Je me retrouvais souvent dans notre jardin, un gant à la main, avec ma sœur ainée Yumi qui me lançait des balles après l’école, pendant que maman s’occupait de la maison, en attendant le retour de son mari, exemple type du salaryman japonais, malgré les différents poster de football qui ornait son bureau d’ingénieur. Bref, notre vie à Kyoto était douce pour le petit garçon que j’étais. Le métier d’ingénieur télécom de mon père nous poussa à déménager régulièrement par la suite, jusqu’à nous établir à Nagoya, ville où je fis mon entrée au collège. Je me rappelle les yeux brillants d’émotion de ma mère en me regardant quitter la maison, impeccable dans mon uniforme d’écolier, avec mon magnifique randoseru flambant neuf.
Au collège, je me découvris une passion pour un nouveau sport, le basketball, et je fis également face aux premières moqueries en lien avec mon patronyme, notamment lorsque les cours de sport avait lieu sur le terrain de football, où mon incapacité à frapper dans le ballon faisait rire mes camarades, et au grand désarroi de mon père quand il le constata de ses yeux lors du festival du collège. Le lycée marqua plusieurs changements. Tout d’abord, la découverte d’une nouvelle ville, puisque nous habitions à ce moment à Hiroshima, mais surtout le fait que je pris près de 30 centimètres pour atteindre le mètre 84 !! Je me fis rapidement une place dans l’équipe de basket du lycée, et je remportais même le championnat régional de Chūgoku, même se passais l’essentiel de mon temps sur le banc.
Ma vie se déroulait donc doucement, entre le lycée, le basket, et la vie de famille. Les parents menaient leurs vies routinière, et seules les retransmissions des matchs de football et les cris de mon père devant son écran pouvaient casser cette dynamique monotone.
Un mix entre Tsubasa et Slam Dunk, tu me mets du Space Brothers, je t’épouse direct!
Je prends le pop-corn et je suis!
Ça va changer des dopés de Wrexham
Magnifique mise en bouche.
Je trouve les images magnifiques et pertinentes !
cool une story japonaise
J’espère que celle-ci va durer, beaucoup arrêtent vite.
J’en avais lancé une y un moment, mais faire 2 story en même temps c’est trop
J’en ai l’eau à la bouche ! Tes images sont vraiment sympa et complètent ton écrit je trouve
Je suis curieux de lire la suite
@toopil Alors je pense que tu peux ranger la bague, car même si j’aime énormément Slam Dunk, on va en être loin question l’ambiance !!
@Sythax je ne vois pas de quoi tu veux parler …
@Dubois ravi que cela te plaise !!
@celiavalencia je compte essayer de la faire durer dans le temps, en alternant mes deux récits. C’est un projet que j’avais en tête depuis FM23, et j’avoue que maintenant que le Japon est jouable, et avec l’update adéquate, je peux enfin le faire.
@Pikouse merci beaucoup !!
@Rhino et bien la voici !!

Finalement, après des heures de travail, j’ai obtenu mon Daigakenyugakehigun. Quel plaisir de voir la fierté de mes parents lorsque je l’ai reçu des mains du directeur !! Mon excellent classement me permis même de pouvoir obtenir l’université de mon choix, à savoir la Nippon Taiiku Daigaku de Tokyo, où je comptais poursuivre des études dans le management sportif.

Je continuais de manger, d’étudier, mais je n’étais plus qu’une coquille vide. Mon seul réconfort était de rendre visite à sa tombe au cimetière de Yanaka. Cette perte nous rapprocha, mon père et moi, et c’est en nous soutenant mutuellement que nous avons réussi à passer cette période de deuil. Je me mis même à suivre le football pour pouvoir passer plus de temps avec lui, et la vie continua.

Mon cœur penchait tout de même vers le basket, et notamment le basket lycéen, mon premier amour sportif, celui qui avais bercé mon adolescence. C’était décidé, je deviendrais le meilleur coach d basket lycéen de l’histoire du Japon !!

Mes journées se répétaient inlassablement selon le même schéma : je passais ma matinée à postuler dans des lycées et à faire des entretiens en visio, puis l’après-midi je rejoignais mon baito, travaillant dans un Kombini jusqu’à 22h. Le soir je rejoignais mes anciens camarades de promos pour faire la tournée des izakaya à descendre des bières.
Heureusement pour moi et mon foie, l’un des entretiens aboutit, et après une dernière visioconférence, le poste me fus attribué. Je fis donc mes valises direction Kyoto !!
Eh bah allez, je monte dans le train !
En espérant voir apparaître Olivier Atton ou Thomas Price
Chouette ! Une story sur le basket !
J’embarque !
Le style d’écriture, et la présentation illustrée avec des photos polaroïds rendent vraiment bien.
Vivement la suite (et un plot twist ?)
Est-ce que Tsubasa Ozora va nous faire la présentation de ses bières japonaises préférées ?
@CaptainAmericka Hérésie que ces noms français !! Parle-moi plutôt de Kojiro Hyuga, de Genzo Wakabayashi ou encore de Jun Misugi !!
@Sythax désolé de te décevoir, mais ce sera du foot !!
@Kyristepiu Merci beaucoup !! Pour les bières, faut voir ca avec @CaptainAmericka , mais il si connait plus en bières galloises lui …

Cependant, je ne me laissais pas abattre, et me mis au travail. Je planifiais les entrainements, j’organisais les rencontres, je motivais mes joueurs … Tout se passais bien, malgré des résultats encore médiocre J’étais motivé, je ne comptais pas mes heures… Et puis surtout, il y avais Akiko …

Le mois suivant, à la suite de la fermeture de tous les établissements scolaires du primaire et du secondaire pour au moins deux mois suite au Covid-19, les compétitions sportives lycéenne sont annulées sur toute l’année 2020. Mon établissement, me licencie, n’ayant plus aucune raison de me garder. C’est un gros coup dur, mais je ne cédais pas au désespoir, prenant un petit boulot en attendant la fin de cette pandémie, en espérant toujours poursuivre mon rêve, encouragé par ma femme.


C’est ainsi que commença ma nouvelle vie de salaryman, entre le métro, dans lequel je finissais souvent mes nuits, le boulot, abrutissant, à compulser des statistiques sur ordinateur, et le dodo, exténué par des journées fades et répétitives, à rêver d’exploits sportifs, des fois au baseball, souvent au basket, et même parfois au football.
Je t’aime quand tu dis ça. Jun Misugi, mon perso préféré avec le Saoudien Mark Owairan
Ok ! Mais pour le moment c’est les encore gagné
En lisant, on s’imagine vraiment au Japon !
@toopil on reconnait tout de suite le vrai fan !!
@Sythax c’est vrai, mais on y arrive doucement …
@CaptainAmericka ravi que cela fasse cet effet, c’est l’un des buts recherché !!

Le verdict était sans appel : cancer du pancréas, il lui restait au mieux cinq mois à vivre. D’un commun accord avec Akiko, et après avoir prévenu ma sœur, je demandais un congé sans solde afin d’accompagner mon père dans ses derniers moments, et nous l’installâmes le plus confortablement possible chez nous, afin de pouvoir veiller sur lui et qu’il ne soit pas seul.

Ce qu’il préférait, c’était quand je l’emmenais déambuler sur les rives du fleuve Sumida, à la fin de la journée, quand la température était supportable. Nous regardions les jeunes du quartier disputer des parties de baseball ou de football improvisée sur les rives du fleuve. Voir ces scènes raviva la flamme qui était éteinte en moi, à son plus grand bonheur …

Par la suite, j’installais sa photo à coté de celle de maman dans le butsudan familial, n’oubliant pas de leur rendre hommage tous les matins.
Après avoir longuement discuté avec ma femme, je décidais de retenter ma chance dans le monde du management sportif, afin d’honorer la mémoire de mon père. Seulement, fini le sport lycéen, fini le basket, je décidais de faire table rase et de partir vers un nouveau défi : le football !!

Malgré tout, j’essayais de garder le moral. Un élément qui y contribuait était mon repas hebdomadaire dans un bar à sushi du coté de Katsushika. J’avais pris l’habitude de parler avec un habitué du lieu de tout et de rien, mais surtout de football.
Il me racontait ses voyages pour voir des matchs partout dans le monde, nous discutions tactique, jeu, souvenirs de rencontre mémorables. Un soir, au moment de partir, il me demanda mon numéro, car il vait un sujet important dont il voulait me parler. Je lui donnais, puis lui demanda son nom : « Je m’appelle Yōichi Takahashi … »
Alors je suis pas expert en manga et donc, je suis allé faire une recherche !! C’est l’auteur de Olive & Tom c’est bien ça ?
c’est magnifique ton début, je suis fan !
C’est certains que c’est bien raconté , et les photos y contribuent
C’est tellement bien écrit que tu me laisses sur la fin. Et je persiste, les images sont tellement belles et bien choisies. Tu gères le prompts IA toi ^^