:storygreen: :S4: The Last Chance đŸ‡”đŸ‡±

Basse-Silésie* :face_with_symbols_on_mouth: :sweat_smile:

A voir si tu vas l’attendre.

Il lui manque de la vitesse, de la justesse dans la passe et du placement. Compliqué pour un 10. AprÚs, ça devrait le faire, vue le niveau du championnat, comme tes recrues.

Un joueur que j’apprĂ©cie beaucoup dans les bas-fonds de la Pologne :

Rafal Parobczyk. Petit meneur de jeu, gaucher, passé par les équipes jeunes du Legia.

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je crois que je n’ai pas le choix d’écrire basse SilĂ©sie ahah

Oui totalement d’accord mais pour ce niveau ça devrait suffire meme si pour l’instant je laisse tranquille en u19.

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Chapitre 10 “Le prix du progrùs”

La II liga n’avait rien à voir avec tout ce que j’avais connu jusqu’ici.
Plus de rythme, plus d’attente, plus de bruit.
Chaque match ressemblait à une épreuve.
Et cette fois, je n’étais plus “le jeune entraĂźneur français qui dĂ©couvre la Pologne” — j’étais celui qu’on attendait au tournant.


Un vestiaire qui change

Le club avait pris une autre dimension : nouveaux sponsors, nouveaux équipements, conférences de presse avant chaque match.
Le matin, la salle de musculation sentait la sueur et le mĂ©tal, les analystes vidĂ©o passaient des heures Ă  dĂ©couper les sĂ©quences, et les joueurs signaient dĂ©sormais des autographes Ă  la sortie de l’entraĂźnement.
On était devenus pros du moins, on essayait.

Mais avec cette nouvelle Úre, les tensions sont arrivées.
Notamment Szymon notre attaquant.
Trente-six ans, et une belle saison derniÚre au club , un homme respecté, presque un grand frÚre ici.
Sauf que depuis l’arrivĂ©e d’Ortiz, le jeune Colombien , Szymon avait perdu sa place en attaque.

Un matin, il est venu me voir dans le bureau, la mùchoire serrée :

“Ludo, je donne tout depuis des annĂ©es. Et maintenant, un gamin venu de nulle part me prend ma place ? C’est ça le respect ?”

Je l’ai regardĂ© droit dans les yeux.

“Szymon, tu restes un pilier. Mais le football ne regarde pas l’ñge, seulement le prĂ©sent. Ortiz apporte ce que tu ne peux plus donner sur la durĂ©e. Je veux que tu sois le guide, pas l’obstacle.”

Il n’a rien rĂ©pondu. Juste un hochement de tĂȘte, sec.
Depuis, il ne parle plus beaucoup.
Mais Ă  chaque entraĂźnement, il reste le dernier sur le terrain.
Et parfois, dans le vestiaire, je le vois poser une main sur l’épaule d’Ortiz.
Une passation silencieuse, douloureuse, mais digne.


La banderole

Premier match Ă  domicile.
Tout le monde l’attendait.
Le stade rĂ©novĂ©, les tribunes presque pleines, la ferveur d’un nouveau dĂ©part.
Mais au moment d’entrer sur la pelouse, j’ai levĂ© les yeux.

Une banderole.
Tendue derriĂšre le but, en lettres noires sur fond vert :

“L’étranger n’est pas un des nĂŽtres.”

Les mots m’ont frappĂ© comme une claque.
Je savais d’oĂč ça venait le noyau dur des ultras, ceux qui n’avaient jamais acceptĂ© mon accent, ni ma prĂ©sence ici.
Leurs chants se sont tus quand je suis passé devant eux.
J’ai senti leurs regards, froids, lourds, presque hostiles.

Mais au coup d’envoi, mes joueurs ont couru pour moi.
On a gagné ce match, 1-0 au courage.
Et Ă  la fin, alors que je saluais le public, j’ai vu une main s’élever dans le kop :
un jeune, une Ă©charpe du GĂłrnik autour du cou, qui m’a applaudi.
Un seul geste, perdu dans la foule.
Mais il suffisait.


Un début compliqué

Les semaines suivantes ont été plus dures.
Sept matchs, deux victoires, trois nuls, deux défaites.
Un bilan correct, mais frustrant.
Chaque point semblait arraché à la boue et à la fatigue.
Les montĂ©es en puissance d’Ortiz, les efforts de Jan au milieu, les rĂ©flexes de Marcin dans les cages
 tout ça ne suffisait pas toujours.

On se retrouvait neuviĂšmes, Ă  mi-chemin entre le ventre mou et la lutte pour la survie.
Mais pour un promu, c’était dĂ©jĂ  une victoire.
Le club gardait quatre points d’avance sur la zone rouge, une marge fragile mais rĂ©elle.

Dans le vestiaire, l’ambiance oscillait entre confiance et tension.
Certains doutaient, d’autres rñlaient, mais personne ne lñchait.
C’est dans ces moments-là qu’on voit les vrais groupes ceux qui plient sans jamais casser.


Le quotidien d’un club pro

Dehors, la vie suivait son cours.
Les caméras de la chaßne YouTube filmaient chaque séance, les gamins du centre de formation affluaient aux entraßnements, et les sponsors envoyaient des équipements flambant neufs.
Mais derriÚre la façade, tout restait fragile.

Un soir, Lukasz m’a rejoint dans mon bureau.

“Tu vois, Ludo, on voulait ĂȘtre professionnels. Maintenant, on doit le devenir vraiment. La ville parle de nous, les mĂ©dias aussi. Mais la II liga, ce n’est pas une aventure : c’est un combat de chaque semaine.”

Il avait raison.
Et quand il est reparti, j’ai regardĂ© une derniĂšre fois le classement.
NeuviĂšmes, pas de quoi fanfaronner, mais pas de honte non plus.
On était là, à notre place.
Et surtout, on avait le droit de rĂȘver encore.


La nuit de Polkowice

En rentrant chez moi ce soir-là, la ville était calme.
La pluie tombait sur les lampadaires, les pavés luisaient comme du cuivre.
Je me suis arrĂȘtĂ© un instant devant la vitrine de la boutique du club.
Mon reflet se mĂȘlait Ă  celui des maillots verts et noirs.

Je ne sais pas si Polkowice m’acceptera un jour entiùrement.
Mais peu importe.
Parce qu’au fond, je n’étais pas venu ici pour ĂȘtre aimĂ©.
J’étais venu pour construire.
Et ce chantier-lĂ , je n’étais pas prĂšs de le quitter.

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Belle aventure, les résultats sont logiques pour un promu.
Un jour ils te regretteront ces ingrats ! :laughing:

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Les rĂ©sultats sont trĂšs satisfaisants pour un promu, ça fait mĂȘme plaisir Ă  voir :wink:

Il y a eu pas mal de recrues, ça va peut-ĂȘtre demander un temps d’adaptation, ce qui explique peut-ĂȘtre certains matchs nuls qui auraient pu basculer dans le bon sens.

Mais rien d’alarmant vraiment, le travail est bon, le club se professionnalise tranquillement, c’est plaisant à suivre :smiley:

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Les dĂ©buts en 2Ăšme 3Ăšme division ne passent pas mal du tout. Certes, l’équipe est dans le ventre mou, mais ça reste une bonne chose pour la dĂ©couverte du monde pro.

J’espĂšre que les joueurs Ă©trangers seront mieux acceptĂ©s (ou plus vite) que l’entraineur.
L’acceptation viendra petit Ă  petit avec les rĂ©sultats, et c’est en bonne voie :smiley:

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TroisiĂšme division :wink:

II Liga > I Liga > Ekstraklasa.

Ta partie me donne de repartir avec le SMS ƁódĆș (une sorte de Clairefontaine), l’Escola Varsovia (club Ă©cole du Barca) ou le Polonia Warszawa.

<3

Mais super début de saison. Il me semble pas que les Réserves puissent monter. Ca te laisse de la marge.

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@Tora69 Ahah merci ! Qui a dit que j’allais partir ? ( a moins que
 :rofl: )

@CaptainAmericka Le seul truc qui m’embĂȘte c’est que les 3/4 des recrues ne font rien mais effectivement ce sont des rĂ©sultats logique.

Voici pour le systĂšme des divisions :

@Equi Oui oui je connais ^^ je joue une partie par fm en Pologne chaque année ayant des origines de là-bàs et surtout pour y etre aller à plusieurs reprises.
Théoriquement elles ne peuvent pas monter mais dans le rÚglement rien ne les interdisent dommage..

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Malgré des résultats mi-figue, mi-raisin, tu te tiens bien au classement!

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Chapitre 11 “L’hiver des doutes”

L’automne avait recouvert Polkowice de brume.
Le vent passait entre les tribunes comme une plainte, les arbres du parc perdaient leurs feuilles une Ă  une.
Et sur le terrain, tout semblait devenir plus difficile, plus lourd.
La magie du dĂ©but de saison s’était envolĂ©e.


La blessure

Tout a commencé un mardi matin.
Un simple entraßnement, une séance de possession comme on en fait cent.
Karmelita, mon milieu de terrain, l’un des plus rĂ©guliers depuis deux ans, s’est effondrĂ© sans contact, la main sur la hanche.

Le silence est tombĂ© d’un coup.
On a d’abord cru Ă  un claquage, une gĂȘne.
Mais quand le kinĂ© est arrivĂ© en courant, son regard m’a tout de suite glacĂ©.

Quelques examens plus tard, le verdict est tombé :
fracture de la tĂȘte fĂ©morale, blessure Ă  la hanche, indisponibilitĂ© entre quatre et six mois.

Je l’ai vu, allongĂ© sur la table de soins, les yeux perdus dans le plafond.
Il m’a juste murmurĂ© :

“Ludo, je voulais pas
 je voulais pas que ça s’arrĂȘte comme ça.”

J’ai posĂ© ma main sur son Ă©paule.

“Ce n’est pas fini, Rafal. Tu reviendras. Et quand tu reviendras, tu seras encore plus fort.”

Mais en sortant du vestiaire, j’ai senti ce vide dans le ventre, ce goĂ»t mĂ©tallique que seul un entraĂźneur connaĂźt quand il perd un de ses piliers.
Le cƓur du milieu de terrain venait de s’éteindre.


La spirale

Les semaines suivantes ont été cruelles.
Sans Karmelita pour organiser, Ă©quilibrer, temporiser, tout semblait s’effriter.
Quatre dĂ©faites, un match gagnĂ© Ă  l’arrachĂ©e, quatre nuls frustrants.
Les points s’évaporaient.
Les visages se fermaient.
Et la fatigue s’installait.

Les supporters, eux, commençaient à gronder.
Les banderoles devenaient moins hostiles mais plus exigeantes :

“Le maintien, pas les excuses.”

On Ă©tait passĂ©s de la 9ᔉ Ă  la 14ᔉ place.
Toujours hors de danger, mais à portée de la zone rouge.
La marge fondait comme neige sous la pluie silésienne.


Le soir de la Puchar Polski

Le calendrier ne nous a pas aidés.
Premier tour de la Puchar Polski, contre Piast Gliwice, club d’Ekstraklasa.
Deux divisions d’écart, mais un rĂȘve Ă  portĂ©e de crampons.

Le stade affichait 1 665 spectateurs, un record pour la saison.
Les lumiĂšres du soir donnaient Ă  l’air cette teinte bleutĂ©e, presque Ă©lectrique.
Mes gars Ă©taient tendus, mais prĂȘts.
Pendant quatre-vingt-dix minutes, on a tenu.
Un match hĂ©roĂŻque : un but refusĂ©, deux parades miraculeuses de Marcin, des tacles rageurs, et Ortiz qui a touchĂ© la barre Ă  la 88ᔉ.

1-1
Prolongation.
But pour Piast Ă  la 95iĂšme et but de Ortiz Ă  la 103.
Puis les tirs au but.

Je revois encore Jan, notre milieu dĂ©fensif, s’avancer en dernier.
Un pas, deux pas, frappe croisĂ©e
 arrĂȘtĂ©e.
Les joueurs de Piast exultaient, les nîtres s’effondraient.
J’ai levĂ© les yeux vers les tribunes : malgrĂ© la dĂ©faite, tout le stade s’est levĂ© pour applaudir.
Un moment suspendu.
Une défaite qui ressemblait à une victoire.

Mais dans le vestiaire, c’était le silence.
Personne ne parlait.
Juste le gout amer de “presque”.


Ortiz, la disette et la délivrance

Parmi ceux que cette période a le plus marqués, il y avait Ortiz.
ArrivĂ© comme notre recrue phare, le Colombien n’avait plus marquĂ© depuis prĂšs de dix matchs.
Chaque frappe manquée, chaque regard de travers du public le rongeait un peu plus.
Il doutait, il se fermait, il s’éloignait.

Un soir, aprĂšs une sĂ©ance, je l’ai rattrapĂ© alors qu’il quittait le terrain, la capuche sur la tĂȘte.

“Mateo,” je lui ai dit doucement, “tu n’as rien perdu. Le but viendra. Mais d’abord, retrouve le sourire.”

Il a levé les yeux vers moi, humides.

“Coach
 ici, je sens que je déçois tout le monde.”
“Non,” ai-je rĂ©pondu. “Tu te bats. Et ça, Polkowice finit toujours par le respecter.”

Deux semaines plus tard, à domicile contre Odra Opole, il a enfin marqué.
Un tir limpide, premier poteau, comme une libération.
Puis, au match suivant, un deuxiÚme but, sur une contre-attaque éclair.

Il a couru vers moi, poing serré, hurlant dans la pluie :

“Ludo ! Dla ciebie!” (“Pour toi !”)

Le vestiaire a explosé.
Et ce soir-lĂ , dans la brume de SilĂ©sie, j’ai cru voir revenir un peu de lumiĂšre.


L’hiver des promesses

Malgré les blessures, les défaites, les doutes, quelque chose tenait encore debout.
L’esprit du groupe.
Ce ciment invisible qu’aucune statistique ne mesure.

On n’était plus les surprises d’hier, ni les hĂ©ros de la montĂ©e.
Mais on était toujours là.
Et parfois, c’est tout ce qui compte.

Dans mon carnet, ce soir-lĂ , j’ai Ă©crit :

“Garder le cap. Soigner Karmelita. ProtĂ©ger Ortiz. Et continuer Ă  croire que Polkowice n’a pas encore dit son dernier mot.”

Parce que dans ce coin oubliĂ© de Pologne, mĂȘme les mines les plus profondes finissent toujours par retrouver la lumiĂšre.

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PĂ©riode difficile avec la blessure de Rafal, mais on y croit, ca va ĂȘtre dur, mais ca va le faire

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ForcĂ©ment quand un homme clĂ© se blesse, son absence se fait ressentir.. Courage il faut faire front et passer cette tempĂȘte ! Vous en ressortirez plus forts !

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C’est beau de perdre son taulier et finalement trouver un autre pilier pour porter l’équipe. Le mental est si fort. Respect !

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AĂŻe, pĂ©riode un peu compliquĂ©, entre les rĂ©sultats et la blessure d’un joueur majeur.
Mais malgrĂ© tout, il y a tout de mĂȘme quelques Ă©claircies :smiley:

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Chapitre 12 “Tenir la ligne”

L’hiver s’est installĂ© sur la ville Polkowice.
Le givre sur les pare-brises, la buée dans les vestiaires, les projecteurs qui éclairent la nuit dÚs seize heures.
Et pourtant, dans ce froid, quelque chose s’est rallumĂ© chez mes gars.
Aprùs des semaines d’incertitude, le Górnik Polkowice s’est remis à respirer.


La série

Entre novembre et janvier, on a retrouvé des couleurs.
Cinq victoires, un nul, deux défaites.
Rien d’extraordinaire sur le papier, mais dans notre situation, c’était un trĂ©sor.
Chaque match ressemblait à une bataille de tranchées, chaque point gagné avait un goût de survie.

On a battu le Legia II avec une soliditĂ© que je n’avais plus vue depuis longtemps.
Ortiz a confirmé son retour en forme : un but contre Unia , ainsi que contre Lech II.
Le Colombien jouait enfin avec le sourire, libéré.
Dans le vestiaire, il chantait de la salsa Ă  tue-tĂȘte, au grand dĂ©sespoir de Marcin qui, lui, prĂ©fĂ©rait le silence des anciens.

Petit Ă  petit, on s’est replacĂ©s.
Pas encore Ă  l’abri, mais hors de la zone rouge, accrochĂ©s Ă  cette prĂ©cieuse place qui garantissait la survie.


Karmelita, le retour en marche

Pendant ce temps, Karmelita continuait sa rééducation.
Chaque jour, il passait au centre, béquilles sous le bras, sourire forcé mais regard déterminé.
Les kinĂ©s me disaient qu’il bossait comme un acharnĂ©.
Je le voyais parfois dans le gymnase, seul, concentrĂ©, transpirant Ă  grosses gouttes sur un vĂ©lo d’appartement.

Un soir, je me suis assis à cÎté de lui.

“Tu tiens le coup ?”
“Je ne sais pas, coach
 parfois, j’ai l’impression d’ĂȘtre oubliĂ©.”
“Tu n’es pas oubliĂ©, Rafal. Tu es en train d’écrire le chapitre le plus important de ta carriĂšre.”

Il m’a souri. Un vrai sourire, cette fois.
Et j’ai compris qu’il reviendrait.
Peut-ĂȘtre pas tout de suite, mais il reviendrait.


Les finances et les choix

Mais tout n’était pas aussi simple.
Les mĂ©dias locaux ont commencĂ© Ă  parler d’un sujet plus inquiĂ©tant :

“GĂłrnik Polkowice : la montĂ©e trop rapide ? Les comptes du club dans le rouge.”

Le prĂ©sident Lukasz m’en a parlĂ© lors d’un dĂ©jeuner au bureau :

“Les primes, les salaires, les travaux du stade
 tout coĂ»te plus cher maintenant. On ne peut pas se permettre de vivre au-dessus de nos moyens.”

Je le savais.
Et en voyant la tĂȘte des chiffres, j’ai compris qu’il avait raison.

Alors, Ă  contre-cƓur, j’ai pris une dĂ©cision d’entraĂźneur, mais aussi de gestionnaire :
vendre.

Trois joueurs sont partis pendant le mercato d’hiver.
Des remplaçants, des garçons discrets mais professionnels.
Pas de drames, juste une réalité froide : on devait respirer financiÚrement.
Le club a rĂ©cupĂ©rĂ© un peu d’argent, juste assez pour stabiliser la trĂ©sorerie et calmer les rumeurs.


La lumiĂšre dans la brume

Janvier s’est terminĂ© dans la neige.
Le terrain d’entraünement ressemblait parfois à un champ de bataille blanc.
Mais malgrĂ© le froid, malgrĂ© la fatigue, les visages s’éclairaient.
On n’était pas beaux Ă  voir jouer, mais on se battait.
Et dans cette lutte, il y avait quelque chose de noble.

Un journaliste m’a demandĂ© aprĂšs une victoire difficile contre Kalisz :

“Coach, comment vous dĂ©cririez votre Ă©quipe cette saison ?”
J’ai rĂ©pondu sans hĂ©siter :
“Imparfaite, mais vivante.”

Parce qu’au fond, c’est tout ce qu’on pouvait espĂ©rer.
Vivre, encore, dans ce championnat impitoyable, avec nos forces, nos limites, nos rĂȘves modestes.

Et tandis que je fermais le bureau ce soir-lĂ , je me suis dit que peut-ĂȘtre, le vrai miracle n’était pas de gagner des titres, mais simplement de tenir la ligne, quand tout autour vacille.

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Un beau championnat avec de belles équipes habituées à le betclic 1 liga. Bravo pour ce récit, il est trÚs entraßnant et captivant

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Ça va bien mieux et ça coïncide avec le retour en forme de Ortiz !

Le maintien ne devrait ĂȘtre qu’une formalitĂ© Ă  prĂ©sent. Tu vas pouvoir peut-ĂȘtre te concentrer un peu plus sur le financier avant d’ĂȘtre obligĂ© de vendre Ă  contrecƓur..

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@bigshd Merci beaucoup pour ton message, j’essaye de faire mon mieux. Tu es adepte du championnat polonais ?

@CaptainAmericka Oui tu as raison le maintien se rapproche, je suis dĂ©jĂ  entrain d’anticiper le futur recrutement pour ne pas prendre de retard

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@CoachLudo etant d’origine polonaise j’adore le championnat. Les 2 premiĂšres divisions j’arrive Ă  suivre le reste compliquĂ© :sweat_smile:. Le gornik polkowice avait fait un court dĂ©tour en betclic 1 liga mais ce fut de courte durĂ©e. J’attends que le jeu soit vraiment bien mis Ă  jour pour lancer une game en Pologne

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Du coup c’est la mĂȘme pour moi ! Je comprends au plaisir de te lire si tu souhaites raconter ta partie sur le forum ! :slightly_smiling_face: