ATLANTE CANCÚN – Réunion à l’Afrodita
(j’ai dû modifier le nom de la femme de mon ami Eduardo : elle s’appellera en fait Yulia)
Nous arrivons à l’Afrodita vers 19 heures, comme convenus.
Comme de coutume, la maîtresse de maison nous accueille et nous conduit à la terrasse, où Eduardo est en train de se battre avec la bouteille de propane du barbecue. Il m’explique qu’il est impardonnable, qu’il n’a pas remplacé celle de réserve quand il l’aurait dû et que maintenant les deux sont vides. Je n’ose pas trop le lui dire, mais il ne semble pas manuel pour deux sous.
Après l’avoir laissé dire toutes sortes de vérités indicibles à la Sainte-Vierge, j’ose un commentaire :
« Tu n’as pas des gens de maison pour t’occuper de ça ?
- Non, je n’ai pas de gens de maison pour m’occuper du barbecue ! Tu laisses le personnel s’occuper de tes grillades toi ?
- Non. Même ma femme n’a pas le droit de toucher au barbecue.
- Voilà, tu as tout compris. »
Finalement, quelques saintes suppliques plus tard, tout rentre dans l’ordre et Eduardo retrouve son sourire, juste à temps pour accueillir Pablo, le Directeur Général…
Accompagné de sa charmante conjointe, Mary
Nous prenons d’abord un verre ensemble, tous les six, en discutant de choses et d’autres. Les filles sont d’une beauté époustouflante, mais très estivale encore. Il en sera peut-être autrement ce soir, puisqu’après le barbecue nous nous rendons au Coco Bongo, voir le spectacle.
Je me dis parfois que j’ai passé l’âge de ce genre de réjouissance. C’est le dur prix que Pablo, Eduardo et moi avons à payer pour nous être enamouré de jeunes femmes pleines de fougue et de perversion.
Petit à petit, deux clans se forment : d’un côté les hommes qui commencent à parler foot, de l’autre les femmes qui parlent latex. C’est Pablo le premier qui saisit délicatement sa compagne pour la ramener près de lui. Il a les muscles saillants, la main fermement posé sur une fesse, et lui dit d’aller essayer quelques tenues avec ses copines puisqu’elles en meurent toutes trois d’envie. Apparemment il a vu juste : les trois femmes semblent tout à fait prêtes. À peine Mary s’est-elle retournée que Pablo lui claque une fesse dans un geste très viril. Pour faire bonne figure, et aussi un peu macho mexicain, je fais pareil avec Bella, qui retourne des yeux foudroyants vers moi, mais sourit. Jamais deux sans trois ? Non, Eduardo est de nouveau occupé avec son barbecue, qui maintenant ne veut pas s’allumer.
« Bon, les gars, parlons un peu boulot. Parlons du beau boulot que tu as fait Mark. Écoute, je n’aurais pu espérer aussi bien si vite, dit Pablo.
- Oh, tout reste a faire.
- C’est vrai qu’il est modeste, dit-il, en se tournant vers Eduardo qui peste en tournant tous les boutons bu barbaque.
- Grmhhh
- Ne fais pas attention à lui, Mark, il est un peu bougon par moment. »
Finalement, Eduardo nous rejoint et nous ressert de bonnes bières bien fraîches.
Je peux alors leur exposer mes impressions de ce début de saison, où nous jouons bien, en effet. Je suis très satisfait de la défense, qui répond bien aux attentes et qui présente une profondeur intéressante. C’est un peu moins vrai au milieu, où nous avons trois très bons joueurs (Uscanga, Zamora et Hernandez) puis plus rien ou presque. Sur les ailes et en pointe, c’est bon aussi, mais il faudra penser à remplacer plusieurs joueurs importants rapidement : Ruscu, Maldonado, Zamora…
Nous avons un effectif un peu vieillissant, et je sais que ce sera difficile de recruter des gros bras en Ascenso. Mieux vaut ne pas s’éterniser dans l’antichambre de la Liga sous peine de s’y encroûter. On doit monter avec les vieux pour rebâtir une fois redevenus attrayants.
Côté tactique, cela va bien. Comme de coutume, je suis axé sur la défensive, cela me réussit souvent bien. Je me tâte encore pas mal afin de trouver la bonne sauce.
Bref, un bon début de saison, tous les trois en conviennent.
Nous prenons le repas à l’intérieur, où il fait frais. Nos conjointes se joignent évidemment à nous. Elles se sont déjà habillées pour sortir, je crois qu’elles ont très hâte d’aller danser. C’est pour faire plaisir à Mary et Bella que nous irons au Coco Bongo ce soir. C’est un établissement très prisé par les touristes, où nous croiserons très peu de Mexicains. Mais c’est une place à voir…
Mary, la nouvelle conjointe de Pablo, est une hispano-Américaine, élevée à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Elle connaît assez peu la région du Quintana Roo, mais nul doute qu’elle la découvrira très vite vu que Pablo est une sommité du night-life dans cette ville.
Au moment de partir, les femmes sont d’une beauté éblouissante, c’est un privilège de sortir en pareille compagnie :
Finalement, ce ne fut pas une grande soirée… Des touristes américains imbibés ont importuné à plusieurs reprises nos beautés, obligeant le service d’ordre à intervenir.
J’ai par contre fait une connaissance intéressante : un Belge ! Un Belge qui était de passage dans le coin. Il n’est pas dans les grands resorts pour congés payés, il loge plutôt dans la magnifique Hacienda San José, à une bonne heure de route d’ici.
Je l’ai connu par l’entremise de Pablo, qui l’a engagé quelques soirs pour faire des démonstrations de Shibari. Il est venu avec un modèle allemand qui a évidemment tout de suite sympathisé avec Bella. Elle s’appelle Robin et est d’une beauté éblouissante… Il va de soi que nous assisterons aux prestations du Maître des cordes comme on l’appelle, le Docteur ès Shibari, @Capitaine_Hastings.
La magnifique Robin, qu’il me tarde de voir prise au piège par le maître.
À suivre…