Réponse aux lecteurs
@celiavalencia Kaamelott pour avoir des dialogues, c’est le must
@CaptainAmericka merci! Il ne fallait pas que l’on se loupe en effet!
@Migou il n’y a pas de mal à se faire du bien
@Loozar je n’avais aucun doute
Merci Ă tous de suivre cette story!


Bonjour à tous, c’est Jason Rokovucake, le 3e gardien de la sélection Fidjienne. Je continue à vous raconter mon histoire personnelle lors de cette belle compétition.
Alors que l’on s’entraîne, la sécurité arrive en courant sur le terrain: « il y a une femme qui arrive. Nous ignorons tout de ces intentions! »
Alors que deux gardes du corps commencent à nous regrouper pour nous mettre à l’abri, deux autres sortent leur arme. L’un des deux hurle « Étrangère, nous avons tout pour te recevoir : un hôtel, une prison, un saloon ,un cimetière. » Le deuxième range son arme et dit « on a tout ça, nous? » Ce à quoi répond le premier « non c’est juste que je trouvais ça trop classe de dire ça. ATTENTION ELLE APPROCHE! »
En effet, je vois une femme arriver et… Mais c’est… « MAMAN! » Oui c’est ma Maman d’amour. Je cours à sa rencontre et quand j’arrive à son niveau, elle me gifle! « Je t’ai vu à la télé. Tes vêtements ne sont même pas repassés. Allez, on file dans ta chambre! »
Le coach arrive: "Madame, vous ne pouvez pas pénétrer ici.
Maman: Écoute moi bien, toi le petit blanc, quand tu saura choisir tes intendants…
Le coach: Mais Madame…
Madame: Il n’y a pas de mais! Cesse de répondre ou je te lave la bouche avec du savon. (en me tirant l’oreille) Viens par là toi petit chenapan."
La scène fait rire Malakai qui lâche un « petit chenapan à sa Maman » quand on passe. Elle le regarde et lui met un coup de pied mal placé! « Ptite bite! » lance-t-elle à un Malakai qui ne sait quoi répondre, avant de m’emmener de force dans ma chambre.
« Mon petit choubidou, ils te laissent ainsi sans te repasser tes vêtements. J’ai eu honte quand je t’ai vu à la télé » Je n’ose plus rien dire, je suis en slip sur mon lit à attendre.

Quand Isimali rentre dans notre chambre, elle le force lui aussi à se déshabiller pour repasser ses vêtements qu’elle trouve trop froissée à son goût. Il s’appuie alors sur la table à repasser alors qu’au même moment, ma mère pose le fer à repasser (involontairement) sur sa main. Revoilà le pauvre Isimali reparti pour l’infirmerie.
« Je reviendrai si tu es encore mal habillé mon chibibou » me dit-elle en m’embrassant, après avoir repassé même mes draps lits. Malakai qui espionnait lance à travers la porte un « le chibidou à sa Maman! » Ma mère ouvre rapidement la porte et met un coup de tête à Malakai. « La prochaine fois que tu te moque de mon fils; je t’embroche! » Apeuré, Malakai répondra un petit « Oui, Madame! »
Puis ma mère quitta l’hôtel au grand soulagement du coach. Je ne pu dormir par la suite. Mon fou rire, à la vision de Malakai apeuré face à ma mère, ne voulait pas partir!
Après l’entraînement, je m’empresse de rejoindre ma douce Aliza.

Elle me dit que son opération se fera le jour de notre match contre le Vanuatu. Elle rentre aux Iles Fidji le lendemain matin. Je ne la reverrai plus avant de rentrer aux Fidji. Le plus tard possible j’espère, cela voudra dire que nous sommes en finale!
Nous allons boire un verre en terrasse. On parle, on se jette de petits regards.

Moi le grand timide ne le suis pas avec elle. Elle me prend la main et se met à avoir les larmes aux yeux car elle a peur de l’opération. Elle pleure maintenant… J’essaie de la réconforter et lui relève le visage. Je tente de l’embrasser.
Elle me dit "Sois doux, je n’ai jamais embrassé de garçon!
Moi: Rassure-toi, moi non plus.
Aliza: Toi non plus tu n’as jamais embrassé de garçon?
Moi: Non, heu… De filles je voulais dire!"
Elle explose de rire puis se rapproche. Nos lèvres sont proches de se toucher quand…
« ALIZA? » Cette voix… C’est celle de Malakai…
« Aliza? Tu fais quoi ici? Et avec un mec en plus qui tente de t’embrasser! Mais c’est… TOIIIIIIIIII! »
Il s’énerve quand il voit que c’est moi. Ils sont sept de mes coéquipiers à avoir fait le mur. L’un d’eux dit « et en plus Malakai, c’est Jason qui a pissé dans ta chaussure aussi! » Et ils explosent de rire… Sauf Malakai qui devient tout rouge…
Malakai: "QUOIIIIII?
Aliza: Malakai, attends…
Malakai: Toi, sœurette, reste assise! (en me regardant) Mais toi, tu touches à ma sœur, je vais te TUEEEEEEEEERRRRRRR!"
D’un bond, je me lève et me met à sprinter. Malakai me suit. Il court vite également. Nous courons à travers les rues. Je ne suis que gardien de but, j’ai moins d’endurance, il va me tuer…
Je vois une voiture… Je vire la petite vieille qui est dedans pour prendre sa place et j’accélère. Malakai pousse un motard et lui vole sa bécane pour me poursuivre. Nous sortons de Melbourne, il est toujours à ma poursuite…
Je vois une zone en travaux, je tente le coup. J’arrive à un pont en construction… Il faut que je tente le coup comme dans les films où ils arrivent de l’autre côté après avoir pris de l’élan… J’appuie à fond sur l’accélérateur et je prie… La voiture s’élance et arrive dans le vide… Puis tombe! Putain… Je vais mourir. Un grand BOUM retentit sur le toit de la voiture. C’est Malakai qui m’a suivi et vient d’atterrir sur mon bolide en hurlant « JE VAIS TE TUEEEEEEERRRRRRR! »
Dans la voiture, il y a un parachute. Je l’attrape et saute de la voiture qui plonge dans le vide. Malakai qui a trouvé un deuxième parachute dans cette même voiture en fait de même.
Nous arrivons au sol, 450m plus bas. Je me libère du parachute et saute dans la rivière. Je me mets à nager comme un fou jusqu’à un bateau que je vole en éjectant son propriétaire.
Malakai grimpe sur le dos de Léon Marchand qui s’entrainait par là . Mon bateau devient trop lent par rapport à la « fusée » Marchand mais heureusement nous atteignons la mer et au même moment Léon Marchand cesse son entraînement.
Mon bateau percute un rocher et commence Ă couler. Je saute du bateau et me mets Ă nager comme un fou! Malakai suit toujours! Nous nageons longtemps avant de retrouver la terre ferme.
Je vole un vélo et pédale comme un fou, lui me suit toujours mais sur une trottinette. En passant sur un pont, je vois un train passer en dessous. J’abandonne mon vélo et saute dessus. J’atterri sur le toit.
Malakai m’a suivi. On avance au fil des wagons.

BORDEL, UN TUNNEL! Au moment oĂą Malakai allait me sauter dessus! Une aubaine!
Je saute du train, Malakai reste et passe sous le tunnel. Ouf… Délivré… Mais non! Malakai revient comme un fou en courant. Je sprinte de nouveau… Je monte des escaliers quatre à quatre et j’arrive sur un terrain de foot.
Malakai a été plus rapide et m’attrape par le col. Il s’apprête à me frapper quand une femme nous demande ce que nous faisons là !
Malakai me lâche, se met à genoux, les larmes aux yeux et dit « Quelle beauté, Jason, regarde. Cette femme! Elle est sublime. Quel est ce sentiment qui m’envahis? »
La jeune femme, une asiatique, nous regarde et se demande ce qui se passe.
Malakai se relève et lui demande:
Malakai: "Qui ĂŞtes-vous Madame?
La femme: Sameshima Aya
Malakai: J’aimerais tellement te faire un câlin mais le garde du musée m’a dit de ne pas toucher aux œuvres d’art! Tu es ma Joconde!
Sameshima Aya rougit.

Malakai: "Jason, elle est si… Si… Que m’arrive-t-il?
Moi: C’est l’amour!
Malakai: C’est un sentiment si fort! Je veux épouser cette femme!
Moi: Tu vois, Malakai, ce sentiment…
Malakai: Oui?
Moi: C’est ce que je ressens pour ta sœur.
Malakai: Vraiment?
Moi: Oui, je te le jure!"
Il se met à me serrer dans ses bras puis dit « Si c’est comme ça que tu vois ma sœur, alors je te la cède. Embrasse-là , épouse-là , fais lui plein d’enfants qui vont aimer leur tonton Malakai. Tu es comme mon frère dorénavant! »
Et il me serre fort, si fort que mes pieds ne touchent plus le sol.
Puis il me lâche et dit "allez, retournons à l’hôtel.
Moi: Oui, mais c’est par où?
Malakai: Heu…
Moi: Je sais, demandons Ă Madame Aya!
Malakai: (tout doucement) Vas-y toi, je suis trop timide!"
J’appelle Sameshima et lui demande où on est. « Vous êtes à Londres, dans le club de @celiavalencia , le London Samurai United. »
Pendant que Malakai bave devant cette femme, je suis sur le cul! On s’est poursuivi jusqu’à Londres… En si peu de temps? On a couru vraiment vite…
Je lui demande « Savez-vous où je peux trouver un avion? Même un individuel » Elle me répond que le terrain où nous sommes est à côté d’un terrain militaire. Je gifle Malakai pour le ramener au monde réel et j’ai une idée de génie. Je remercie Sameshima et Malakai lui hurle qu’il veut l’épouser. Elle répond « Viens me voir quand tu veux beau brun! »
On pénètre sur le terrain militaire. « On va voler deux avions de chasse » dis-je à Malakai.
On pénètre chacun dans un avion et nous équipons du casque. « Comment ça marche ce bordel? » me demande Malakai. Je réponds que je ne sais pas et qu’il n’a qu’à appuyer sur chaque bouton. Il s’exécute et file droit vers le ciel à toute blinde en hurlant, un hurlement mi-joie, mi-peur!
Le mien avance doucement mais ne s’envole pas. Il accélère d’un coup et quand la falaise en bout de piste se rapproche dangereusement, s’envole dans les cieux. Je rejoins Malakai, regarde la boussole de l’avion et nous voilà parti pour Melbourne!

On arrive au dessus de l’espace aérien Australien. On a passé la nuit à voler. Mais voilà que deux avions de chasse Australiens nous prennent… en chasse. « Posez-vous. Vous avez violé les règles internationales et violé la paix! » nous disent-ils par radio.
On n’écoute pas et ils commencent à tirer. « Malakai, on fait quoi? » On panique puis Malakai s’écrit « MELBOURNE! ON EST AU DESSUS DE MELBOURNE! ON S’EJECTE! » On appuie sur le bouton du siège éjectable et on quitte nos avions qui finissent dans un stade de rugby.
On dirige nos parachutes vers un jardin individuel puis nous prenons le bus pour rejoindre notre hĂ´tel. On y croise des supporters Fidjiens qui se rendent au stade.

On arrive à l’hôtel en ayant juste le temps de nous changer et de rejoindre le bus. Pile poil!
Arrivés au stade, 6 700 personnes nous attendent et viennent voir un match qui peut qualifier l’une des deux équipes. Pour nous, un match nul suffit! Malakai Love-Semira est titulaire.
Dès le début du match, le Vanuatu nous met une grosse pression. Ils sont obligés de gagner pour se qualifier. Et c’est presque logiquement qu’à la 32e minute, on encaisse un but après avoir longtemps fait le dos rond. Ça semble mal parti, mais contre le cours du jeu, à la 37e minute, Tovilo centre pour la petite pépite Nabil Begg qui égalise d’une frappe puissante.

On compte retourner au vestiaire sur ce score nul mais le Vanuatu reprend l’avantage juste avant la pause. On est mené quand on rentre au vestiaire. A ce moment, les Iles Cook et la Papouasie font toujours match nul (0-0) mais si les Iles Cook marquent, nous sommes éliminés. Il faut égaliser pour arrêter de se faire peur.
La seconde période est tout autre. On domine très largement. La Vanuatu recule et fini par craquer à la 53e: Nabose centre pour Malakai Love-Semira qui fusille le gardien. Mon futur beau-frère, je l’espère, fête ce but en mimant un avion de chasse. Cela me fait rire!
Le score ne bougera plus même si on pousse pour mettre le 3e et éviter la Nouvelle-Zélande en demi-finale. Mais ce sera peine perdue. On fait 2-2, on se qualifie et on affrontera la Nouvelle-Zélande en demi-finale car les Iles Cook ont battu les Papous 2-1.

Avant de rentrer aux vestiaires, Malakai vient me voir et me dit « il était pas beau mon avion de chasse? » On rigole! Quel chic type!

De retour au vestiaire, la joie est de mise. Je prends mon portable. Maman m’a envoyé un message car elle est fière du repassage de mes vêtements et Aliza me dit que son opération s’est bien passée. Tout va pour le mieux. Ou presque…
Le soir, en allumant la télé, je vois que l’Australie a déclaré la guerre au Royaume-Uni à cause de l’intrusion de deux avions de chasse britanniques. L’armée Australienne vient d’envahir l’île de Man. Quel sacré bordel on a foutu…