:storyred: :s3: :mex: De la Babylone des Caraïbes à la Cité des Anges 🇺🇸 🔞

Je m’intègre très vite à tout nouvel environnement. Au Mexique, les hommes sont machos, je le suis donc devenu. Machos mais respectueux des mujeres de leurs supérieurs. Tu devrais voir les joueurs lancer des Señora Bowbienne par ci, des Señora Entrenadora par là. Jamais un mot déplacé, même quand elle vient court vêtue à l’entraînement. Ou quand, coquine, elle passe féliciter les joueurs dans les vestiaires après le match.

Bella, sache-la, ne s’abaissera jamais à satisfaire un autre homme. Je lui laisse quartier libre, sur ma permission cela s’entend, avec les dames comme Yulia ou Mary, mais aucun homme n’a le droit de la toucher. Et son côté allemand ressort très vite dès qu’un malotru lui manque de respect, moi inclus.

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Bella ferait damner des anges impuissants, pour paraphraser Baudelaire… :slight_smile:

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ATLANTE CANCÚN – Liguilla del Ascenso MX Apertura 2017

Je viens d’apprendre quelque chose : le championnat 2017/2018 est séparé en deux parties : l’Apertura 2017 et la Clausura 2018. En 2018/2019, ce sera l’Apertura 2018 et la Clausura 2019.

En deux mots, la Fermeture se joue avant l’Ouverture.

Le Mexique : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Donc, nous voici arrivés au Play Offs de l’Ouverture 2017 en D1A, en bon français.

Nous avons raté de peu la première place, qui donne un avantage important : du repos. D’autant plus que le rythme en Liguilla est infernal : un match tous les trois jours. Enfin, ne nous appesantissons pas sur le passé, prenons le toro par les cuernos et faisons de notre mieux !

LIGUILLA APERTURA 2017 – 15/11/2017 : ATLÉTICO SAN LUIS – ATLANTE

Nous ouvrons le bal de cette Liguilla, avec un déplacement chez le 5e : San Luis. C’est une équipe qui me fait un peu peur, surtout que nous avons usé beaucoup de force, en vain, il y a quatre jours contre Cimarrones. Nous allons tenter de bétonner en 4-2-2-2 MD pour conserver nos forces vives pour le retour au Quintana Roo.

Les tactiques défensives ne nous réussissent pas, je le sais pourtant. Nos adversaires ouvrent la marque à la 20e, sur penalty, concédé par qui ? Ben par Calvo évidemment, comme toujours. Obligés de sortir plus, la physionomie change totalement : par deux fois, Maldonado trompe le gardien de San Luis : nous menons, avec un brin de chance, 1-2 au repos. Nous gérons ensuite la seconde période, aidés il est vrai par l’expulsion d’un adversaire à la 65e.

Excellent résultat, même si nous avons eu la réussite de notre bord. Une fois encore, je me suis laissé prendre à jouer trop défensivement.

Dans les deux autres matchs, pas de vainqueurs.

LIGUILLA APERTURA 2017 – 18/11/2017 : ATLANTE – ATLÉTICO SAN LUIS

À nous de confirmer maintenant, surtout que nous avons récupéré quelques titulaires. Pour l’occasion, les joueurs sont disposés en 4-3-2-1 large.

Nous jouons dans la continuité de la seconde période du match aller : une gestion intelligente et efficace. Sans être inquiétés, sans vraiment pousser, nous assurons la qualification pour les demi-finales.

Excellente nouvelle dans les autres rencontres : le 7e, Murciélagos, élimine le 2e, Zacatepec. Vu qu’Alebrijes jouera en demi-finale le moins bien classé des qualifiés, Murciélagos prend notre place de moins bien classé.

Les demi-finales, où le 1er se déplace chez le 7e et le 3e chez le 4e.

LIGUILLA APERTURA 2017 – 23/11/2017 : ATLANTE – CELAYA

Nous jouons le favori du début de saison, avec la match aller à domicile vu que Celaya a terminé devant nous au classement. La première demi-finale a déjà été jouée : en cas de victoire, nous jouerions quasi assurément Alebrijes, qui s’est largement imposé à Murciélagos.

Grâce à nos cinq jours de congé, nous retrouvons nos meilleurs. Un bon résultat est de mise si on veut pouvoir se déplacer à Celaya avec de bonnes chances.

Finalement, rien ne se passe comme je l’aurais voulu. Certes, nous dominons territorialement, mais cela manque de percussion devant, alors que Celaya a réussi à concrétiser un des rares occasions qu’ils ont eu.

Ce sera difficile, mais cela reste jouable, à condition de marquer au retour.

LIGUILLA APERTURA 2017 – 26/11/2017 : CELAYA – ATLANTE

Ils sont plus de 22000 partisans dans l’Estadio Miguel Alemán pour le match retour. L’ambiance sera chaude. Parmi eux, dans les places d’honneurs réservées pour les femmes des joueurs et les dirigeants de l’Atlante : Bella, qui a fait le déplacement.

Notre attaquant Tarragona joue sous infiltration. Pas le choix, nous avons besoin de lui pour renverser la vapeur. Vu que certains joueurs doivent se reposer, nous entamons le match en 4-2-2-2 MD, même si cela ne nous réussit pas souvent.

Je ne fais que très très rarement jouer un joueur sous infiltration, mais cette fois ce fut un coup de poker gagnant. À la 25e, c’est Tarragona qui ouvre la marque. Il sera imité à la 40e par Fernández. Au repos, nous menons 0-2, il leur en faut trois ! Comme lors des quarts de finale, nous gérons par la suite notre avance, avec efficacité. Celaya ne réussiront pas à marquer avant le 86e, trop tard, d’autant plus qu’Esperón fait 1-3 à une minute du terme.

Nous passons en finale de Liguilla Apertura !! Quelle victoire sur le terrain de Celaya. Nous avons neutralisé l’adversaire tout en enfonçant le clou en attaque. L’Atlante est capable de battre n’importe qui ! Une vraie équipe de coupe !

De son côté, Alebrijes a confirmé contre Murciélagos : nous jouerons donc bien les vainqueurs du Tornéo en finale.

(le championnat s’appelle Tornéo, les Play Offs s’appellent Liguilla)

Blessure

Comme nous le savions, nous perdons Cristian Tarragona pour deux à trois semaines. Il ne jouera donc pas la finale, mais sans lui, y serions-nous ?

Hôtel

De retour à l’hôtel, je prends un bon bain chaud. Quelle soirée, je suis fourbu. Pourtant, je sens, je sais, que Bella me réserve une surprise. Elle aime récompenser les grosses performances.

La nuit ne sera pas longue, mais son prélude sera torride !

LIGUILLA APERTURA 2017 – 29/11/2017 : ATLANTE – ALEBRIJES DE OAXACA

Trois petits jours après notre exploit de Celaya, nous recevons l’équipe d’Oaxaca. À tout hasard, nous avons fait livrer une caisse de Mezcal à nos adversaires…

Nous avons des fatigués, mais consolons-nous en nous disant que nous ne sommes pas les seuls, même s’ils ont joué deux matchs de Liguilla de moins que nous. J’aligne un 4-2-4, sans Tarragona mais avec Pedro Arce. Notre milieu Jorge Hernández est aussi absent pour cause de suspension.

La rencontre est peu emballante. Il y a eu deux buts en première période : Maldonado à la 32e et l’égalisation 10 minutes plus tard. Il y a eu quelques occasions encore après la pause, mais rien de vraiment pâmant. Un petit match qui nous laisse nos chances, mais ce sera difficile de rééditer l’exploit de Celaya deux fois de suite.

LIGUILLA APERTURA 2017 – 02/12/2017 : ALEBRIJES DE OAXACA – ATLANTE

L’équipe-type est là, hormis Calvo remplacé par Valdez, qui assurera une grosse présence aérienne. À première vue, nous sommes plus frais que nos adversaires, qui n’ont peut-être pas eu le luxe de pouvoir faire tourner. Notre profondeur nous aide quand le calendrier devient très lourd.

Cette fois, Bella est venue avec Yulia, la conjointe d’Eduardo. Elles ont été magasiner, sous surveillance évidemment, avec Francesca, l’épouse de Paul Uscanga. Une nouvelle amie qui ne semble pas tombée de la dernière pluie non plus.

Il fait 20° au coup d’envoi. Une température agréable pour jouer au Football. Le stade est quasi plein, avec 15200 spectateurs. Un stade récent, 2016, typiquement mexicain. Sur le banc, Alejandro Burillo Azcarranga est là en personne, comme Eduardo. La tension est palpable.

L’expérience… Giancarlo Maldonado a été époustouflant ! Auteur du premier but dès la 5e, il offre le second 4 minutes plus tard à Fernández, avant d’assommer nos adversaires à quelques minutes du repos sur penalty.

La messe est dite : Maldonado a atomisé nos adversaires en première période, et les deux buts qu’ils planteront n’y changeront rien.

Giancarlo Maldonado

Nous remportons la Liguilla Apertura 2017

Alejandro Burillo Azcarraga (qui a rasé sa barbe, comme aux grandes heures de L’Atlante) et Monsieur Couchonal, un des administrateurs, qui semble joyeux, ça n’a pas de sens…

Eduardo avec le trophée !

01-76

La fête à l’hôtel fut arrosée… Même Bella titubait, bouteille de champagne à la main, au moment de regagner notre chambre.

Liguilla Apertura 2017 : récapitulatif

Nous avons tous rendez-vous chez Eduardo à notre retour, pour continuer la fête !

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bravo pour ton premier trophée

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Merci. Il est un peu venu de nulle part en plus. Mais rien n’est joué encore: si nous ne gagnons pas la Clausura, nous devrons jouer la montée sur un aller-retour en fin de saison. Pas facile de monter au Mexique…

Puis, premier trophée, premier trophée… C’est Bella mon premier, et plus beau trophée. :slight_smile:

Nous allons avoir de la visite pour la fête chez Eduardo… Une vieille connaissance à @Groot. :slight_smile:

J’ai promis une surprise à notre amie Beatrice (entre Bella et Madame Uscanga) : un soumis tout frais. Reste à savoir lequel…

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Le fouet, y’a que ça de vrai pour avoir des résultats.

Belle victoire… la fête n’en sera que plus folle :upside_down_face::stuck_out_tongue_winking_eye:

ATLANTE CANCÚN – Clausura 2018

Le Mexique a ceci de particulier que le championnat est long et compliqué.

Après une Apertura de très bonne facture, la Clausura fut catastrophique. Quatre bons matchs, un 10/12, puis plus rien, à tel point que je terminerai cette phase en 10e position, soit en-dehors de la Liguilla…

Il me restait cependant toujours la chance de monter, puisque les vainqueurs des phases se rencontrent en Barrages de montée. L’heureux élu face à nous était Venados, l’équipe basée à Mérida, Yucatan, pour un duel de la péninsule. Après un bon 0-0 à domicile, j’ai cru avoir réalisé le hold-up au retour : Venados a ouvert la marque dès la 3e minute, mais nous avons réussi à égaliser à une dizaine de minutes du terme, grâce à un penalty de Maldonado. Je jubilais au coup de sifflet final, pour remarquer qu’il y avait en fait des prolongations. La règle des buts à l’extérieur n’existe pas en barrage de montée…

Nous concédons un penalty lors des prolongations, nous ratons donc la montée…

Je ne vais pas vous mentir : j’ai rejoué le match, puis j’ai pris des vacances pour laisser mon adjoint rejouer une vingtaine de fois le match. Sans succès.

Je ne veux pas rejouer une autre saison en Ascenso. Trop de difficulté à attirer de bons joueurs, une équipe de jeune totalement vide à mon arrivée, des finances dans le rouge…

Le championnat mexicain doit être passionnant, mais en Liga… Bref, mon aventure se termine déjà ici. Merci à ceux qui m’ont suivi.

Les aventures de Mark et Bella ne se terminent pas ici par contre : alors que j’avais la gueule de bois au lendemain de notre magnifique victoire en Apertura, j’ai reçu un appel d’un certain Peter Guber.

Peter Guber est le propriétaire du LAFC, la seconde équipe de Los Angeles qui fait son entrée en mars 2018 en MLS. Il a vu mes exploits en Apertura et me veut à la tête de son équipe en MLS. Il a aussi du travail pour ma charmante Bella, peut-être dans le cinéma… ou dans une agence de mannequin. Je me méfie, même s’il m’a assuré que ce n’était plus Weinstein qui faisait la pluie et le beau temps. De toute façon, un gros porc apprendrait à connaître les souliers cloutés de la belle, au son d’un gros accent allemand, s’il osait se montrer libidineux en sa présence.

Bref, pour les besoins de la cause, je suis donc débauché à L.A. !

Juste pour m’enfoncer, les résultats de Clausura :

13%20r%C3%A9sultats

Nous allons donc continuer la partie comme si j’étais débauché à L.A., mais en réalité c’est une nouvelle partie qui commence, avec la BDD originale pour passer par toutes les étapes de l’expansion.

:slight_smile:

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Il me semblait que LAFC n’y était pas encore et n’était que dans un update ?

Par contre ça serait intéressant que tu expliques comment ça se passe ne MLS je suis à la rue complet avec ça.

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LAFC commence à jouer en 2018 mais est déjà présent dès 2017. Il faut attendre donc mais cela permet de préparer le club, de scruter le marché des transferts, de trouver quelques joueurs libres de contrat. Au début, on a pas de staff, pas de joueurs, ce ne sera pas si simple à trouver… C’est justement la beauté du jeu et l’intérêt du défi !

:slight_smile:

Correction: on a trois joueurs très moyens, partis en prêt, et un transfert programmé: Carlos Vela.

On a donc juste une méga-vedette so far.

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Comme d’hab je vais suivre

On te suit partout :slight_smile: Et à LA tu devrais pas manquer de soirées sympas :slight_smile:

LAFC : la MLS en point de mire

Lundi 3 décembre 2018

Nous sommes à l’aéroport international d’Oaxaca. J’ai une bonne gueule de bois, alors que Bella semble encore en pleine forme. Même avec un sweat à capuche gris, elle est magnifique alors qu’elle regarde le tarmac. Ces jeunes foirent toute la nuit et se réveillent pimpants, alors que moi j’ai la tronche toute chiffonnée.

bella

Le vol s’est admirablement bien passé, et c’est avec grand plaisir que nous arrivons, en soirée, à notre domicile. Bella est ravie de retrouver Ludwig, notre petit chat gris. Je voulais l’appeler Pompon, mais elle n’a pas voulu.

« Pommponn ? Nein ! Sein Name ist Ludwig. »

Ce que femme veut… et Bella encore plus. Déjà, moi, je ne voulais pas d’animal de compagnie. Non pas que je ne les aime pas, mais c’est de l’entretien, puis cela se marie mal avec notre vie trépidante, toujours dans les avions, sur les terrains, en déplacement. Elle a malgré tout gagné, vous vous en doutez. Elle a plissé les yeux, qu’elle a plantés dans les miens et a murmuré des mots durs en allemand, heureusement incompréhensibles, quoique suffisamment compréhensibles pour deviner que je n’avais pas un grand choix de réponse : c’était Ja, ou Si. Voire Si mi Corazón si j’espérais une gâterie en soirée.

Donc, nous voilà étalés devant la TV, à regarder une telenovela sur la chaîne Televisa. Bella en raffole. Pourtant, on est loin de Derrick, seule série allemande que je connaisse. Je somnole pendant qu’elle paraît passionnée, le léger sourire imprimé sur son visage, quand le téléphone sonna.

J’ai failli laisser sonner, mais l’appel provenait des États-Unis, de Californie pour être précis. Qui pouvait bien m’appeler de là-bas ? J’ai pensé que c’était un ami de passage. J’ai décroché. Je ne savais pas encore que notre vie allait changer.

« Mister Beaubien, Peter Guber speaking. How are you ? »

Peter Guber, le propriétaire du Los Angeles FC ! Il avait eu un différend avec Bob Bradley, l’entraîneur de la future équipe de MLS, et ce dernier avait claqué la porte, à quelques jours des premières drafts. M. Guber était aux abois, il lui fallait quelqu’un rapidement. C’est donc un peu en dernier recours qu’il me contactait.

Il joua franc jeu : il ne me connaissait pas vraiment, mais avait beaucoup aimé ce qu’il avait vu la veille à la TV, c’est-à-dire la victoire de l’Atlante en Apertura. Il avait pris deux ou trois renseignements sur moi ce matin et à midi son idée était faite : j’avais le profil. Même ma conjointe avait le profil pour L.A.

« Mais pourquoi moi, lui demandai-je ? Los Angeles, vous ne devez pas manquer de moyens pour vous attacher les services de ténors européens. La ville ne manque pas d’attrait. Pourquoi moi ?

  • J’ai besoin de quelqu’un qui connaît le championnat d’ici. Vous avez été joueur et entraîneur en MLS.
  • Entraîneur adjoint, et entraîneur des jeunes.
  • Oui, mais vous connaissez ce championnat, vous l’aimez, vous le respectez. Vous parlez anglais, vous parlez espagnol, vous parlez donc les deux langues de cette ville. Puis, votre expérience en Allemagne et en Russie comptent dans la balance. »

Devant mon silence, il renchérit :

« $675k ! Deux-tiers de million. La première année. Qu’en dites-vous ? »

Je suis muet. Cinq fois mon salaire actuel. À L.A. En MLS.

Je lui ai demandé 24 heures de réflexion. Qui ne furent pas nécessaire.

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L.A., nous voici !

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Aïe Aïe es tu sur que les mexicanos ne vont pas te chercher des embrouilles à les laisser tomber comme ça ?
:fearful::scream: Je tremble pour toi…

LAFC : la MLS en point de mire

Mardi 4 décembre 2018

C’est le cœur gros que nous quittons Cancún, mais le sentiment du devoir accompli. Nous avons redonné un titre à l’Atlante, nous leur offrons une équipe en meilleure santé qu’avant notre arrivée, à eux maintenant de réaliser l’exploit : la montée !

J’ai donc appelé, hier, Monsieur Burillo Azcarraga, lui demandant audience. Je crois qu’il savait à quoi s’en tenir lorsque je suis arrivé à sa résidence. Il était déçu, très déçu, mais comprenait ma décision. Il ne manqua pas de me remercier pour le bon travail effectué. Je crois que Monsieur Burillo Azcarraga m’aimait bien, tout comme Bella qui l’avait beaucoup fait rire ces derniers jours, à Oaxaca.

« Votre épouse est une femme merveilleuse. Je dois avouer avoir été surpris de la voir, avec ses tatouages, mais quelle femme exquise et bien élevée. Ces Allemands forment quand même un peuple particulier. »

Nous partîmes ensuite vers le siège social du club. Comme de coutume, les bureaux étaient vides. La plantureuse secrétaire d’Eduardo nous apprit qu’il était parti au golf, comme chaque lundi.

« Ce n’est pas la journée plage aujourd’hui, demanda Monsieur Burillo Azcarraga.

  • Non, ça c’est le mercredi.
  • Et que fait-il demain ?
  • Le mardi Monsieur Braun est toujours en congé, comme le vendredi. »

Alejandro se tourna vers moi et ajouta :

« Vous voyez comment travaille mi sobrino ? Je le gardais parce que vous teniez la baraque tout seul. »

Se retournant vers la secrétaire, il ajouta :

« Quand vous le verrez, vous lui direz qu’il est viré. »

Les au revoir avec les joueurs, le staff et les dirigeants furent évidemment difficiles. Si vite en plus. Eduardo, de son côté, repart vers Acapulco, quant à Pablo, il a disparu, une fois encore. Il m’a quand même appelé, m’assurant qu’il passerait de temps en temps à L.A. me saluer.

Jeudi 6 décembre 2017

Quand nous arrivons à Los Angeles, nous sommes à quelques jours de la Draft des joueurs libres de décembre et de l’importantissime Draft d’expansion.

À mon arrivée, il n’y a que trois joueurs au club. Ils sont prêtés à notre club affilié de D3: Orange County. Ce ne sont pas des foudres de guerre.

Carlos Alvarez a au moins l’immense avantage d’être américain, car vous le savez nous n’aurons droit, sauf transactions futures, à 8 joueurs sous statut Intertnational. Autrement dit, huit étrangers. Ce n’est pas lui qui va ramener la MLS Cup à lui tout seul, mais c’est un joueur qui pourra faire le nombre.

1%20alvarez

Monday Etim est encore jeune et loin d’être prêt. Il sera sûrement prêté l’an prochain, car il est étranger de surcroît.

3%20etim

Le troisième larron est l’Argentin Rodrigo Pacheco. Un joueur étranger avec un gros salaire. Il sera revendu ou échangé, voire libéré.

2%20pacheco

Ce trois joueurs sont prêtés cette saison, puisque nous n’avons aucun match au programme avant 2018.

Enfin, nous avons un joueur qui arrivera le 1er janvier, pour une grosse somme de $5.75M. Ce sera la méga-vedette de l‘équipe, autour de qui nous bâtirons le reste : Carlos Vela. Ça c’est du lourd. Il aura évidemment un statut de Joueur-Désigné, un des trois joueurs vedettes de l’équipe. Son salaire devrait tourner autour des $6M je crois.

4%20vela

Bâtir l’équipe

Rappel : si la story est la continuation de la courte épopée à Cancún, il s’agit d’une autre partie. Tous les mouvements d’effectif et de staff sont mon œuvre (hormis les quatre joueurs présents au club), même si j’en donne le crédit à mon prédécesseur dans un souci de continuité

Il ne faut pas se leurrer : il est très difficile de recruter du lourd avant d’être officiellement en MLS. Il faut donc attendre patiemment la fin de saison 2017 avant de pouvoir commencer les choses sérieuses.

Nous avons cependant déjà quelques joueurs qui ont rejoint l’équipe, que je présenterai ultérieurement. Il faut dire que je n’ai pas regardé à la dépense et que j’ai envoyé mes recruteurs dans le Monde entier. On doit bâtir l’équipe en quelques mois, je n’ai pas le choix… Mais le club a de solides moyens. L’effet Magic Johnson sans doute, qui fait partie des actionnaires…

Bella

Ma tendre moitié a dû ressortir des vêtements plus chauds. Le mois de décembre est parfois frais à L.A.

C’est elle qui doit s’occuper de l’installation dans notre nouvelle maison. Le club nous a mis à disposition une magnifique résidence située à Santa Monica. Cinq chambres, 6 salles de bain, billard avec tapis rouge, salle d’entraînement, chambre rouge (pour les courageux qui ont vu 50 Shades), piscine… Un véritable paradis en dehors du centre-ville. Santa Monica, où vivre à L.A. sans vivre à L.A.

327, 22nd Street à Santa Monica: google street
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Nous aurons des chambres d’amis, car Bella a beaucoup d’amis en Allemagne… La première à nous rejoindre est d’ailleurs Beatrice, qui nous avait rejoints à Cancún et qui nous a suivis à L.A. Le changement de destination ne l’a pas trop chagriné. Son bikini fera fureur ici aussi… Par contre, pas de soumis à lui mettre sous la dent.

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Quant à Bella, elle m’a envoyé une photo, me demandant de rentrer vite pour la sieste, pour tester notre nouveau lit… Je crains qu’elle ne doive attendre, je risque d’avoir des journées bien remplies dans les jours à venir…

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Et bonne siexte crapuleuse.

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Plus de siestes à L.A. ! Ce n’est pas le Mexique ici ! Ou le sud de la France ! Ou un autre pays du tiers-monde ! Ça travaille ici ! :slight_smile:

Bella n’est pas contente d’ailleurs, elle m’attend à maison de pied ferme ! Aaahhh les USA… À peine arrivé, déjà armée.

Bella à l’air de s’émanciper…

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