RĂ©ponse aux lecteurs
@CaptainAmericka pas de critiques sur St Pryvé St Hilaire, notre nouveau coach Dijonnais vient de là -bas 
Bonjour à tous, je suis Federico Vega. En plus d’être un beau gosse, je suis méga fort comme mon nom l’indique. Et oui, Vega, c’est méga mais avec un V.
J’ai 20 ans, je suis le meilleur joueur dans le championnat Néo-Zélandais et je suis le futur Messi. C’est pas moi qui le dit, c’est Maman, même si elle n’a jamais vu un seul de mes matchs.
Au club, tout se passe bien. Le club a été vendu. Il est racheté par Jason Curry, un type qui a fait fortune avec son entreprise de réfrigération.
Il apporte de l’argent au club et la masse salariale explose. Le coach en profite pour ramener des recrues.
Donc en début d’année, on accueille de nouveaux sous-fifres pour moi, dont deux têtes de file:
- Antonin Marsin, un milieu défensif Français qui va récupérer des ballons et me les donner pour que je mette plein de buts.
- Magnus Arnar Pétursson, un défenseur central Islandais a qui je vais mettre la misère à l’entraînement.
Il y a aussi un Cambodgien que le coach a eu sous ses ordres là -bas (Sokry Sofan que vous avez vu passer dans un épisode précédent ) et un Nord-Coréen qui arrivent.
Mais en attendant, c’est à mes adversaires que j’ai mis la misère.
En championnat, on débute de manière idéale et on s’échappe en tête dès le départ. On va même battre Auckland City, notre rival, par un beau 4-1. Je vais mettre 1 but et faire 3 passes décisives. Un crack je vous dit! On cadre 5 frappes, on en met 4! Une belle équipe.
On finit par perdre contre Manurewa dont le coach est un copain du coach. Je suis sûr qu’il l’a fait exprès juste pour aider son pote… Mais juste derrière, on reprend notre marche vers l’avant même si on perd contre Auckland City qui en profite pour nous doubler.
Mais grâce à notre attaque de feu, on ne lâche rien et on reprend notre cycle de victoire. En fin de saison, alors que nous sommes qualifiés, le coach fait tourner et nous encaissons deux défaites.
On est qualifiés en barrages.
Dans les barrages, malheureusement, on démarre assez mal avec deux défaites contre deux costauds… Mais on se reprend bien en torpillant Melville 5-2. Au classement, les équipes (hors Cashmere Tech déjà loin devant) se neutralisent presque toutes et on se dit qu’on peut avoir notre chance et pourquoi pas aller gratter une place en Champions League.
Mais la défaite logique contre Cashmere Tech fait mal. Et quand derrière, on se reprend en l’emportant face à Waterside Karori, on est trop inconstant par la suite pour espérer quelque chose.
On termine à 2pts d’une place en Champions League mais très, très, très, très loin d’un Cashmere Tech qui a fait des barrages Vegatesques!
Mais on a fait mieux que l’an passé et on fini même une place plus haut!
Et il y avait la coupe. Le coach voulait effacer l’affront de la saison passée. Et surtout, ça fait deux ans que la team est éliminée par des équipes de divisions inférieures à la notre. Pas très Vegatesque ça. Heureusement, je suis là pour résoudre ce problème.
En plus, au 3e tour, on reçoit Cambridge qui nous a éliminé l’an passé. BIM! 10-0 dans leurs faces de petits macaques! MOUHAHAHA!
Si Waterside Karori nous pose problème (mais qu’on arrive à l’emporter 2-0 un peu contre le cours du jeu), le jeu se complique à partir des quarts de finale.
Selwyn United (Southern League) nous pousse dans nos derniers retranchements. Nous sommes menés deux fois mais nous revenons dans la course grâce à Shelbourne qui égalisera sur chaque fois une passe dé’ de l’IMMENSE Vega!
On prendra l’avantage dans les arrêts de jeu grâce à Elder qui m’a remplacé. Quand je lui ai tapé dans les mains lors du changement, je lui ai filé mon génie. Et cela lui a servi.
En demi-finale, on reçoit Napier City Rovers. Même topo… On va galérer. J’ouvre le score mais ils égalisent. Plus rien ne sera marqué jusqu’à la prolongation. C’est le moment choisi par Sokry Sofan (un ancien joueur Cambodgien du coach) qui envoie le ballon au fond des filets et nous redonne l’avantage. Malheureusement, au bout du rouleau, on craque en fin de prolongations et ils égalisent. Dans la séance de pénos, personne ne se loupe chez nous et on file en finale.
Ce sera contre Melville United. Encore du costaud. Ils veulent se rattraper de leurs barrages complètement loupés. Et ils perdent en finale l’an passé. Autant dire qu’on tombe sur des mecs qui en veulent.
Je suis aligné d’entrée! Normal vu mon génie et vu la saison que j’ai sorti! 25e minute, Marsin perce au milieu de terrain, s’appuie sur Shelbourne qui lui remet dans la surface: il frappe ça va au fond. Melville pousse, mais on tient. On joue la 45e, l’arbitre annonce une minute d’arrêt de jeu. J’ai le ballon, Costarelli prend la profondeur sur le côté droit. Je le lance, il centre, le Nord-Coréen Yun Min est à la réception et d’une tête double le score. 2-0 à la pause.
Le coach nous demande de ne pas lâcher. En effet, en seconde période, Melville United pousse. Dans ses changements, le coach décide de la jouer moins aventureuse, de faire rentrer des profils moins offensifs. C’est la raison pour laquelle je sors: bien qu’évoluant au même poste que moi, Elder est à l’aise avec un système moins offensif. Il fait aussi rentrer Sokry Sofan au milieu pour qu’il ratisse un max de ballon. Et ça marche. On tient le score et on est vainqueur de la coupe!
On rentre chez nous, c’est la folie totale dans la ville. Non… Je déconne… Tout le monde s’en branle. On rentre au milieu de la nuit, il n’y a pas un chat dehors. Je rentre dans mon appart’, seul mais pas triste! Grâce à mon génie incommensurable, on a gagné la coupe! Le coach peut me dire un Vegatesque merci! Grâce à moi, il a obtenu son 5e titre (après 2 championnats du Cambodge, une supercoupe du Cambodge et une coupe du Cambodge).
Votre joueur préféré, Federico Vega 