:storyblue: :s5: 🇧đŸ‡Ș Tom Van Aert - Der Weg der Herrlichkeit :germany:

J’ai scroll jusqu’en bas en fermant les yeux pour ne pas ĂȘtre spoil, juste pour dire que c’est la story qui me marque le plus pour l’instant ! Je suis vraiment dedans, j’ai envie de l’imprimer et de la lire tranquillement demain en prenant une petite Leffe blonde au bar.

Chapeau !

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Toujours aussi bon

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RĂ©ponses aux lecteurs

@Branskov : Merci beaucoup pour ton commentaire :slight_smile:
@kevos : Merci, je m’applique :wink:




2022-09-02T22:00:00Z


A l’occasion de la Ligue des Nations, nous nous rendons en Ukraine pour un match, disons le, peu important. En effet, se qualifier pour la suite de cette compĂ©tition, c’est bien. Mais le vĂ©ritable objectif est la Coupe du monde qui dĂ©butera en novembre. Autant dire que le coach fait largement tourner pour tester ses possibilitĂ©s, surtout que c’est l’Italie que nous rencontrons dans quelques jours. Mais cette fois-ci, je suis bien titulaire, en soutien de l’éternel Dries Mertens.


3septembre22


Il n’y a pas Ă  dire, cette rencontre est d’un ennui total. DĂšs le dĂ©but, les ukrainiens ferment le jeu en se repliant dans leur camp. Difficile de faire quelque chose d’intĂ©ressant offensivement parlant quand on se retrouve face Ă  dix joueurs repliĂ©s dans les trente derniers mĂštres. Nos diverses offensives tombent Ă  l’eau. Cela Ă©nerve rapidement mes coĂ©quipiers, ce qui fait que nous nous montrons plus individualiste. Chacun veut ĂȘtre celui qui dĂ©livre nos supporters et y va de sa tentative d’incursion. Mais rien n’y fait.

Evidemment, Ă  la pause, nous nous faisons allumer par le coach. Autant dire qu’il est furieux de ce que nous proposons. Nous gardons tous la tĂȘte basse. Il a raison, c’est par le collectif que nous pourrons trouver la faille. Nous le savons bien, mĂȘme si nous ne l’appliquons pas pour l’instant.

De retour sur la pelouse, nous suivons les consignes du coach. DĂšs la reprise du jeu, je rĂ©cupĂšre la balle et oriente le jeu sur la droite en deux touches trĂšs rapide. Quelques secondes aprĂšs, je reçois de nouveau le ballon. Je lĂšve la tĂȘte. Je vois Eden Hazard dĂ©marquĂ© sur la gauche mais en mĂȘme temps, un appel de notre latĂ©ral droit. En m’appuyant sur Eden pour un une-deux rapide, je sĂšme le flou dans la dĂ©fense adverse et libĂšre plus d’espace pour Castagne Ă  qui j’adresse un long ballon. Son centre, bien que parfait ne nous permettra pas d’ouvrir le score, Dries Mertens dĂ©vissant sa reprise de volĂ©e. Qu’importe, ce mouvement rapide nous donne le ton et la direction Ă  prendre.

A l’heure de jeu, sur un corner jouĂ© rapidement par Eden, je rĂ©cupĂšre le cuir, slalome entre deux joueurs avant de tromper le portier local d’un pointu. C’est pas mon plus beau but mais il nous permet de prendre la main.

Nous continuons de pousser. Mais nos adversaires refusent le jeu et se replient encore plus dans un bloc compact difficile Ă  faire bouger. Si leur jeu offensif ne vaut rien, on ne peut que s’incliner devant la tĂ©nacitĂ© et la gĂ©nĂ©rositĂ© dans l’effort dans le secteur dĂ©fensif.

Rien n’évoluant, Wesley Sonck me fait sortir Ă  la 75e, au profit de Dennis Praet. Je tape dans les mains du joueur de Bruges et m’installe sur le banc Ă  cĂŽtĂ© de mon coĂ©quipier en club, Leander Dendoncker.


2022-09-04T22:00:00Z


Il est 20h30 lorsque je retrouve enfin ma chambre aprĂšs une longue journĂ©e rythmĂ©e par les sĂ©ances d’entraĂźnements et les Ă©vĂ©nements pour nos sponsors. Je suis lessivĂ©, littĂ©ralement.

Je me laisse tomber sur le lit. AprĂšs quelques minutes Ă  fixer le blanc du plafond, j’étend mon bras gauche pour attraper mon tĂ©lĂ©phone qui traĂźne sur la table de nuit depuis le matin. J’ai quelques messages, dont plusieurs de Sara.


sept22


Seul sur mon lit, je souris. Je manque Ă  Sara, sinon elle ne me ferait pas de messages, puis, elle m’invite quand mĂȘme Ă  venir voir son appartement. Peut ĂȘtre que c’est juste moi qui m’emballe mais je le vois, je l’interprĂšte comme un signe positif de sa part.

Sur ces réflexions, le sommeil me gagne rapidement.


2022-09-05T22:00:00Z


Ayant ressenti une gĂȘne Ă  l’échauffement, c’est Dennis Praet qui prend ma place pour cette rencontre face Ă  l’Italie, chez nous, dans notre stade Roi Baudoin.


6septembre22


Autant le dire tout de suite, nous dĂ©livrons une des prestations les plus insipides depuis que Sonck est sĂ©lectionneur de la Belgique. Pendant 75 minutes, il ne se passera strictement rien. Le jeu sera terne, triste, sans mouvement, bref peu inspirĂ©. MalgrĂ© les grands gestes du coach depuis la touche, rien n’y fait. Lot de consolation, c’est la mĂȘme chose en face. A croire qu’aucune des deux Ă©quipes n’a vraiment envie de disputer cette rencontre.

A 10 minutes du terme de la rencontre, je fais mon entrĂ©e en jeu, Ă  la place de mon remplaçant, blessĂ©. J’ai toujours une lĂ©gĂšre gĂšne dans la cheville gauche, prĂ©sente depuis l’échauffement, mais je mens au staff en disant que je me sens de nouveau en pleine forme.

AprĂšs avoir claquĂ© la main de Dennis et Ă©coutĂ© les consignes du coach, je trottine pour prendre place. Nous avons un coup franc et c’est Ă  moi de le botter. Je me positionne, lĂšve la tĂȘte, voit une main se lever derriĂšre un paquet de joueur, et au sifflet, m’élance et frappe un ballon enroulĂ© qui lobe tout le monde pour trouver la personne Ă  qui appartient cette main. Zinho Vanheusden s’élĂšve et donne un coup de casque mais le cuir file au dessus.
Dommage me dis-je.

Pendant les minutes restantes, j’essaye de mettre plus de vie dans le secteur offensif et d’inquiĂ©ter nos adversaires. Mais sans succĂšs. Dommage, ce n’est pas aujourd’hui que j’inscrirai mon 13e but avec le maillot des diables.


2022-09-09T22:00:00Z


A l’instar de la derniĂšre rencontre avec les Diables rouges, je dĂ©bute ce dĂ©placement Ă  Berlin sur le banc, supplĂ©Ă© par Hannes Wolf. Dans quelques jours, nous accueillons la Juventus, nous devons ĂȘtre au meilleur de notre forme.

10septembre22

Surement perturbĂ© par les nombreux changements au sein du onze, mes coĂ©quipiers peinent Ă  progresser du contenu de qualitĂ©. Le jeu de passe est imprĂ©cis, il n’y a pas beaucoup de mouvement, pas de dĂ©passement de fonction. Philipp Lahm, habituellement calme, semble furieux. Il fait les cent pas le long de la ligne de touche.

Les consignes donnĂ©es Ă  la mi-temps ne font pas spĂ©cialement Ă©voluer les choses. Surtout qu’en face, les locaux commencent Ă  se montrer plus hardi, comprenant sans doute que nous ne sommes pas au top, loin de lĂ .

A la 70e minute de jeu, Philipp Lahm se dĂ©cide enfin Ă  me faire monter au jeu. C’est Yorbe, dĂ©cevant aujourd’hui, qui me cĂšde sa place.

«Vas y, donne tout» me dit-il en me donnant l’accolade.

J’acquiese d’un hochement de tĂȘte et trottine pour rejoindre ma position. Aujourd’hui, je vais Ă©voluer en pointe, une place inhabituelle pour moi. Mais bon, c’est le choix du coach, j’ai pas Ă  le discuter.

Mais ce ne sera pas concluant. Je suis contraint de redescendre chercher le ballon, dĂ©sertant ainsi le front, sans pour autant ĂȘtre supplĂ©Ă© par un autre joueur offensif dĂ©zonant.

Lorsque l’arbitre siffle la fin de la rencontre, je me laisse tomber sur la pelouse. Match nul, je dĂ©teste ça. Une dĂ©faite, si tu t’es battu comme tu dois, tu ne peux la regretter, parce que tu es simplement tombĂ© sur une Ă©quipe plus forte Ă  ce moment. Mais un partage, c’est plus insidieux. Est ce que nous n’aurions pas pu faire mieux ? Comment n’avons pas pu ĂȘtre en capacitĂ© d’en mettre au moins un Ă  fond ?

En tout cas, je sais que nous aurions pu, nous aurions du faire quelque chose. Et ça, ça me met en colÚre.


2022-09-13T22:00:00Z


Nous lançons notre campagne europĂ©enne par la rĂ©ception de la Juventus. DĂ©buter par une rencontre pareille, c’est assez impressionnant. Et dire que CR7 est toujours lĂ . Rien que l’évoquation de son nom fait frĂ©mir les meilleurs dĂ©fenseurs. Mais pas question de se laisser gagner par la peur. Nous voulons, nous devons l’emporter.


14septembre22


Tout commence mal lorsque nous encaissons un but limite gag sur phase arrĂȘtĂ©. Au moment oĂč le ballon arrive dans la surface, je ne sais trop comment, mais tout le monde s’écarte, laissant seul au point de penalty un visiteur qui n’hĂ©site pas Ă  une seule seconde Ă  fusiller Ă  bout portant notre gardien.

AprĂšs quelques minutes de flottement, nous commençons Ă  nous montrer plus dangereux, multipliant les mouvements, principalement sur les ailes. Mais rien n’y fait. Le portier adverse se montre intraitable et sort quelques superbes arrĂȘt, notamment sur une frappe rageuse de Werner.

Lors de la seconde mi-temps, les italiens commencent enfin Ă  reculer et Ă  commettre des erreurs. De plus, en plus, nous mettons la pression sur le camp des visiteurs, jusqu’à la 51e minute. AprĂšs avoir obtenu un corner grĂące Ă  une de mes frappes, bottĂ© par Forsberg, je rĂ©cupĂšre le ballon avant de le glisser sur mon cĂŽtĂ© droit Ă  Upamecano, montĂ© pour la phase arrĂȘtĂ©e. Le français frappe le cuir en force. But. Nous lui sautons dessus pour le fĂ©liciter.

Mais quelques minutes plus tard, les italiens reprennent la main. AprĂšs avoir interrompu une de nos offensives, ils partent Ă  l’assaut dans l’autre sens. A la suite d’un trĂšs long rush sur la gauche d’Alex Sandro, ce dernier bascule sur son pied droit, se dĂ©barrasse de notre charniĂšre centrale et fusille Scott Delaney.

Nous maintenons la pression sur le camp adverse. Mais les italiens temporisent. FidĂšles Ă  leur rĂ©putation, ils ferment la boutique et attendent que l’orage passe.

Mais Ă  la 89e, tout bascule. Tom Krauß intercepte une passe et relance immĂ©diatement Emil Forsberg. Le suĂ©dois repique sur son pied droit, s’appuie sur moi, rĂ©ceptionne dans la foulĂ©e ma passe tout en Ă©liminant un dĂ©fenseur adverse avant de me servir une nouvelle fois entre deux joueurs. Un trou bĂ©ant est devant moi. D’ici une seconde, il se sera refermĂ©. Je ne rĂ©flĂ©chi pas plus. Je contrĂŽle de l’extĂ©rieur du pied gauche avant de frapper de l’intĂ©rieur. Le ballon dĂ©crit une parabole, passant largement au dessus d’un joueur s’étant Ă©lancer pour l’intercepter, avant de finir sa course Ă  quelques centimĂštres du poteau.

Peu aprĂšs, l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Je suis un peu déçu. Si un match nul, c’est mieux qu’une dĂ©faite inaugurale, ce n’est pas de cette maniĂšre que nous aurions du ouvrir notre campagne europĂ©enne, Ă©tant champion en titre.


2022-09-15T22:00:00Z


1
La pluie tombe depuis plusieurs heures. EnfermĂ© chez moi, je me morfond derriĂšre la vitre, contemplant les flaques d’eau se formant ici et lĂ  sur la terrasse. Soudain, mon tĂ©lĂ©phone sonne. C’est Sara. Elle m’invite Ă  passer la voir ce soir mĂȘme. Je sens une bouffĂ©e de stress m’envahir. J’ai besoin d’air, besoin de pouvoir faire baisser cette pression. Je ne rĂ©flĂ©chis pas. Je vais dans ma chambre, enfile un sweat, visse une casquette sur ma tĂȘte et attrape mon skate sous le lit. Puis, je sors rapidement.

Dehors, c’est dĂ©sert. Le mauvais temps a Ă©loignĂ© les gens. Parfait, je vais pouvoir profiter en toute tranquillitĂ©, quelque chose qui n’est gĂ©nĂ©ralement jamais possible de faire. Pied droit sur la planche, je donne une bonne impulsion de l’autre pied et m’élance en avant, fendant les flaques comme Moise fend la mer. Au niveau du square, j’enchaĂźne quelques figures. Ce n’est pas spĂ©cialement Ă©vident, entre l’humiditĂ© qui rend tout glissant et le fait que je sois, mine de rien, bien rouillĂ©. Mais tout cela me fait du bien. Je roule Ă  en oublier le temps qui passe. Je ressens comme un sentiment de plĂ©nitude.

Mais tout s’arrĂȘte brusquement quand un crack sonore rĂ©sonne. Comme au ralenti, je vois une de mes roues se sĂ©parer du reste de la planche, filer, et le skate pencher de ce cotĂ©. Je bascule en avant. Le bĂ©ton se rapproche rapidement de mon visage. A cet instant, mon seul rĂ©flexe est de mettre mes mains en avant. Mon corps heurte violemment le sol et tout mon corps bascule dans une flaque. J’y reste quelques instants, un peu hagard. Puis, j’effectue un rapide check. Ma tĂȘte ? tout va bien, je ne saigne pas. Elle n’a heureusement pas touchĂ© le sol. Par contre, je suis Ă©raflĂ© Ă  une paume de main et surtout, mon poignet droit me fait mal, terriblement mal. Je le vois gonfler Ă  vue d’Ɠil. Je suis lĂ  au sol, seul. Qu’est ce que je fais ?

Je me relĂšve difficilement, attrape ma planche de la main droite et rentre lentement Ă  l’appartement. De lĂ , j’appelle un taxi pour aller Ă  l’hĂŽpital. Mon poignet a bleui, est gonflĂ©. Cela m’inquiĂšte vraiment.

La chance qu’on a lorsqu’on est quelqu’un de connu, c’est qu’on ne perd pas un temps de fou aux urgences. DĂšs que je me prĂ©sente Ă  l’accueuil et qu’on me reconnait, on me fait voir le mĂ©decin. Je passe assez vite les diffĂ©rents contrĂŽles habituels : Examen, radiographie du poignet, quelques minutes d’attentes, puis le bilan tombe.

«Monsieur Van Aert, j’ai une bonne nouvelle. Ce n’est pas cassĂ©.»

Je pousse un ouf de soulagement. Une fracture aurait été si handicapante.

«Il s’agit d’une entorse assez sĂ©rieuse. Je vais vous faire un pansement. Puis, il faudra voir un spĂ©cialiste pour une attelle. Mais je vous prĂ©viens de suite, vous allez devoir la porter un certain temps.»

Je laisse le mĂ©decin faire son travail. Puis la dame de l’accueil m’appelle un taxi et je rentre. Chez moi, mon premier rĂ©flexe est d’appeler mon frĂšre, Frank. Comme je pouvais m’y attendre, j’en prends plein la gueule pendant une bonne dizaine de minutes. Et vas-y que je ne suis pas professionnel, que je vais tout foutre en l’air, et ainsi de suite.

Une fois le tĂ©lĂ©phone coupĂ©, je me dĂ©shabille et me colle dans mon lit. TrĂšs vite, le sommeil me gagne. Mais avec tout ça, j’en oublie Sara qui m’attend chez elle. AssommĂ© par mes mĂ©dicaments, je n’entendrai pas ses appels ou ses messages, la laissant seule et dĂ©semparĂ©e.


2022-09-19T22:00:00Z


La pluie tombe drue sur le stade espagnol. Les maillots sont dĂ©jĂ  dĂ©trempĂ©s alors que la rencontre n’a mĂȘme pas encore commencĂ©. Moi ? Je suis Ă  l’abri, bien emmitouflĂ© dans mon survĂȘtement sur le banc. MalgrĂ© que j’ai une attelle pour mon poignet, me permettant ainsi de jouer, le coach fait le choix de me laisser sur la touche.


20septembre22


Je dois bien reconnaĂźtre que je ne vois pas grand chose de la premiĂšre pĂ©riode. Plus exactement, je vois ce qu’il se dĂ©roule, le but d’Abouchabaka malgrĂ© la grosse domination des locaux, l’expulsion de Diego Demme, ou encore le penalty ratĂ© de Werner mais je n’imprime rien. Physiquement prĂ©sent mais vraiment bien loin mentalement parlant. Sans le vouloir, je ne fais que penser Ă  Sara. Depuis le lapin que je lui ai posĂ© sans le vouloir, elle me fait la tĂȘte. Je devrais m’en foutre mais c’est malheureusement loin d’ĂȘtre le cas.

Vers la 65e minute de jeu, Marco Van Basten, l’adjoint du coach me fait signe d’aller m’échauffer. Je m’effectue prestement. Me bouger va me faire du bien. MĂȘme si je ne monte pas au jeu. Mais quelques minutes plus tard, c’est la place d’Hannes Wolf que je prends.
DĂšs la reprise du jeu, je reçois le ballon d’un de mes coĂ©quipiers. Et tout de suite, le plaisir de jouer prend place en moi et me fait oublier ma dulcinĂ©e. Un petit pont pour Ă©liminer un premier joueur avant de servir Werner, je rĂ©cidive quelques dizaines de secondes aprĂšs avant de tenter ma chance par une frappe dĂ©vissĂ©e.

Mais il faut attendre la 81e pour que nous en mettions un second. AprĂšs avoir interceptĂ© une passe mal ajustĂ©e, je m’élance en avant, balle au pied. Feinte de corps, crochet, j’élimine un premier gars avant de m’appuyer sur Timo. Puis, je lance Poulsen sur ma droite. Le danois perfore littĂ©ralement l’arriĂšre garde espagnole et reprend en force le ballon. But. Nous nous prenons dans les bras devant la surface adverse.

MalgrĂ© un bref sursaut d’orgueil de Valencia symbolisĂ© par un superbe pion dans les arrĂȘts de jeu, c’est bien nous qui sortons de lĂ  vainqueur. AprĂšs notre partage face Ă  la Juventus, cela fait du bien.


2022-09-23T22:00:00Z


24septembre22


«Tom !»

Je lĂšve la tĂȘte. C’est Yussuf, quelques mĂštres Ă  ma droite, qui lĂšve le bras et me demande le ballon. Je feinte de lancer en profondeur Yorbe Vertessen avant de servir le danois. Ce dernier ne se fait pas prier pour avancer et profiter d’une brĂšche pour crucifier le portier d’Augsburg. 0-2 Ă  l’heure de jeu. MalgrĂ© un beau remaniement du onze de base, nous tenons notre rang face au huitiĂšme de Bundesliga.

Quelques minutes aprùs, nouvelle situation dangereuse pour les locaux. Aprùs un beau travail de Forsberg, je change d’aile en lançant de nouveau Poulsen, sans succùs cette fois-ci. Mais ce mouvement n’est qu’annonciateur du temps fort que nous connaissons, se terminant sur un but de ma part.

AprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© le ballon au niveau du rond central, je remonte le terrain dans un style plutĂŽt faux-lent. J’évite la charge d’un adversaire et me sĂ©pare du ballon sur ma gauche avant de le rĂ©cupĂ©rer quelques mĂštres plus loin. Nouveau petit geste technique, passe Ă  Yorbe qui, dans la foulĂ©e, me remet le cuir. Tout se dessine trĂšs vite. Au moment oĂč je contrĂŽle sa passe, je vois que le gardien adverse est un poil avancĂ©. Je n’hĂ©site pas un instant et le lobe. MalgrĂ© son plongeon en arriĂšre, le cuir passe la ligne. 0-3, nous pouvons fermer la boutique.

2022-09-24T22:00:00Z


La pluie tombe doucement sur la ville endormi. AppuyĂ© sur la balustrade de la terrasse, j’observe ses lumiĂšres danser devant mes yeux. Je suis seul, seul et triste. j’ai froid. L’humiditĂ© me transperce de part en part. Quelle idĂ©e aussi de sortir en t-shirt quand il fait ce temps ?

Tout en frissonnant, je porte une bouteille en verre Ă  ma bouche et en tire une bonne rasade. Le whisky me brĂ»le la gorge en passant et me rĂ©chauffe de l’intĂ©rieur. A ce moment prĂ©cis, j’ai l’impression qu’il n’y a que ça pour me venir en aide. Le whisky et les antidĂ©presseurs.

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Tojours aussi bon ,continue comme ça :wink:

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Je confirme, toujours aussi cool.

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RĂ©ponse aux lecteurs

Merci @madzou et @jbourne ! Je lĂšve un peu le pied ces temps-ci, 24h c’est pas assez dans une journĂ©e, il m’en faudrait bien le double. Mais j’espĂšre que vous continuerez d’apprĂ©cier les aventures de ce petit belge :slight_smile:




2022-10-03T22:00:00Z


4octobre22


Le mois d’octobre commence par la rĂ©ception du Borussia Dortmund pour un match au sommet. En effet, les jaunes et noirs sont leader de Bundesliga, Ă  Ă©galitĂ© de point avec nous. Une victoire a toute son importance.

Nous débutons la rencontre en imprimant un rythme solide et conquérant. Nos adversaires reculent assez vite. Mais malgré nos efforts, nous peinons à faire la différence. Ni Poulsen avec sa frappe croisée, ni Werner avec sa reprise de volée puissante ou encore moi avec un lob ne parviennent à ouvrir le score. La faute à un gardien visiteur particuliÚrement solide.

La demi-heure de jeu est atteinte et toujours 0-0, malgré une domination nette de notre part. Nous commençons à baisser un peu en intensité, attendant avec impatience la mi-temps.

Dans le vestiaire, le coach se montre particuliĂšrement critique envers notre prestation.

«C’est quoi ça ? Au lieu de foncer tĂȘte baissĂ©e, rĂ©flĂ©chissez un peu ! »

Je le vois se tourner vers le coin du vestiaire oĂč se trouvent les principaux fautifs selon lui, Werner, Poulsen et moi.

«Au lieu d’essayer de faire la diffĂ©rence seul, jouez collectif. Je n’ai pas besoin de star dans mon Ă©quipe.» rajoute-t-il.

Aie. Ça pique ça.

Nous remontons sur le terrain prĂȘt Ă  faire ce qu’il faut pour gagner. Mais je ne suis pas dans le bon mood. Je suis bien trop aveuglĂ© par la colĂšre. Je n’ai pas apprĂ©ciĂ© la remarque de Philipp Lahm. Il se prend pour qui ? Je vais lui montrer que je peux jouer pour l’équipe et pas pour moi.

Le jeu reprend. Je vois l’ailier anglais, Sancho recevoir le ballon dans une position plutĂŽt axiale. Je me jette littĂ©ralement vers lui. Il tente de se dĂ©barrasser de moi par un crochet rapide. Mais pas question de le laisser avancer. Je ne rĂ©flĂ©chis aucunement et me jette les deux pieds en avant. Coup de sifflet immĂ©diat. L’arbitre dĂ©gaine une carte rouge sans la moindre hĂ©sitation. Je sais que j’ai merdĂ©. Je ne dis rien et sort la tĂȘte basse.

Philipp Lahm ne jette pas le moindre regard sur moi, ne me dit rien. Il m’ignore totalement. Et ça, ça fait mal. Je fonce au vestiaire. J’en ai marre de tout ça.


2022-10-04T22:00:00Z


«Monsieur Van Aert ! Debout.»

J’ouvre les yeux, rĂ©veillĂ© brusquement par cette voix forte. La lumiĂšre blanche des nĂ©ons m’agressent les rĂ©tines. OĂč suis-je ? Je ne reconnais rien. Lorsque mes yeux s’habituent Ă  cet Ă©clairage, je distingue la personne qui a parlĂ©. C’est un policer en uniforme. Putain, qu’est ce que j’ai encore fait.

«Vous pouvez y aller. Vous serez convoqué pour répondre aux faits suivants : Ivresse sur la voie publique et tapage nocturne.»

Quelques bribes de ma soirĂ©e d’hier me reviennent. Je me rappelle que le match d’hier s’est mal passĂ©. J’ai quittĂ© le stade bien avant sa fin et j’ai directement Ă©tĂ© dans un bar me mettre mal. Faut croire que j’ai un peu abusĂ© sur l’alcool.

Le policier a ma veste en main. Je me passe la main dans les cheveux, me lĂšve et le suit. Nous traversons le couloir et entrons dans une piĂšce avec quelques chaises le long des murs. Sur l’une d’elles se trouve Yorbe. Mon meilleur ami ne dit rien mais je vois tout de suite qu’il est Ă©nervĂ©.

Nous quittons les lieux aprĂšs avoir signĂ© quelques papiers et rentrons en silence. ArrivĂ© Ă  l’appartement, je fonce vers ma chambre. Mais au moment de passer la porte, je me retourne et dit Ă  l’intention de Yorbe.

«Merci pour tout.»

Il me rĂ©pond d’un signe de tĂȘte avant de tourner les talons. La tĂȘte basse, je rentre dans mon sanctuaire, ferme la porte derriĂšre moi et m’écroule sur le lit. Ma tĂȘte est sur le point d’exploser.


2022-10-14T22:00:00Z


Entre mon expulsion et mon arrestation, je n’ai pas vraiment Ă©tĂ© en odeur de saintetĂ© au club. AprĂšs avoir prononcĂ© des excuses publiques pour ces deux faits, j’ai Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  reprendre l’entrainement avec mes coĂ©quipiers. Puis, aprĂšs avoir purgĂ© ma suspension, j’ai pu ĂȘtre inscrit sur la feuille de match. Ainsi, je suis du dĂ©placement Ă  Wolfsburg. Sur le banc par contre, faut pas trop en demander.

15octobre22

C’est lors de la seconde pĂ©riode que je fais mon entrĂ©e sur la pelouse, remplaçant un Werner lĂ©gĂšrement blessĂ©. Yorbe Vertessen, prend la place du sortant tandis que je retrouve ma position de 10. Et trĂšs vite, je me distingue. Sur ma premiĂšre touche de balle, je dĂ©vie vers Poulsen. Le danois s’infiltre au cƓur de la dĂ©fense locale avant de glisser le ballon Ă  Vertessen qui me le remet d’une talonnade. J’élimine un premier joueur puis un second. Je me retrouve lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ©, Ă  l’entrĂ©e de la surface. Je pourrai tenter ma chance. Mais en levant la tĂȘte, je vois Yorbe, seul. Je feinte une frappe, mettant un dĂ©fenseur des loups dans le vent avant de passer le ballon Ă  mon compatriote qui ne se fait pas prier pour fusiller le portier.

Nous continuons Ă  mettre la pression sur le camp adverse. Mais il faut attendre la 79e minute pour que nous portions le score Ă  3-0. A la suite d’un beau travail de Forbserg, je me retrouve seul au point de penalty, le ballon entre les pieds. Le gardien sort Ă  toute vitesse. Petite feinte, petit pont et but. Je tombe Ă  genou. Mes coĂ©quipiers se jettent sur moi, sous les clameurs de nos supporters ayant fait le dĂ©placement. Que c’est bon.

A la fin du match, nous passons un long moment devant les notres Ă  les remercier de leur soutien. Puis, nous rentrons au vestiaire.


2022-10-21T22:00:00Z


22octobre22

Nous commençons la rencontre sur les chapeaux de roue. DĂšs la 3e minute, Yorbe tente une premiĂšre frappe, difficilement repoussĂ© par le gardien adverse. Mais ce n’est qu’énonciateur de la suite. Le quart d’heure de jeu passĂ©, je rĂ©cupĂšre le ballon d’Arne Maier, me dĂ©barrasse de deux joueurs avant de tromper le portier du plat du pied.

Nous continuons Ă  maintenir la pression sur le camp adverse, bien aidĂ© par les chants et les encouragements Ă©manant des tribunes totalement acquises Ă  notre cause mais le large remaniement de notre onze, du aux blessures et Ă  l’enchaĂźnement des matchs nous pĂ©nalise dans l’exĂ©cution. Il nous est plus compliquĂ© de produire le jeu que nous faisons habituellement.

Il faut attendre la seconde mi-temps pour que je double le score d’une tĂȘte bien placĂ©e sur un corner bottĂ© par Abouchabaka. Puis plus rien. Nous nous contentons de garder le contrĂŽle de la rencontre, bien aidĂ© par l’absence offensive de nos adversaires. Pour ma part, je sors Ă  un quart d’heure de la fin. Il faut se prĂ©server pour la suite. Puis, la Coupe du monde approche Ă  grand pas.


2022-10-24T22:00:00Z


25octobre22


2022-10-28T22:00:00Z


29octobre22

Face Ă  un Hoffenheim regroupĂ© et trĂšs solide, nous ne faisons pas de miracle. Pendant de longues minutes, nous nous cassons les dents Ă  essayer de les faire plier. Et pourtant, ce n’est pas faute de tenter des choses diffĂ©rentes. Mais ni les attaques placĂ©es, ni les dĂ©bordements, ni les incursions plein axe ne nous permettent de conclure. La prestation du gardien adverse, vĂ©ritablement stratosphĂ©rique aide Ă  ça.

Dans les dix derniÚres minutes, nous sentons que les visiteurs commencent enfin à craquer. Nous multiplions les raids encore et encore. Cela devient de plus en plus compliqué pour eux, en témoigne cette triple parade de leur portier.

Mais Ă  la 89e minute, ce dernier craque enfin. AprĂšs m’ĂȘtre dĂ©barassĂ© de la charge d’un joueur, je glisse le ballon Ă  notre ailier suĂ©dois. Forsberg arme son pied droit et tire en force. Sa frappe puissante envoie le ballon juste sous la transversale. But. Tout le stade se lĂšve. Les visiteurs eux, semblent dĂ©pitĂ©. Ils n’ont plus la force de revenir. Et les derniĂšres minutes ne sont que possession stĂ©rile pour nous.

A la fin de la rencontre, je me laisse aller sur la pelouse. Quel match compliquĂ©. Mais qu’importe le contenu, l’essentiel est ailleurs. Nous avons les trois points, et nous restons en tĂȘte du championnat. Rien d’autre n’est important.

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Le PSG est moins â€č choix de facilité â€ș que les deux gĂ©ants espagnols (je parle en Europe)

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Va au Barça Tom ,pour remplacer le petit :smiley:

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2022-10-31T23:00:00Z


Il doit ĂȘtre aux alentours de trois heure du matin quand je sors de ce club oĂč je suis depuis la veille. Titubant, je rejoins la voiture que quelqu’un, un serveur je crois, a commandĂ© pour moi. Je suis pas en Ă©tat de rĂ©flĂ©chir, c’est clair et net. Les vapeurs de l’alcool font trop de ravages dans ma petite cervelle pour l’instant. Mais bon, j’ai tellement de chose Ă  fĂȘter. D’ici peu, nous allons nous lancer avec l’équipe nationale dans une Ă©popĂ©e qui pourrait faire de nous des hĂ©ros. Remporter une Coupe du monde, soulever ce trophĂ©e que tant d’immenses joueurs n’ont jamais empoignĂ©, ce serait un grand honneur.

Puis, plus important que ça encore, Sara est lĂ  pour moi. Hier, la jeune femme a prit l’avion pour Madrid, un voyage d’affaire trĂšs important. Alors qu’elle allait embarquer dans la voiture pour ĂȘtre conduite Ă  l’aĂ©roport, aprĂšs que nous aillons passĂ© la matinĂ©e ensemble, elle s’est retournĂ©e et dans un mouvement Ă  la fois beau et tendre, m’a embrassĂ©.

Nous nous sommes promis de nous donner une chance lorsque toutes les Ă©chĂ©ances Ă  venir serait passĂ©. Puis, en dĂ©but de soirĂ©e, alors que je me morfondais, elle m’appela pour me dire qu’elle ne voulait pas attendre, qu’elle voulait qu’on saisisse notre bonheur, maintenant, ici, tout de suite.

J’ai pleurĂ©. De joie bien sĂ»r, mais surtout de tristesse. Je me sentais triste. Mes amis Ă©taient tous ailleurs, je n’avais personne prĂšs de moi. Alors j’ai dĂ©connĂ©. J’ai commandĂ© une voiture et je suis sorti dans un club rĂ©putĂ© pour sa discrĂ©tion. J’avais besoin de me vider la tĂȘte.

Et ça, je l’ai fait plus que correctement. Pendant des heures, j’ai enchaĂźnĂ© les rhums coca et autres conneries au point d’ĂȘtre incapable de marcher seul.

Je suis en voiture. Le conducteur ne parle pas. Il a bien compris que je ne suis pas en Ă©tat de grand chose. TĂȘte posĂ©e contre la vitre, je regarde d’un Ɠil vaseux le paysage ou plutĂŽt les ombres dans le noir de la nuit dĂ©filer. J’ai dĂ©connĂ©. Je n’aurai pas dĂ» me conduire ainsi. Mais qu’est ce qui me prend ? MalgrĂ© mes galĂšres, mes erreurs, la personne qui me fait me sentir diffĂ©rent veut me donner ma chance et moi je me comporte ainsi. Ça n’a aucun sens. Puis, je devrai ĂȘtre en train de dormir, pas de comater Ă  l’arriĂšre d’une berline lancĂ©e Ă  toute vitesse. Soudain, un juron, un bruit sourd. Je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne comprends plus rien. Mes yeux se ferment tout seuls.

Je me rĂ©veille d’un coup, vraiment en sursaut. Le corps dans une drĂŽle de position. Il y a des lumiĂšres partout autour de moi. Des visages aussi. Je les perçois mais je ne les distingue pas. Quelqu’un s’approche, me fait des signes. Je vois ses lĂšvres bouger mais je n’entend aucun son, qu’un long et profond silence, comme si toute chose s’était tu, Ă  jamais. Et lĂ , elle apparaĂźt au loin. Une lumiĂšre blanche, douce et tendre. Ce n’est qu’un halo. Qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce que j’ai ?

Je retombe sur mes pieds au moment oĂč je me retrouve allongĂ© sur le dos, le corps maintenu de partout. Tout est blanc, clinique, ça me donne envie de chialer. Mais je ne sais rien faire. Le son me revient d’un coup, brutalement.

«Restez avec moi.»

J’ouvre la bouche pour rĂ©pondre, mais aucun son ne sort. Le halo blanc que je voyais avant, cette lumiĂšre douce et tendre rĂ©apparaĂźt. Progressivement, elle s’approche de moi et au fur et Ă  mesure, tout le reste, tout ce qui m’entoure s’estompe. Tout ce qui m’entoure disparait, comme si j’étais Ă  bord d’un train qui quitte la ville. J’entends une derniĂšre fois la personne penchĂ©e au dessus de moi crier quelque chose, mais il est dĂ©jĂ  trop loin.

Dans un dernier soupir, je me laisse tomber dans cette immensitĂ© absolue qui m’appelle.

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TrĂšs fort ce passage !
C’est un spĂ©cialiste pour gacher ses chances ce Tom

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Un bon passage !
J’espùre que ce bon vieux Van Aert va bien ?

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RĂ©ponse aux lecteurs

Merci à vous deux @kevos, @jbourne. Malheureusement








2022-11-02T00:00:00Z


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C’est la fin. Un problĂšme de sauvegarde m’a contraint Ă  racourcir quelques peu cette histoire. J’espĂšre qu’elle vous aura plus autant que j’ai apprĂ©ciĂ© l’écrire.
Merci à tout ceux qui ont suivi de prùs et de loin l’histoire de Tom Van Aert.

A bientĂŽt ! :slight_smile:

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Rah , dommage cette fin .<Mais merci pour cette storie , en espérant te suivre dans une autre storie romancée comme celle-la :disappointed_relieved:

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Putain cette fin
Wow !

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OH
 Dammmmn

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Oh la vache. Comme tu as si bien retranscrit la vie d’un footballeur dont la vie autour des terrains ne tourne pas rond, tu as si bien retranscrit la brutalitĂ© de la mort qui attrape sans bruit
 mĂȘme les sauvegardes FM

Triste de la fin, mais en effet, une sauvegarde FM ne se rattrape pas forcĂ©ment. Dommage, mais les bons souvenirs restent ! Merci en tout cas d’avoir Ă©crit ce vibrant rĂ©cit !

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J’ai peu commentĂ©, mais j’ai suivi de bout en bout :slight_smile:
DĂ©part tragique pour Tom, qui nous aura bien fait vibrer !

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Oui dommage. C’était la fin prĂ©vue. Juste un peu en avance. Peut ĂȘtre un jour j’en ferai une autre ainsi :stuck_out_tongue:

J’aime provoquer ce genre de rĂ©action :joy:

Ca me touche que tu dises ça. J’ai mis beaucoup dans l’écriture de cette story. Oui malheureusement, c’est pĂ©nible de rattraper 2 saisons. MalgrĂ© de multiple sauvegardes rĂ©guliĂšres


Ca me fait plaisir. Merci


Merci à tous pour vos commentaires. Si vous ne le savez pas encore, j’ai une story plus classique encore en cours (Non ce n’est pas de la pub) :joy:

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Van Aert est un cousin éloigné de Sterchele en fait ? :smirk:

Bravo pour cette story, je prĂ©fĂšre les plus classiques comme la nouvelle mais elle m’a bien plu :slight_smile:

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Bravo pour ta storie.

La fin est triste mais c’est aussi parfois cela qui fait la beautĂ© du rĂ©cit


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