Réponse aux lecteurs
@Loozar , je n’avais même pas vu les trois étoiles. Du coup, je vais garder l’image bien au chaud dans mon PC
@Sythax , ça n’est pas perché, tout est parfaitement réaliste
@celiavalencia , si tu es vivante dans 1 043 ans, je t’en offre un
@Nehoc , si tu savais le nombre de personnes qui rĂŞvent de moi
@CaptainAmericka , je m’excuse auprès de Madame Americka
Merci Ă tous de suivre cette story!


Dans le petit village tranquille de Lamongerie, caché au cœur de la Corrèze, se retrouve un groupe de cinq personnes qui se sont donné rendez-vous dans un vieux café délabré appelé « Le Comptoir des Comploteurs ».

Ce café, avec ses chaises bancales et son jukebox qui ne joue que des chansons des années 80, est l’endroit idéal pour échafauder des plans machiavéliques.
Au milieu du jour, alors que le soleil darde ses rayons à travers les fenêtres poussiéreuses, les cinq personnages se rassemble autour d’une table qui semble être leur table habituelle, un verre de limonade tiède à la main.
« Écoutez-moi bien, les amis, » commence l’un d’eux. « Il y a un problème dans ce pays, et il s’appelle Toopil. » Il relève sa capuche et dit « Bienvenue au club des comploteurs anti-Toopil. On va se présenter un par un. Je suis @Nehoc , Belge et président de la fédération Française de football et donc son employeur. Si je veux faire tomber Toopil, c’est pour faire rayonner la grande Belgique. Pour l’instant, il est en Nouvelle-Zélande et on va regarder s’il a foiré sa saison avec son club d’Eastern Suburbs. Il a fait des recrues dont j’ai scruté le profil. Je vous donne à tous une fiche. »
Il distribue des papiers que chacun lit. Il enchaîne et dit « Il rend le club plus fort. Cela ne me plait guère. Mais il est vrai que pour le championnat Néo-Zélandais, les profils sont bons. Et il a recruté deux Argentins pour épaule Vega la superstar du club. »

Une autre personne soupire et relève sa capuche. On découvre une femme qui dit « Je suis @celiavalencia , pour vous servir. Si je veux me débarrasser de Toopil, c’est que l’un de ses joueurs a épousé l’entraîneur de mon club et lui a fait un gosse. Depuis, elle dort moins la nuit et mon club est moins performant. »
Elle jette les fiches que lui a donné Nehoc et reprend son discours tenu avec une langue acérée « C’est insupportable, ce type. On dirait qu’il a un cerveau de supercalculateur. Il réussit tout ce qu’il entreprend. Regardez ce début de championnat. »

"Deux défaites seulement et une attaque de feu. En plus, au passage, il explose son rival et club historique d’Océanie: Auckland City prend un 6-1! Il faut faire quelque chose pour lui mettre des bâtons dans les roues. "


Un homme pose les fiches à son tour et se présente: « Moi je suis @Loozar et si je veux me débarrasser de Toopil, même si c’est un chic type je dois avouer, c’est qu’il a piqué ma Loozette. Elle a couché avec lui et ne rêve plus que de lui. Son travail est bâclé depuis lors… »

Il relève ses lunettes de soleil et grogne: « Regardez cette phase retour parfaite. »
« Pas une seule défaite! En plus, un de ses joueurs bat le record d’apparitions! »
Ses copains comploteurs râlent à cette idée quand Loozar rajoute: « Il se qualifie sans trembler pour les barrages. Et en plus, il finit champion de la Ligue du Nord. Une première pour lui, une 2e pour le club après 2015. Insupportable… »




Loozar, guide touristique qui passe plus de temps à réparer ses erreurs qu’à construire quoi que ce soit de fonctionnel, propose: « Et si on mettait de la vaseline sur le terrain avant un match ? Comme ça, ses joueurs glisseraient de partout et ils perdraient ! »
La quatrième personne relève sa capuche et rigole. Celiavalencia lui demande pourquoi il rigole. L’homme, car c’en est un en apparence, hausse les épaules et se lance dans sa présentation: " @CaptainAmericka , frère de Toopil. J’étais autrefois une star de l’aquagym avant de me reconvertir dans l’étude des canaris. J’étais la star de la famille. Mais la réussite de Toopil a détourné l’attention de mes tontons et de mes tatas sur lui. Voilà pourquoi je veux me débarrasser de lui."
Il regarde fixement Loozar, le pointe du doigts et dit: « Ton idée est ridicule! Tout le monde saura que c’est un sabotage. Non, il nous faut quelque chose de plus subtil. Pour la phase nationale du championnat, j’ai remplacé son manuel de tactiques secrètes par un livre de recettes de cuisine. Il était tellement perdu qu’il ne savait plus comment diriger son équipe ! Regarde les résultats qu’il a fait! »


Les quatre autres applaudissent. Captain Americka reprend: « Il finit avant-dernier et largué au classement! Loin, très loin d’une qualification en Champions League. »

Les autres compères hurlent leur joie et scande le nom de Captain Americka. Mais la mine de celui-ci s’assombrit. Nehoc lui demande pourquoi. « Il a découvert la supercherie, » répond Captain Americka. « Ça ne marchera plus la saison prochaine. »

Le dernier personnage en cagoule soupire. Il semble le plus discret du groupe. Tous se retournent contre lui. Nehoc, intrigué, demandé: « Mais au fait, t’es qui toi? »
L’homme enlève sa capuche. On découvre un homme magnifique, beau à en mourir, d’une classe intersidérale avec un charisme digne d’un Dieu Grec!. Celiavalencia commence à baver, Loozar s’étonne de voir quelqu’un de plus beau que lui. Nehoc dit: « Putain, mais t’as quoi à envier à Toopil? Et tu lui en veux pour quoi? Mais attends, attends, attends. Déjà , t’es qui? »
L’homme redresse une mèche de cheveux, fait un clin d’œil à Celiavalencia qui s’évanouit et dit: « Je me nomme @Waffle68 . » Il se regarde dans le miroir, se recoiffe, puis repose son regard sur le petit groupe. De ses yeux bleu azur, il fait un clin d’œil à Captain Americka qui en tombe de sa chaise.
Waffle reprend: « Je ne le connais pas votre Toopil. J’ai juste vu des mecs en capuche rentrer ici et comme ça semblait rigolo j’ai fais pareil. Pendant que vous parliez, j’ai regardé les résultats de votre Toopil. Il a été pas mal en coupe. »

« Il bat Coastal Spirit mais sort sur le terrain de Cashmere Tech. Il n’y a rien de honteux tant cette équipe est supérieure. »

Il se lève, commande une rose et l’offre à Loozar qui après avoir respiré cette rose fait une demande en mariage à Waffle. La réponse sera négative mais Loozar n’en tiendra pas rigueur à son nouvel homme idéal.
Waffle fait le tour de la table et murmure à l’oreille de Celiavalencia: « Vos idées sont complètement farfelues. »
« QUE FAIRE ALORS? » s’énerve Nehoc qui semble être le dernier à ne pas être sous le charme de Waffle. C’était jusqu’à ce que ce dernier lui attrape le menton, lui relève la tête et lui dit en le fixant droit dans les yeux: « Et si on envoyait simplement des lettres anonymes, en prétendant que l’équipe est surveillée par des extraterrestres ? Ça le rendrait paranoïaque. »
Waffle retourne s’assoir. Tous se tournèrent vers lui avec des yeux écarquillés. « Parfait ! » s’exclama Nehoc. « On va écrire ces lettres, et on va les rendre aussi crédibles que possible. Avec un peu de chance, Toopil commencera à voir des petits hommes verts partout, et il ne se concentrera plus sur le football. Car même son équipe U21 a fini championne. C’est agaçant! »

Le soir même, ils se mirent au travail. Loozar dessina des croquis d’OVNIs sur les enveloppes, tandis que Captain Americka rédigeait des messages alarmants. Nehoc utilisa son ancienne machine à écrire pour donner un air rétro à leurs missives. Celiavalencia saupoudra le tout de confiture de mûres, pour ajouter une touche de mystère.
Le lendemain, Toopil reçut la première lettre. Il la lut avec un haussement de sourcils, la trouvant tout à fait absurde. Mais au fur et à mesure que les lettres s’accumulaient, son esprit commença à vaciller. Il se mit à regarder le ciel plus souvent, à douter de chaque mouvement sur le terrain, à soupçonner ses propres joueurs d’être des infiltrés venus d’ailleurs. Il en parla à sa femme qui explosa de rire et lui expliqua que c’était sûrement une blague de l’un de ses joueurs. Rassuré, Toopil repris son sac d’entraînement et retourna au club soulagé.
Quant aux cinq amis, ils souffraient en silence. Leur plan, aussi loufoque qu’il fût, avait échoué. Ils reprirent leur routine au café, déjà en train de concocter leur prochaine idée farfelue. Mais ça, c’est une autre histoire…
Le téléphone de notre héros sonne. Toopil répond. Une voix au bout du fil lui dit: « Ca vous dirait d’entraîner le meilleur club de l’île? »
à suivre…