:storygreen: :s4: đź—ľ Tsubasa yo habatake ! Ozora e no chikai

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Chapitre 1 - Mon nom est Ozora, Tsubasa Ozora (partie 1 )

1991
Le 28 Juillet 1990. C’est ma date de naissance. J’ai vu le jour au Kyoto City Hospital par un samedi ensoleillĂ©. Mon père, Hidetoshi Ozora, fier d’avoir enfin un fils, et grand fan de football après avoir regardĂ© la Coupe du Monde, Ă  une Ă©poque oĂą ce sport Ă©tait encore mineur sur notre archipel, avait proposĂ© plusieurs noms Ă  ma mère : Diego, JĂĽrgen, Salvatore et mĂŞme Roger … Mais Yuka avait dĂ©clinĂ©, arguant que ces prĂ©noms non japonais me porterait prĂ©judice. Malicieusement, mon père suggĂ©ra alors comme prĂ©nom Tsubasa, soit « aile Â» en prĂ©textant que cela irait parfaitement avec Ozora, signifiant « vaste ciel Â» Ma mère accepta, sans savoir que je porterais ainsi le nom du hĂ©ros du manga prĂ©fĂ©rĂ© de mon père, un nom qui rĂ©sonnera Ă  travers le monde.

1994
En grandissant, mon père essaya de me transmettre a passion pour le ballon rond, mais comme tout les jeunes garçons de mon âge à cette époque, je préférais suivre le baseball et les exploits des Yomiuri Giants et de leur batteur star Hideki Matsui, dont le départ me fis pleurer malgré mes quatre ans.
Je me retrouvais souvent dans notre jardin, un gant à la main, avec ma sœur ainée Yumi qui me lançait des balles après l’école, pendant que maman s’occupait de la maison, en attendant le retour de son mari, exemple type du salaryman japonais, malgré les différents poster de football qui ornait son bureau d’ingénieur. Bref, notre vie à Kyoto était douce pour le petit garçon que j’étais.

2002
Le métier d’ingénieur télécom de mon père nous poussa à déménager régulièrement par la suite, jusqu’à nous établir à Nagoya, ville où je fis mon entrée au collège. Je me rappelle les yeux brillants d’émotion de ma mère en me regardant quitter la maison, impeccable dans mon uniforme d’écolier, avec mon magnifique randoseru flambant neuf.
Au collège, je me découvris une passion pour un nouveau sport, le basketball, et je fis également face aux premières moqueries en lien avec mon patronyme, notamment lorsque les cours de sport avait lieu sur le terrain de football, où mon incapacité à frapper dans le ballon faisait rire mes camarades, et au grand désarroi de mon père quand il le constata de ses yeux lors du festival du collège.

2006
Le lycée marqua plusieurs changements. Tout d’abord, la découverte d’une nouvelle ville, puisque nous habitions à ce moment à Hiroshima, mais surtout le fait que je pris près de 30 centimètres pour atteindre le mètre 84 !! Je me fis rapidement une place dans l’équipe de basket du lycée, et je remportais même le championnat régional de Chūgoku, même se passais l’essentiel de mon temps sur le banc.
Ma vie se déroulait donc doucement, entre le lycée, le basket, et la vie de famille. Les parents menaient leurs vies routinière, et seules les retransmissions des matchs de football et les cris de mon père devant son écran pouvaient casser cette dynamique monotone.

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Un mix entre Tsubasa et Slam Dunk, tu me mets du Space Brothers, je t’épouse direct!

Je prends le pop-corn et je suis!

Pop Corn GIF by WWE

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Ça va changer des dopés de Wrexham :smiley:

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Magnifique mise en bouche.
Je trouve les images magnifiques et pertinentes !

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cool une story japonaise

J’espère que celle-ci va durer, beaucoup arrêtent vite.
J’en avais lancé une y un moment, mais faire 2 story en même temps c’est trop

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J’en ai l’eau à la bouche ! Tes images sont vraiment sympa et complètent ton écrit je trouve :wink:

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Je suis curieux de lire la suite :slight_smile:

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@toopil Alors je pense que tu peux ranger la bague, car même si j’aime énormément Slam Dunk, on va en être loin question l’ambiance !! :grin:

@Sythax je ne vois pas de quoi tu veux parler … :face_with_hand_over_mouth:

@Dubois ravi que cela te plaise !!

@celiavalencia je compte essayer de la faire durer dans le temps, en alternant mes deux récits. C’est un projet que j’avais en tête depuis FM23, et j’avoue que maintenant que le Japon est jouable, et avec l’update adéquate, je peux enfin le faire.

@Pikouse merci beaucoup !!

@Rhino et bien la voici !!


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Chapitre 2 - Mon nom est Ozora, Tsubasa Ozora (partie 2)

2008
Lors de ma dernière année de lycée, mon père eut sa dernière mutation, à Osaka. C’est dans cette ville que j’ai passé mon diplôme de fin d’études, passant beaucoup de soirs au gakushû afin de pouvoir obtenir le meilleur classement. Fini pour moi le basket, c’était les cours avant tout !!
Finalement, après des heures de travail, j’ai obtenu mon Daigakenyugakehigun. Quel plaisir de voir la fierté de mes parents lorsque je l’ai reçu des mains du directeur !! Mon excellent classement me permis même de pouvoir obtenir l’université de mon choix, à savoir la Nippon Taiiku Daigaku de Tokyo, où je comptais poursuivre des études dans le management sportif.

2010
Mes deux premières années se passèrent bien, entre travail et découverte de la vie tokyoïte, jusqu’au jour où mon père m’appela. La cérémonie, le discours du moine bouddhiste, la crémation, tout cela disparut dans un tourbillon, pour ne me laisser qu’avec la peine d’avoir perdu ma mère.
Je continuais de manger, d’étudier, mais je n’étais plus qu’une coquille vide. Mon seul réconfort était de rendre visite à sa tombe au cimetière de Yanaka. Cette perte nous rapprocha, mon père et moi, et c’est en nous soutenant mutuellement que nous avons réussi à passer cette période de deuil. Je me mis même à suivre le football pour pouvoir passer plus de temps avec lui, et la vie continua.

2013
J’arrivais doucement à la fin de mon cursus universitaire, et je commençais à réfléchir à mon futur une fois mon diplôme de manager sportif en poche. J’avais effectué différents stages, au sein e différents clubs pour mettre en pratique mes apprentissages dans plusieurs sports : le baseball, avec chez les Yomiuri Giants, le basket au sein des Tokyo Apache, et même de football avec le Tokyo Verdy.
Mon cœur penchait tout de même vers le basket, et notamment le basket lycéen, mon premier amour sportif, celui qui avais bercé mon adolescence. C’était décidé, je deviendrais le meilleur coach d basket lycéen de l’histoire du Japon !!

2016
L’année qui suivi fût une année de relâchement. Fini les cours, j’étais un jeune homme libre et sans contraintes, au cœur d’une ville qui m’offrait les moyens de me divertir.
Mes journées se répétaient inlassablement selon le même schéma : je passais ma matinée à postuler dans des lycées et à faire des entretiens en visio, puis l’après-midi je rejoignais mon baito, travaillant dans un Kombini jusqu’à 22h. Le soir je rejoignais mes anciens camarades de promos pour faire la tournée des izakaya à descendre des bières.
Heureusement pour moi et mon foie, l’un des entretiens aboutit, et après une dernière visioconférence, le poste me fus attribué. Je fis donc mes valises direction Kyoto !!

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Eh bah allez, je monte dans le train ! :blush:
En espérant voir apparaître Olivier Atton ou Thomas Price :heart_eyes::fire:

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Chouette ! Une story sur le basket !

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J’embarque !
Le style d’écriture, et la présentation illustrée avec des photos polaroïds rendent vraiment bien.

Vivement la suite (et un plot twist ?)

Est-ce que Tsubasa Ozora va nous faire la présentation de ses bières japonaises préférées ? :beer:

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@CaptainAmericka Hérésie que ces noms français !! Parle-moi plutôt de Kojiro Hyuga, de Genzo Wakabayashi ou encore de Jun Misugi !!

@Sythax désolé de te décevoir, mais ce sera du foot !! :grin:

@Kyristepiu Merci beaucoup !! Pour les bières, faut voir ca avec @CaptainAmericka , mais il si connait plus en bières galloises lui … :grin:


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Chapitre 3 - Mon nom est Ozora, Tsubasa Ozora (partie 3)

2019
Lors de ma première année de coach, j’ai dû faire face a des difficultés que je n’avais pas prévu. Tout d’abord le kōtōgakkō dans lequel je me trouvais ce trouvais dans la périphérie de Kyoto, et je passais beaucoup de temps dans le métro. Ensuite, c’était un petit lycée, et l’équipe de basket ne comptait qu’une quinzaine de membres. Enfin, les infrastructures étaient vraiment vétustes.
Cependant, je ne me laissais pas abattre, et me mis au travail. Je planifiais les entrainements, j’organisais les rencontres, je motivais mes joueurs … Tout se passais bien, malgré des résultats encore médiocre J’étais motivé, je ne comptais pas mes heures… Et puis surtout, il y avais Akiko …

2020
Akiko était professeure de Sciences sociales et avait plusieurs de mes joueurs dans ses classes. Nous avons commencer par sympathiser, et une chose entrainant une autre, nous nous sommes mariés en Janvier 2020.
Le mois suivant, à la suite de la fermeture de tous les établissements scolaires du primaire et du secondaire pour au moins deux mois suite au Covid-19, les compétitions sportives lycéenne sont annulées sur toute l’année 2020. Mon établissement, me licencie, n’ayant plus aucune raison de me garder. C’est un gros coup dur, mais je ne cédais pas au désespoir, prenant un petit boulot en attendant la fin de cette pandémie, en espérant toujours poursuivre mon rêve, encouragé par ma femme.

2022
Les compétitions sportives reprirent en 2021, et je me mis activement à chercher un nouveau poste. Devant l’urgence financière, j’étais prêt à accepter n’importe quoi, et c’est ainsi que je me suis retrouvé assistant coach d’un lycée de Chiba, un établissement régulièrement qualifié pour le Koshien. Je comptais sur cette expérience pour me forger une réputation et devenir coach principal.Le coach de l’équipe était un homme de la vieille école, n’hésitant pas à abuser de châtiments corporels ou d’humiliation pour imposer son autorité sur nos jeunes joueurs. Un jour de match perdu, je le vis lever la main sur un jeune effrayé. Je l’en empêchais, mais en faisant cela, je signais la fin de ma carrière dans le baseball et le sport lycéen.

2023
La rumeur de mon comportement « violent Â» a rapidement fait le buzz, et je me retrouvais grillĂ© dans la profession. Akiko avais beau m’encourager, je dĂ©cidais que je devais rentrer dans le rang. Je demandais donc Ă  mon père d’intervenir en ma faveur, et il me trouva un poste dans son ancienne entreprise. Akiko demanda et obtint sa mutation, et nous dĂ©mĂ©nageâmes tous les deux Ă  Tokyo.
C’est ainsi que commença ma nouvelle vie de salaryman, entre le métro, dans lequel je finissais souvent mes nuits, le boulot, abrutissant, à compulser des statistiques sur ordinateur, et le dodo, exténué par des journées fades et répétitives, à rêver d’exploits sportifs, des fois au baseball, souvent au basket, et même parfois au football.

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Je t’aime quand tu dis ça. Jun Misugi, mon perso préféré avec le Saoudien Mark Owairan :heartpulse:

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Ok ! Mais pour le moment c’est les encore gagné :smiley:

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En lisant, on s’imagine vraiment au Japon ! :heart_eyes:

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@toopil on reconnait tout de suite le vrai fan !! :smiling_face_with_three_hearts:

@Sythax c’est vrai, mais on y arrive doucement …

@CaptainAmericka ravi que cela fasse cet effet, c’est l’un des buts recherché !!


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Chapitre 4 - Mon nom est Ozora, Tsubasa Ozora (partie 4)

avril 2023
Les évènements de la vie me rattrapèrent au mois d’Août 2023, quand je reçu un appel des urgences de l’University of Tokyo Hospital. Mon père venait d’y être admis. Je me précipitais, et le trouvais maigre et affaibli, allongé sur un lit. La honte me monta au visage, j’avais délaissé mon devoir filial à ne pas me rendre compte de la détérioration de sa santé !!
Le verdict était sans appel : cancer du pancréas, il lui restait au mieux cinq mois à vivre. D’un commun accord avec Akiko, et après avoir prévenu ma sœur, je demandais un congé sans solde afin d’accompagner mon père dans ses derniers moments, et nous l’installâmes le plus confortablement possible chez nous, afin de pouvoir veiller sur lui et qu’il ne soit pas seul.

juin 2023
Je passais beaucoup de temps avec mon père. Je l’écoutais parler de sa jeunesse, lui qui était né dans le Japon de l’après guerre. Il me raconta sa rencontre avec ma mère, la dureté de la vie d’ingénieur, loin de sa famille … J’avais pris tous les abonnements sportifs possible pour regarder au moins une rencontre de football par jour avec lui. Peu à peu je tombais amoureux de ce sport.
Ce qu’il préférait, c’était quand je l’emmenais déambuler sur les rives du fleuve Sumida, à la fin de la journée, quand la température était supportable. Nous regardions les jeunes du quartier disputer des parties de baseball ou de football improvisée sur les rives du fleuve. Voir ces scènes raviva la flamme qui était éteinte en moi, à son plus grand bonheur …

Aout 2023
Finalement, mon père nous quitta au début du mois d’Août 2023. Comme pour marquer sa mort, un typhon s’abattit sur la région trois jours durant. La cérémonie fût magnifique, beaucoup de ses anciens collègues ayant fait le déplacement.
Par la suite, j’installais sa photo à coté de celle de maman dans le butsudan familial, n’oubliant pas de leur rendre hommage tous les matins.
Après avoir longuement discuté avec ma femme, je décidais de retenter ma chance dans le monde du management sportif, afin d’honorer la mémoire de mon père. Seulement, fini le sport lycéen, fini le basket, je décidais de faire table rase et de partir vers un nouveau défi : le football !!

novembre 2023
Trois mois plus tard, j’étais toujours au même point. J’avais postulé auprès de tous les clubs des trois premières divisions, mais aucun poste n’était disponible, pas même celui d’ equipment manager !!
Malgré tout, j’essayais de garder le moral. Un élément qui y contribuait était mon repas hebdomadaire dans un bar à sushi du coté de Katsushika. J’avais pris l’habitude de parler avec un habitué du lieu de tout et de rien, mais surtout de football.
Il me racontait ses voyages pour voir des matchs partout dans le monde, nous discutions tactique, jeu, souvenirs de rencontre mĂ©morables. Un soir, au moment de partir, il me demanda mon numĂ©ro, car il vait un sujet important dont il voulait me parler. Je lui donnais, puis lui demanda son nom : « Je m’appelle YĹŤichi Takahashi … Â»

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Alors je suis pas expert en manga et donc, je suis allé faire une recherche !! C’est l’auteur de Olive & Tom c’est bien ça ? :heart_eyes:

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c’est magnifique ton début, je suis fan !

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C’est certains que c’est bien raconté , et les photos y contribuent

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C’est tellement bien écrit que tu me laisses sur la fin. Et je persiste, les images sont tellement belles et bien choisies. Tu gères le prompts IA toi ^^

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