:storyred: :s1: đŸ‡Ș🇾 :ibiza: TSLP - I - Crespo Ă  la conquĂȘte d'Ibiza

AMAdeo salvo présente le projet ibiza.

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Ibiza, ses plages, sa vie nocturne, ses stars qui viennent se dĂ©tendre durant la saison estivale. Au milieu des boĂźtes de nuits et des WAGS en tenues lĂ©gĂšres profitant du soleil paradisiaque des BalĂ©ares, un club de foot est en train d’enfoncer les portes avec un objectif : atteindre Ă  terme la Liga. Entre la recrue star Marco Borriello devenue entre temps directeur sportif, un ancien prĂ©sident du Valencia CF et les palmiers, prĂ©sentation de la UD Ibiza, petit qui se voit dĂ©jĂ  comme un grand.

Ibiza a fait parler d’elle l’an passĂ© et pour une fois ce n’est pas liĂ© Ă  ses diverses boĂźtes de nuit qui regorgent d’inventivitĂ© pour attirer des oiseaux de nuit dans leur locaux. Pour la premiĂšre fois depuis bien longtemps, peut-ĂȘtre mĂȘme pour la premiĂšre fois depuis 70 ans, c’est le football qui a servi de caisse de rĂ©sonance pour l’üle des BalĂ©ares. Entre l’achat d’une place en Segunda B pour un club fondĂ© depuis 2015 et l’arrivĂ©e de l’international italien Marco Borriello, retour sur un projet pharaonique portĂ© par Amadeo Salvo, un ancien prĂ©sident du Valencia CF.

Ibiza, mondialement connue mais sans club de foot de haut niveau

L’idĂ©e de dĂ©part est simple : Ibiza est un marque internationale, connue et reconnue partout sur le globe mais ne disposant pas de club de football de haut niveau. MĂȘme sans ĂȘtre un clubbeur, tout le monde connaĂźt cet endroit, sa vie nocturne et ses plages paradisiaque. Chaque Ă©tĂ©, des milliers de personnes posent leurs valises pour profiter de la vie tranquille des BalĂ©ares et des autres plaisirs de la vie. L’idĂ©e d’Amadeo Salvo, ancien prĂ©sident du Valencia CF qui a amenĂ© Peter Lim dans la capitale du Turia, est alors de se servir de cette aura pour dĂ©velopper un club de football et le porter jusqu’en Liga.

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« Ibiza est l’une des marques les plus puissantes au monde. Imaginez l’équipe d’Ibiza en Liga par rapport Ă  ce qu’est, par exemple, Villarreal. Vous investiriez plutĂŽt ici que lĂ -bas non ? C’est ce que nous avons dĂ©cidĂ© et sera bon pour tout le monde ». Amadeo SALVO, la langue dĂ©jĂ  bien pendue.

Ibiza centralise Ă©normĂ©ment de monde et de trĂšs nombreuses affaires liĂ©es au football sont signĂ©es dans ce trĂšs bel endroit, proximitĂ© entre les diffĂ©rents acteurs oblige. Pourtant, l’histoire du foot Ă  Ibiza est faible voire inexistante. Jamais un club de haut niveau n’a rĂ©ussi Ă  se construire ici. Depuis 70 ans, de trĂšs nombreuses formations sont créées puis portĂ©es disparues Ă  cause de problĂšmes financiers ou d’investisseurs peu scrupuleux.

La UD Ibiza, le nouveau projet d’envergure d’Amadeo Salvo

L’homme qui est en train de secouer la fourmiliĂšre du football espagnol n’est pas un inconnu dans le milieu. Natif de Valence, Amadeo Salvo est un entrepreneur qui a Ă©tĂ© prĂ©sident du club che entre 2013 Ă  2015. TrĂšs populaire, il a menĂ© une guerre sans merci avec Bankia, un consortium bancaire basĂ© Ă  Madrid qui a tentĂ© de faire couler le club par des paiements quasi-lĂ©onins. C’est aussi lui qui s’est entourĂ© du duo Roberto Ayala-Franciso Rufete pour tout l’aspect sportif avant qu’il ne ramĂšne Peter Lim Ă  Mestalla. Face Ă  l’insistance du magnat singapourien de tout changer, notamment d’installer Nuno Espirito Santo alors qu’il avait promis publiquement de conserver Juan Antonio Pizzi, Salvo a donnĂ© sa dĂ©mission. DĂšs juillet 2015, il dĂ©barque Ă  Ibiza.

Il a alors deux solutions : soit crĂ©er un club de toute piĂšces soit reprendre un club dĂ©jĂ  existant. Il se rend au siĂšge de la fĂ©dĂ©ration locale et jette son dĂ©volu sur la UD Ibiza-Eivissa, club disparu depuis longtemps, avec un projet simple : faire de lui un club professionnel en une dizaine d’annĂ©es. Il est conscient que ce projet est trĂšs ambitieux et qu’il n’a clairement pas choisi le plus simple mais il rĂ©sume sa pensĂ©e en une phrase de Robert Louis Stevenson : « Le plus important n’est pas la destination, mais le voyage ». C’est un choix tout sauf anodin pourtant. Il est bien plus simple de reprendre un club que d’en crĂ©er un de toutes piĂšces et Salvo est un homme pressĂ©.

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« Construire une équipe est facile, construire un club est trÚs compliqué, à tous les niveaux »

Amadeo SALVO
, la langue déjà bien pendue.

Reprise en 2015, la UD Ibiza-Eivissa n’a pas vraiment d’histoire et n’existait plus officiellement depuis 4 ans. Amadeo Salvo et ses frĂšres l’ont sorti de son sommeil forcĂ© en payant la dette de 50 000 euros du club. Un premier chĂšque avant beaucoup d’autres pour aider son bĂ©bĂ© Ă  arriver lĂ  oĂč il veut. Actuellement en Segunda B (la D3 espagnole) le club n’a pas officiellement gagnĂ© le droit de militer Ă  ce niveau. AprĂšs s’ĂȘtre extirpĂ©e des divisions rĂ©gionales, la UD a jouĂ© les barrages d’accession en Segunda B face Ă  l’AtlĂ©tico Levante, la B des Granotas. Sauf que cette finale, le club insulaire l’a perdue. Un premier Ă©chec, vite surmontĂ©.

Comme l’explique le nouveau boss d’Ibiza : « Quand une porte se ferme, une fenĂȘtre s’ouvre » . Et cette nouvelle ouverture, c’était la rĂ©trogradation en Tercera de Lorca, relĂ©guĂ© en Segunda B mais incapable d’honorer cette nouvelle place Ă  cause de problĂšmes financiers. Cette place laissĂ©e vacante est mise en vente par la FĂ©dĂ©ration espagnole. Contre un chĂšque de presque un demi-million d’euros, la UD Ibiza la rĂ©cupĂšre et est donc promue au 3e Ă©chelon national. Un niveau jamais atteint ou presque par un club d’Ibiza avec ce tout nouveau club, (re)créé en 2015. Il y a de ça quelques annĂ©es, la Peña Deportiva avait atteint la Segunda B sans la marquer de son empreinte.

Amadeo Salvo n’hĂ©site pas Ă  trancher dans le vif et Ă  sortir le chĂ©quier pour franchir plus vite les Ă©tapes. Il a par exemple usĂ© 7 entraĂźneurs en un an et demi
 Hernan Crespo vient d’ĂȘtre nommĂ© en remplacement de Pablo Alfaro qui avait gĂ©rer la saison passĂ©e en maintenant le club en Segunda B. Lors de son achat de place pour jouer en Segunda B, thĂ©oriquement la UD Ibiza aurait dĂ» militer dans le groupe III sauf que Lorca appartient au groupe IV, ce qui contraint le repreneur Ă  disputer le championnat qui couvre toute la partie sud et sud-est de la pĂ©ninsule. Ce qui entraĂźne des dĂ©placements bien plus long pour l’effectif et des coĂ»ts de fonctionnement bien plus importants. Mais la situation ne coupe pas l’ambition du nouveau patron du football local.

L’objectif du club est clairement la premiĂšre partie de tableau. Sur le marchĂ© des transferts, Ibiza fait aussi parler puisque avant de rĂ©cupĂ©rer Marco Borriello l’an passĂ©, la UD avait signĂ© Sergio Cirio, mĂȘme si c’est davantage son club de provenance, AdelaĂŻde Victory en Australie, que son niveau qui a dĂ©frayĂ© la chronique.

Marco Borriello, pour comprendre pourquoi ce projet est intéressant

L’arrivĂ©e de Marco Borriello, international italien, a lĂ©gitimement fait parler. L’attaquant reste un joueur performant et encore capable de jouer les premiers rĂŽles dans une Ă©quipe de premiĂšre division mais, forcĂ©ment, un bomber de cet acabit qui rejoint un tout jeune club promu en Segunda B, ça interroge. On a dĂ©jĂ  pu le voir avec Pablo Osvaldo, de nombreux joueurs en ont marre du rythme et de tout ce qui gravite autour du football moderne. Des choix comme ceux-ci, des joueurs qui pensent d’abord Ă  leur qualitĂ© de vie avant de voir l’intĂ©rĂȘt sportif, vont sĂ»rement se multiplier.

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« L’ambition de la direction m’a tout de suite plus et le cadre est plus qu’agrĂ©able. J’ai apprĂ©ciĂ© mes quelques mois ici, et je suis ravi de pouvoir me reconvertir en directeur sportif en collaboration avec Don Salvo, l’arrivĂ©e de Crespo est un vrai coup de boost pour notre projet.»

Marco BORRIELLO
, le trĂšs ambitieux directeur sportif du club insulaire.

Cette explication peut ĂȘtre valable pour de nombreux joueurs usĂ©s par le foot business. Bien qu’Ibiza n’ait pas l’ambition de s’en extirper, vivre dans un endroit paradisiaque rend le quotidien d’un sportif de haut niveau bien plus doux. On a pu le voir notamment avec Kevin Prince Boateng qui s’est relancĂ© Ă  Las Palmas, aux Canaries. Le Napolitain a eu une vie compliquĂ©e : il a perdu son pĂšre trĂšs jeune, a Ă©tĂ© arrachĂ© Ă  un quartier nocif pour faire ses classes loin de sa famille. AprĂšs un dĂ©but de carriĂšre poussif et des problĂšmes extra-sportifs, il a mĂȘme failli perdre l’usage de sa jambe Ă  cause d’une blessure mal soignĂ©e.

Ibiza n’est pas une ville, c’est une Ăźle. Le club que dĂ©tient Amadeo Salvo et qui vient de monter en Segunda B est basĂ© Ă  Eivissa. Descendant d’un club qui voit son hĂ©ritage disputĂ© par deux clubs, la UD et le CD Ibiza, fautes d’archives expliquant quelles Ă©quipes ont le droit de se dire hĂ©ritiĂšres du club historique, le flou perdure.

LĂ  oĂč cet hĂ©ritage est intĂ©ressant c’est pour le stade, Can Misses. Il y a encore quelques mois, les deux clubs se le partageaient. Vu l’avance dont dispose maintenant la UD, elle est la seule Ă  s’en servir. De forts investissements sont pratiquĂ©s par le club pour dĂ©velopper les infrastructures. Sergio Cirio, a mĂȘme dit qu’il n’y avait pas tant de diffĂ©rences que çela entre ce qu’on voyait en Australie dans le monde pro et ce que proposait le club d’Amadeo Salvo.

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« Quelque chose de grand va se passer ici. C’est un endroit magique ! BientĂŽt, il y aura aussi une Ă©quipe forte et Ibiza deviendra le Los Angeles en Europe. Les liaisons aĂ©riennes vous permettent d’atteindre rapidement toutes les plus grandes villes d’Europe et d’acheter les personnes les plus riches du monde. Il y a tout ce dont vous avez besoin pour vous amuser et puis juste un peu d’isolement. Il y a le silence, la mer et c’est tout. Je suis amoureux de ma maison, mais chaque jour je dĂ©couvre de grands endroits nouveaux »
Marco BORRIELLO
.

Ce nom plutĂŽt connu en Australie (il a disputĂ© prĂšs de 100 matches avec AdelaĂŻde) Ă©tait la premiĂšre signature prestigieuse du club alors en Tercera avant l’arrivĂ©e de Borriello. C’est surtout lĂ -dessus que Salvo fonde son projet : avoir un club bling bling pour coller Ă  l’image d’Ibiza. Bien sĂ»r, l’objectif n’est pas de sĂ©duire seulement les touristes de passage pour remplir le stade. Mais plaire et faire parler permet de vendre des maillots par exemple en Angleterre ou en Allemagne oĂč Ibiza est prisĂ©e. La UD dispose d’un compte Twitter dans la langue de Shakespeare et mĂȘme en arabe quand certains clubs de Liga n’en ont pas.

Amadeo Salvo ne se contente pas de plaire aux potentiels clients fortunĂ©s de passage sur l’üle. Par exemple, il milite fortement pour un amĂ©nagement de l’aĂ©roport d’Ibiza pour permettre des vols plus tard vers Palma de Mallorca et la pĂ©ninsule. Cette proposition permettrait la tenue de matchs Ă  des horaires dĂ©cents (la UD joue principalement Ă  la mi-journĂ©e) et faciliterait le transport des supporters du club et des adversaires. A l’heure actuelle, le dernier vol est bien souvent Ă  18h, ce qui oblige le club Ă  tenir ses matchs tĂŽt dans la journĂ©e pour permettre aux Ă©quipes adverses d’ĂȘtre sur place et de pouvoir rentrer dans la journĂ©e. Des horaires qui ne favorisent pas non plus le remplissage d’un stade qui sonne trĂšs souvent creux.

Actuellement, les places sont gratuites pour les matchs mais un abonnement existe qui ouvre le droit Ă  diffĂ©rents avantages. La saison passĂ©e, la UD disposait de 1300 abonnĂ©s mais seulement 800 Ă©taient prĂ©sents physiquement sur Ibiza Ă  l’annĂ©e. Une preuve que le club a fort intĂ©rĂȘt Ă  se dĂ©velopper autant localement qu’internationalement.

Le projet de l’ancien prĂ©sident du Valencia CF est global et il n’hĂ©site pas Ă  sortir le chĂ©quier pour permettre Ă  son club de continuer Ă  progresser. La signature de Hernan Crespo fait dĂ©finitivement basculer le club dans une autre dimension mĂ©diatique, en attendant les rĂ©sultats sportifs. Mal en point en championnat, la montĂ©e en Segunda est obligatoire pour continuer de rĂȘver. Une chose est certaine : avoir un club estampillĂ© Ibiza en Liga, ça aurait une sacrĂ©e gueule.

10 « J'aime »

Toujours aussi plaisant a lire :wink:
Tu aurai pu prendre un club Asiatique :slight_smile:
Bonne chance dans cette aventure oĂč tu va cartonner tous le monde :slight_smile:

L’Asie, l’Afrique et l’AmĂ©rique du Nord dans FM concrĂ©tement c’est pas ma came :sac:

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Effectivement :sac: Bonne chance ! on veut des meufs

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Je me marre depuis le début :joy:

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Je suivrais ça avec attention :wink:

Je plussoie ! Sinon, pouce rouge !

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ça va zouker !

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Bonne chance dans ce challenge, mais je ne doute pas de ta réussite :wink:

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@Groot

Cest un peu bizarre de promettre des « avantage » au abonnĂ©s quand mĂȘme :ok_hand:

Petite Bite :sweat_smile:

Dixit le mec qui a retiré les rÚgles de championnat de la MLS dans son RDP
 :siffle:

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:ibiza: réponses aux lecteurs

Merci l’ami, on va vite voir ce qu’on peut faire avec ce club. Y’aura quelques Ă©pisodes qui vont te plaire je pense mais je ferais pas du @Mark non plus. Je laisse les belles en latex au patron russe.

Oui tu Ă©tais dans la confidence, tu vois je t’avais dit qu’ils trouveraient pas :hoho:

Ça restera un rĂ©cit foot :roll_eyes:

J’espĂšre, au dĂ©but ça va pas forcĂ©ment ĂȘtre facile de recruter mais j’y crois.

C’est leur fonctionnement IRL, mais je sais pas vraiment par quoi ça se traduit.

Dit il, je laisse @Akasha te répondre ci-dessous :sac:

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Je ne sais pas pourquoi je sentais que ça allait ĂȘtre l’Espagne :D, bonne chance dans la ville du clubing :smiley:

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Faudra pas que l’extrasportif prennent le dessus du sportif à Ibiza lol

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Exactement ! :joy:

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Le patron russe a le bras long, et le Tsar encore plus, alors fais gaffe de ne pas violer le copyright(c) de mes storys si tu ne veux pas terminer froid sur une banquette de discothùque aprùs avoir bu un gaspacho au Polonium
 :wink:

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Contrainte de la partie : ne recruter que des joueurs connus pour faire sacrĂ©ment la fĂȘte :smiley: Ca va Neymar a l’air de ce style lĂ  ^^

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Je vous oublie pas juste je travaille ma prez encore :sac:

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Ce faux espoir quand j’ai vu que t’avais mis un nouveau msg :sac:

Ce soir ça devrait ĂȘtre bon :wink:

Réponses aux lecteurs

:hoho: Bien jouĂ© si tu l’avais devinĂ© car j’ai pas fait beaucoup de passages en Espagne ces derniĂšres annĂ©es.

Je sais pas encore totalement comment je vais écrire ça mais je vais essayer de méler les deux.

Le but restera de tout gagner :sac:

La mise en forme devrait te plaire mon bro, on va essayer d’innover mate le post en dessous.

:sac:

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