me mis à avancer, à armer mon pied, et… à tirer ! Le ballon fila droit dans les filets malgré une tentative de parade de Lucas Chevalier.
Le silence explosa en un tonnerre de cris et de rires. Et comme un seul homme, tous les joueurs s’inclinèrent respectueusement devant leur sélectionneur, criant : « Le Roi Toopil! » même Kylian ne put s’empêcher de se joindre à eux en me disant: « Bravo le Néo-Zélandais! »
L’entraînement se termina sur une note joyeuse, et chacun repartit avec le sourire aux lèvres. Mais une chose était certaine : je venais de gagner le titre de « roi du terrain », au moins pour un jour.
Deuxième match amical, dans une ambiance de folie en tribunes. Demain, nous décollons pour l’Espagne, théâtre de ce Mondial!
En attendant, ce match est idéal pour quelques derniers réglages. On gagne facilement 3-0, ce qui calmera l’ambiance en tribunes. Théo Hernandez, Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni sont les buteurs.


C’est confiant que nous quittons le stade. Demain, la vraie aventure commence!
Ă suivre!