David Tepper
Mais qui est ce David Tepper ?
Nous sommes le 12 avril 2021, David Tepper est considéré, par Forbes, comme la 49e fortune du Monde.
C’est ce Monsieur Tepper qui m’a contacté il y a peu, alors que je venais de prendre la direction de Team USA, pour construire son bébé : Le Charlotte FC, qui doit accéder à la MLS lors de la prochaine saison.
« Vous avez déjà œuvré à Orlando City en 2015 et à Atlanta en 2017, à chaque fois avec succès. Vous êtes l’homme que je veux ! »
Pourtant, de mauvaises langues ont bien essayé de l’en dissuader, alléguant que j’avais des accointances douteuses avec des oligarques russes.
« Je sais Mr. Beaubien que tout cela n’est que racontars et billevesées de jaloux. Sinon, jamais nous ne vous aurions donné les clés de l’équipe nationale masculine de Soccer. »
Ce brave Mister Tepper oublie que c’est Donald Trump qui m’a pistonné pour avoir le poste de sélectionneur national… Qu’importe :
Me voilĂ donc Ă la tĂŞte du Charlotte FC, le CLTFC !
Il est vrai que le poste est alléchant. J’avais un peu suivi l’évolution de cette nouvelle franchise, apparue à l’avant-plan à la vitesse de l’éclair. Il se dit, en coulisses, que la somme énorme déboursée par le milliardaire ($325M) pour obtenir les droits de franchise ont aidé.
Maintenant, la grosse question demeure :
« Mark, je vais vous donner les moyens de construire du lourd, les sommes que je vous donne, vous allez les dépenser, et les résultats suivront. Je ne veux pas suivre l’exemple de Salt Lake City ou Columbus, ni celui de Montréal aux mains d’un milliardaire radin. Non, je veux rivaliser avec les clubs de L.A., avec Atlanta, avec Miami ! Rivaliser en prestige, rivaliser en richesse, en arrogance, mais surtout les battre sur le terrain ! »
En tout cas, ce Monsieur a du goût…
Mais bon, quand on est riche, on peut ressembler à Homer Simpson et recruter le top… Bah, ce n’est pas la première fois que je travaillerais sous les ordres d’un homme d’âge mûr qui doit ses conquêtes à son portefeuille… Je m’ennuie parfois de Serguey Galitsky, le propriétaire du FC Krasnodar. Bel homme, sérieux, apolitique… Une denrée rare, surtout en Russie.
Charlotte FC
L’équipe de Charlotte, en Caroline du Nord, entamera sa première saison de MLS en 2022, soit dans une petite année (je rappelle que nous sommes en avril 2021 pour ceux qui pioncent dans le fond de la salle, comme @Loozar ).
Nous aurons de bonnes infrastructures à notre disposition : le Bank of America Stadium que nous partagerons avec l’équipe-phare de la ville, le club de Football évoluant en NFL Carolina Panthers.
Le club possède déjà quelques joueurs, tous partis en prêt, dont le plus connu est l’Autrichien Christian Fuchs, 35 ans, qui a fait les beaux jours de Bochum, Schalke ’04 et Leicester. Pour le seconder, nous pourrons compter sur l’Espagnol Sergio Ruiz et l’Australien Riley McGree.
Bref, tout reste à faire, mais les choses sérieuses ne commenceront vraiment qu’avec la fin de la saison 2021, en décembre. D’ici là , nous verrons à recruter deux ou trois jeunes joueurs.
Team USA
Donald Trump avait réussi à imposer ma candidature avant de quitter la Maison Blanche tel le grossier merle qu’il est. Rusé et roublard, l’ex-président voulait faire briller l’Amérique à l’étranger, partout à l’étranger. Et pour cela, rien de tel que le Football…
Le talent est présent, la jeunesse très prometteuse., Trop peut-être car il sera difficile de se passer de super-vedettes en devenir, sans doute trop tendres encore pour jouer les premiers rôles mais trop douées pour être écartées. L’équilibre entre jeunesse talentueuse et expérience sera difficile à trouver. L’avenir est prometteur mais le présent est incertain.
Il n’y a pas de Gold Cup cette année, toute la place étant laissée aux qualifications pour la Coupe du Monde 2022. Les États-Unis, une des cinq têtes de série de la CONCACAF, entrent en lice au troisième et dernier tour : l’Octogonale. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un gros groupe de huit équipes (les cinq têtes de série plus trois équipes issues des premier et deuxième tours) dont trois rejoindront le Qatar et un aura accès aux Barrages intercontinentaux.
Cela promet d’être du sport ! Le Mexique et les États-Unis sont bien sûr favoris, mais il faudra se méfier comme de la peste des autres équipes. Plusieurs ont le niveau pour jouer les trouble-fête, comme la Jamaïque, le Costa Rica et le Canada, s’il passe les deux tours qualificatifs, ce qui ne devrait pas poser problème vu les progrès géants réalisés par The Rouges.
En attendant, deux rencontres amicales ont eu lieu en juin : réception de l’Albanie et de Chypre. Ce seront les deux seules rencontres de préparation avant de commencer l’Octogonale. Cela s’annonce mal : les joueurs évoluant en Europe, qui sont aussi les meilleurs, sont à court de compétition.
Amical 1 : USA – Albanie
J’ai divisé le groupe en deux équipes : une pour aujourd’hui et une pour Chypre. Il faut faire jouer tout le monde, pas le choix. La tactique est le 4-2-3-1.
Les Yankees ont très largement dominé les Albanais, sans parvenir à se mettre vraiment à l’abri pour autant. Maladresse, manque de réussite, défense regroupée, voilà qui résume bien ce qui attendait notre attaque. Nous nous imposons malgré tout grâce à deux buts de la tête, le second sur corner.
Pour une première rencontre, je suis satisfait, notamment du jeune Alex Mighten qui a été intenable pour son premier match avec l’équipe nationale.
Amical 2 : USA – Chypre
Onze changements, et mĂŞme tactique.
Après une première demi-heure parfaite, nous avons laissé les Chypriotes revenir à notre hauteur dans le troisième quart d’heure. La seconde période fut équilibrée même si nous avons touché par deux fois le cadre.
Plus de joueurs moins affûtés étaient sur le terrain, cela s’est senti. À l’instar de Brooks, pourtant un de nos meilleurs défenseurs, qui est responsable du premier but chypriote.
Le mot du coach
J’ai vu de bonnes choses, c’est encourageant. Ce sera à confirmer lors des éliminatoires évidemment.
CONCACAF : l’Octogonale
Les deux premiers tours sont terminés. Sans surprise, le Canada rejoint le troisième tour, accompagné de Haïti et du Panama.
Voilà ce que ça donne :
TEAM USA
Un aperçu des joueurs qui ont attiré mon attention. Si beaucoup semblent incontournables, les dernières places parmi les 23 seront difficiles à déterminer. À noter qu’on peut retenir jusqu’à 50 joueurs pour ces éliminatoires. Je me bornerai à moins que ça évidemment.
Les joueurs sont classés par position puis par ordre alphabétique.
Gardiens de but
DĂ©fenseurs
Milieux de terrain
Milieux offensifs
Attaquants
Je vous laisse méditer là -dessus.
N’hésitez pas à me partager votre 23 parmi cette liste.
Bon weekend les amis ! Et n’oubliez pas d’aller voter dimanche. Dans certains pays les gens riquent leur vie pour aller voter, c’est important !