:storygreen: :s3: 🇪🇸 :girona: Quand les chiffres racontent le football


Quand les chiffres racontent le football
« Les Ă©motions sont passagères, les donnĂ©es sont Ă©ternelles. Â»

Été 2023 – Une idée, un club, une méthode

Manuel Ferreira n’était pas un manager comme les autres.
Analyste de données de formation, il avait longtemps travaillé dans l’ombre des terrains, à transformer les chiffres en décisions concrètes. Lorsqu’il décida de franchir la ligne blanche, ce n’était pas par vanité, mais par conviction : prouver que la logique froide des algorithmes pouvait cohabiter avec la passion du football.

Son objectif était clair : transposer le modèle Moneyball au football européen.
L’idée n’était pas de copier le baseball, mais d’adapter sa philosophie : dénicher la valeur cachée, maximiser chaque euro investi et construire une équipe compétitive sans excès ni émotion.

Et pour cela, il fallait un terrain d’expérimentation. Girona FC devint son laboratoire.


Girona FC : un laboratoire idéal

En arrivant à Montilivi, Ferreira trouva un club à la croisée des chemins.
Soutenu par le City Football Group, Girona disposait d’un réseau mondial et d’une structure solide. Pourtant, la marge de manœuvre financière restait limitée : chaque erreur de recrutement pouvait coûter une saison entière.
C’était précisément ce type de contrainte qu’il recherchait.

Sa première décision fut de refuser toute signature émotionnelle.
Chaque joueur potentiel fut soumis à une grille d’analyse :

  • productivitĂ© par minute jouĂ©e,
  • influence mesurable sur la crĂ©ation d’occasions,
  • âge, potentiel de revente, et coĂ»t salarial relatif.

Cette approche lui permit d’identifier des profils négligés par le marché : des joueurs sans prestige mais avec une valeur statistique mesurable.
Ferreira ne cherchait pas des noms, il cherchait des ratios.


La philosophie Moneyball appliquée au football européen

Pour Manuel Ferreira, le projet reposait sur quatre principes simples mais rigoureux :

:one: Identifier la valeur cachée – Cibler les joueurs sous-cotés par les médias mais surperformants dans des métriques avancées : pressing réussi, passes progressives, influence sur le tempo.
:two: Vendre au bon moment – Ne jamais s’attacher émotionnellement. Un joueur performant devait être vu comme un actif à rentabiliser avant la courbe descendante.
:three: Adapter le système aux joueurs – La tactique devait être au service des profils rentables, pas l’inverse. Ferreira ajusta sa structure pour exploiter les forces statistiques de son effectif.
:four: Créer une culture de la donnée – Chaque réunion technique s’ouvrait par un tableau de chiffres : performances collectives, efficacité dans les transitions, valeur marchande moyenne du XI.

Chaque choix était mesurable, traçable et justifiable.
Ferreira ne croyait pas aux “intuitions de coach”, seulement aux tendances qui se répètent.


Les premières fondations (Saison 2023-24 – Aperçu)

La première saison de Ferreira à la tête de Girona FC fut un test grandeur nature.
Le club catalan termina à une remarquable 7e place en Liga, juste derrière la Real Sociedad et devant des clubs établis comme le Betis, Mallorca ou Osasuna.
Avec 17 victoires, 10 nuls et 11 défaites, Girona boucla l’exercice avec 61 points et une identité claire : rigueur, cohérence et efficacité.

Chaque résultat avait sa logique.
Ferreira justifiait les bonnes performances non par la chance, mais par l’équilibre entre production offensive et contrôle du risque.
L’équipe ne dominait pas toujours les matchs, mais elle maximisait ses séquences rentables : peu d’occasions concédées, transitions verticales, et une grande discipline collective.

Financièrement, le club resta stable : aucune dépense irrationnelle, des salaires contenus et une valorisation croissante de plusieurs joueurs cadres.
Le modèle fonctionnait. Girona prouvait qu’on pouvait concurrencer des géants avec une logique implacable et des décisions rationnelles.

Ferreira savait cependant que le plus dur commençait maintenant.
La saison suivante serait celle de la confirmation : faire durer le modèle, améliorer la rentabilité sportive et, surtout, ne pas trahir la philosophie.


À suivre…

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Girona FC – Saison 2023/24 : Le laboratoire prend forme
« Tout ce qui ne se mesure pas ne peut pas s’amĂ©liorer. Â»

L’expérience Girona

Quand Manuel Ferreira posa ses valises à Montilivi à l’été 2023, Girona FC n’était qu’un petit club bien organisé, connu pour son enthousiasme et son courage, mais rarement pour sa régularité.
Un an plus tard, le club catalan terminait 7e de Liga avec 61 points.
Derrière cette réussite, il n’y avait pas de miracle, seulement une méthode : celle du Moneyball appliqué au football européen.

Ferreira, ancien analyste de données, avait une conviction : la performance pouvait être prédite, expliquée, optimisée.
Chaque décision — sur le terrain, au mercato ou dans le vestiaire — devait avoir une justification mesurable.
Son credo était simple :

« La donnĂ©e avant l’émotion. Â»

La mise en place d’un modèle rationnel

Dès son arrivée, Ferreira refusa de céder aux automatismes du marché.
Il mit en place une grille d’évaluation basée sur trois axes :

  • Rendement rĂ©el : impact mesurable sur la crĂ©ation ou la prĂ©vention d’occasions.
  • CoĂ»t relatif : rapport entre performance et charge salariale.
  • Potentiel de revente : Ă©volution estimĂ©e de la valeur marchande.

Cette méthode transforma le recrutement de Girona en une véritable salle d’analyse.
Les choix furent restreints, mais précis. Ferreira préférait investir dans une tendance plutôt que dans un nom.

Recruter avec raison, vendre avec conviction

Durant la saison, Girona se montra sobre et calculateur sur le marché des transferts.

Arrivées principales :
:green_circle: Diego Palacios (Corinthians – 4.5 M€) : latéral complet, capable d’assurer une large couverture défensive tout en apportant un soutien mesuré à la relance.
:green_circle: Guille Bueno (Real Valladolid – 525 K€) : jeune joueur sélectionné pour sa capacité à progresser sous pression et son volume de courses.

Départs notables :
:red_circle: Axel Witsel (Al-Taawun – 2.1 M€) : transfert logique, l’âge et le salaire ne correspondaient plus au modèle de durabilité.
:red_circle: Daley Blind (Leeds – 1.8 M€) : expérience précieuse, mais coût d’opportunité trop élevé.
:red_circle: Yaser Asprilla (Celtic – 4.2 M€) : profil dynamique mais rendement irrégulier selon les données internes.

Girona termina ainsi la saison avec un bilan positif de 5 M€ de ventes nettes.
Chaque transfert était justifié, chaque décision suivait une logique chiffrée : le projet Moneyball n’était pas un slogan, mais une discipline.

La mécanique du terrain

Ferreira imposa un 4-3-3 Ă  base de Tiquitaca vertical, une approche hybride entre contrĂ´le et intention.
Les principes étaient clairs :

  • passes courtes et progressives,
  • occupation rationnelle des espaces,
  • pressing structurĂ© dans les zones Ă  haute valeur de rĂ©cupĂ©ration.

Contrairement au jeu de position “romantique”, Ferreira privilégiait la possession utile : chaque passe devait rapprocher l’équipe d’une situation favorable.
Le style n’était pas flamboyant, mais il était mesuré, constant et redoutablement efficace.

Ce contrôle du tempo permit à Girona de limiter les pertes de balle dangereuses et d’augmenter sa productivité offensive dans la surface adverse.
Le club termina dans la première moitié du classement des meilleures attaques tout en conservant un équilibre défensif solide.
Pour Ferreira, cette cohérence n’était pas un hasard : c’était la conséquence directe de la méthode.

Un succès mesurable

Finir 7e de Liga pour une équipe comme Girona relevait de l’exploit rationnel.
Aucune dépense folle, aucun pari risqué — seulement des ajustements logiques et une compréhension fine des performances.

Le club boucla la saison avec :

  • une identitĂ© tactique claire,
  • une valeur marchande en hausse,
  • et une stabilitĂ© financière rare pour un club de ce calibre.

Ferreira n’avait pas seulement fait progresser l’équipe.
Il avait prouvé qu’un club pouvait être performant sans renier la logique économique, sans dépendre de la chance ou de l’émotion.

Vers la saison 2024/25

L’été suivant ouvrit une nouvelle ère.
Le départ majeur de Viktor Tsygankov au Napoli (39.5 M€) valida la stratégie de valorisation.
Girona réinvestit avec parcimonie — 14 M€ dépensés — sur des profils précis et cohérents :
Beste, Nordli, Larsen, Montero, Zárate, Ganchas…
Des noms sans éclat médiatique, mais avec une donnée en commun : le rendement potentiel supérieur au coût d’acquisition.

Ferreira entamait la saison 2024/25 avec la conviction que le modèle pouvait s’étendre.
Le laboratoire Moneyball de Girona entrait dans sa phase deux : optimiser, structurer, pérenniser.

« On ne gagne pas par hasard. On gagne parce qu’on comprend pourquoi. Â»

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Saison 2024/25 – Août : L’efficacité raisonnée
« Les chiffres ne mentent pas. Ils racontent simplement l’histoire diffĂ©remment. Â»

Un début sous contrôle

Girona entamait sa deuxième saison sous Manuel Ferreira avec la même rigueur : pas de révolution, seulement des ajustements.
Le modèle était en place, la logique inchangée — et les chiffres, encore une fois, donnèrent raison au technicien portugais.
En août, Girona signa un départ convaincant : 2 victoires, 1 nul et 1 défaite en Liga, agrémentées d’un large succès offensif en amical contre Francfort.
Mais plus que les résultats, c’est la cohérence des performances qui sauta aux yeux : maîtrise du ballon, discipline tactique et conversion chirurgicale des occasions.

Résultats du mois

:trophy: Amical – Girona 5–3 Eintracht Frankfurt
Un test grandeur nature contre une opposition européenne.
Malgré un xG inférieur (1.99 contre 2.59), Girona domina l’efficacité offensive grâce à une finition redoutable.

:soccer_ball: LaLiga – Celta Vigo 0–2 Girona
Girona afficha une supériorité totale : 64% de possession, 91% de passes réussies, xG 1.99.
Le pressing structuré et la gestion du tempo permirent de limiter Celta à trois tirs cadrés.
Vanat ouvrit le score rapidement avant que Ganchas ne scelle la victoire, symbole d’un collectif parfaitement équilibré entre patience et verticalité.

:soccer_ball: LaLiga – Girona 0–1 Valencia
Premier revers de la saison.
Un match dominé en possession (64%) et en précision (92% de passes réussies), mais perdu sur un détail.
Ferreira refusa toute lecture Ă©motionnelle : « Les performances sont bonnes. Le rĂ©sultat n’est qu’un Ă©chantillon. Â»
Un match typique de variance, selon son analyse.

:soccer_ball: LaLiga – Osasuna 1–1 Girona
Girona produisit un contenu convaincant : 16 tirs Ă  6, 59% de possession, xG 1.33 contre 1.00.
Mais l’efficacité manqua.
Le but d’Abel Ruiz offrit un point logique, dans une rencontre où le modèle prouva une nouvelle fois sa solidité défensive et son contrôle émotionnel.

:soccer_ball: LaLiga – Girona 5–0 Mallorca
Chef-d’œuvre collectif.
Une démonstration d’efficacité (xG 3.85 contre 0.33) et de maîtrise (66% de possession, 93% de passes réussies).
Ferreira souligna la cohérence des enchaînements : récupération rapide, projection directe et occupation optimale de la largeur.
Ounahi et Ruiz incarnèrent la philosophie du modèle : intelligence, simplicité, rendement.

Analyse Moneyball

Le mois d’août confirma que Girona FC ne dépendait pas de l’aléatoire, mais de sa structure.
Les indicateurs clés — possession moyenne de 63%, ratio passes réussies > 90%, et xG supérieur à l’adversaire sur 3 matchs sur 4 — validaient la stabilité du système.

Les nouvelles recrues, choisies sur des critères de rentabilité tactique, commencèrent à répondre :

  • Pedro Ganchas : dĂ©fenseur recrutĂ© pour sa capacitĂ© Ă  initier le jeu, dĂ©jĂ  buteur et solide dans la relance.
  • Aldair Zárate : mobile et disciplinĂ©, apportant une verticalitĂ© calculĂ©e au milieu.

Joueur du mois

:sports_medal: Abel Ruiz – Le capitaine silencieux.
Décisif, discipliné, et d’une constance exemplaire.
Sa vision du jeu et son positionnement intelligent en font le parfait relais entre la philosophie de Ferreira et la réalité du terrain.
Statistiques : 3 buts, 1 passe décisive, 80% de duels gagnés dans le dernier tiers.

Le mot du manager

« On ne cherche pas Ă  dominer, on cherche Ă  contrĂ´ler.
Quand on comprend nos zones de force, le match devient prévisible.
AoĂ»t prouve une chose : notre modèle est stable, reproductible, et il gĂ©nère des points. Â»

Bilan du mois :
:white_check_mark: 2 victoires – 1 nul – 1 défaite
:soccer_ball: 8 buts marqués / 2 encaissés
:bar_chart: Possession moyenne : 63%
:chart_increasing: xG moyen supérieur à l’adversaire sur 3 matchs sur 4

« Ce n’est pas la possession qui compte, c’est ce qu’on fait quand on la comprend. Â»

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Saison 2024/25 – Septembre : La variance du modèle
« Les modèles ne garantissent pas la victoire. Ils garantissent la cohĂ©rence. Â»

Le revers du contrĂ´le

Après un mois d’août enthousiasmant, Girona entra en septembre avec un sentiment de stabilité.
Pourtant, la réalité du football rappela que même la rigueur statistique a ses limites :
le hasard, les expulsions, et les détails techniques ont pesé sur les résultats.

Trois défaites en quatre matchs ne racontent pas un effondrement, mais un épisode normal dans un modèle qui privilégie la répétition plutôt que l’émotion.
Manuel Ferreira, fidèle à sa ligne, analysa chaque rencontre avec détachement :
« Ce mois ne remet rien en cause. Il valide nos principes. Nous crĂ©ons plus que nous ne concĂ©dons. Ce n’est qu’une question d’échantillon. Â»

Résultats du mois

:soccer_ball: Real Betis 2–0 Girona
Une expulsion précoce d’Ounahi dès la 1ʳᵉ minute faussa totalement la lecture du match.
Malgré 46 % de possession et 91 % de précision dans les passes, Girona évolua en infériorité pendant 89 minutes.
Les Andalous profitèrent de la supériorité numérique pour convertir leur domination (xG : 2.24 à 0.96).
Ferreira parla d’“anomalie contextuelle” plutôt que de contre-performance.

:soccer_ball: Girona 1–2 Levante
Un match frustrant : Girona domina la possession (68 %) et afficha un taux de passes réussies de 91 %, mais manqua de percussion (xG 0.58 à 0.61).
Le but tardif de Nordli (86’) fut trop tardif pour renverser la tendance.
Ferreira nota la baisse de volume offensif, conséquence d’une circulation trop latérale : “Nous avons contrôlé sans menacer.”

:soccer_ball: Athletic Bilbao 1–2 Girona
La réaction attendue.
Match typiquement “Moneyball” : peu d’occasions, mais une efficacité optimale.
Girona afficha un xG de 1.18 contre 1.48, mais convertit ses moments clés grâce à Ruiz (pen 23’) et Vanat (90+1’).
La victoire à San Mamés rappela que le modèle, même sous pression, restait reproductible : haute précision (87 % de passes réussies) et discipline défensive.

:soccer_ball: Girona 0–1 Atlético Madrid
Une défaite frustrante mais encourageante.
Girona domina la possession (53 %) et produisit un meilleur xG (0.72 Ă  0.29), mais manqua de justesse dans le dernier geste.
Les Madrilènes, fidèles à leur style, punirent sur leur seule occasion franche.
Ferreira résuma : “Quand tu perds avec les bons chiffres, tu n’as rien à corriger.”

Analyse Moneyball

Statistiquement, le mois de septembre illustre la variance naturelle du modèle.
Sur quatre matchs, Girona afficha une moyenne de 57 % de possession et 89 % de précision dans les passes, mais ne transforma que 6 % de ses tirs en buts — un taux inférieur à la moyenne observée en août.

Ferreira refusa toute panique :

“Notre structure produit les occasions. Les buts reviendront. Ce mois prouve que le modèle est robuste, même quand il ne rapporte pas de points.”

Les points positifs demeurent nombreux :

  • CrĂ©ation d’occasions cohĂ©rente malgrĂ© des adversaires supĂ©rieurs (xG positif sur deux rencontres).
  • Discipline tactique intacte : très peu de cartons, structure stable mĂŞme en infĂ©rioritĂ©.
  • EfficacitĂ© dĂ©fensive globale : jamais plus de deux buts encaissĂ©s, mĂŞme Ă  dix.

Focus tactique

Face aux blocs plus compacts, Ferreira commença à tester une variante plus directe de son 4-3-3 :

  • Le regista recula d’un cran pour amorcer la relance,
  • Les ailiers furent invitĂ©s Ă  attaquer plus rapidement la profondeur,
  • Et les latĂ©raux limitèrent les montĂ©es simultanĂ©es pour prĂ©server la couverture.

Objectif : réduire la stérilité de la possession haute observée contre Levante et l’Atlético.
Les premiers résultats étaient encourageants à Bilbao, preuve que le modèle pouvait s’adapter sans se renier.

Joueur du mois

:sports_medal: Vladsylav Vanat – Auteur d’un but crucial à Bilbao et d’une activité constante dans la zone de finition.

Le mot du manager

« Septembre a Ă©tĂ© une leçon de patience.
On ne mesure pas un modèle sur quatre matchs.
Les chiffres sont bons, la logique est saine. Si on continue Ă  jouer de cette façon, les points reviendront naturellement. Â»

Bilan du mois :
:cross_mark: 3 défaites – :white_check_mark: 1 victoire
:soccer_ball: 4 buts marqués / 6 encaissés
:chart_increasing: Moyenne de possession : 57 %
:bullseye: Passes réussies : 89 %
:bar_chart: xG moyen proche de la parité

« Les donnĂ©es ne promettent pas la victoire. Elles promettent la constance. Â»

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Bonsoir @Manuel99FG, merci de venir te présenter ici :arrow_right: :commu: On veut en savoir plus sur toi !

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Je dirais aussi doucement sur les grands titres stp. 14 c’est sympa mais on est pas aveugle non plus :sac:

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Merci pour les conseils. J’en tiens compte pour les prochains postes. C’est une grande première pour moi :sweat_smile:

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y’a pas de soucis on est là pour ça

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Story plutôt intéressante à suivre ! Hâte de lire la suite !

Bon, même si j’ai l’impression que le coach, à sa manière de s’exprimer, est un robot :sac:

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Il pense aux vieux du forum :sac:

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Il pense Ă  @Capitaine_Hastings :kappa:

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Merci :laughing:

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Saison 2024/25 – Octobre : Résister à la tempête
« Les chiffres ne mentent pas, mais ils ne consolent pas non plus. Â»

Un mois sous tension

Octobre commença dans la douleur.
Girona, encore marqué par un mois de septembre irrégulier, affrontait un calendrier redoutable : le Real Madrid, Villarreal et un Rayo Vallecano en pleine forme.
Ce fut un mois contrasté : un naufrage à Madrid, une réaction frustrée contre le Rayo, puis une victoire éclatante face à Villarreal.
Les chiffres, eux, racontent une histoire de résilience et d’adaptation.


Résultats du mois

:soccer_ball: Real Madrid 5–0 Girona
Un choc brutal contre la réalité.
Girona subit la loi d’un Real impitoyable : 61 % de possession pour Madrid, 10 tirs cadrés à 0 et un xG sans appel (2.74 à 0.05).

:soccer_ball: Girona 2–3 Rayo Vallecano
Une réaction dans le contenu, mais un résultat frustrant.
Les chiffres restaient équilibrés (xG 0.93 à 1.91), la possession légèrement inférieure (47 %), mais Girona retrouva de la créativité.
Artero et Bueno ramenèrent l’espoir, sans pouvoir éviter la punition en fin de match.

:soccer_ball: Girona 4–1 Villarreal
La libération.
Girona livra son match le plus accompli du mois : 57 % de possession, 93 % de passes réussies, et un xG de 2.32 contre 0.93.
Le collectif retrouva sa cohérence, porté par un Abel Ruiz impérial (doublé) et un Ounahi retrouvé dans la création.


Analyse Moneyball

Octobre démontra la différence entre performance ponctuelle et performance structurelle.
Girona ne peut pas lutter à armes égales contre le Real Madrid, mais son rendement global sur les deux matchs suivants valida la solidité du modèle.
Les chiffres clés du mois :

  • Moyenne de possession : 48 %
  • Passes rĂ©ussies : 90 %
  • xG total : 5.3 contre 5.63 adverses

Des chiffres équilibrés malgré un déséquilibre apparent dans les scores.


Focus statistiques générales

:bar_chart: Possession moyenne : 48 % – baisse logique face à des adversaires de haut niveau, mais cohérence tactique maintenue.
:bullseye: Précision de passe : 90 % – stabilité exemplaire, même dans la défaite, preuve d’une base technique solide.
:soccer_ball: xG généré : 5.3 – création d’occasions en hausse depuis septembre.
:brick: xG concédé : 5.63 – valeurs élevées contre Madrid mais contenues sur les autres rencontres.
:fire: Intensité moyenne : 102 sprints à haute intensité par match – indicateur clé du pressing collectif.
:balance_scale: Discipline : 4 cartons jaunes en 3 matchs – maîtrise émotionnelle constante malgré la pression.

Ces statistiques traduisent une équipe équilibrée : peu spectaculaire, mais capable de maintenir son modèle dans l’adversité.
Ferreira en fit un constat lucide :

“Nos chiffres ne s’effondrent pas, même quand le score le fait. C’est la marque d’un système robuste.”


Joueur du mois

:sports_medal: Abel Ruiz – Impliqué sur trois buts et toujours exemplaire dans son travail collectif.
Sa lucidité devant le but et sa compréhension des espaces en font l’élément central du projet.
Ferreira déclara :

« Ruiz incarne l’efficacitĂ©. Il ne cherche pas le geste, il cherche le rĂ©sultat. Â»


Le mot du manager

« Chaque modèle connaĂ®t ses limites, mais le nĂ´tre ne faiblit pas.
Quand on perd 5-0, on apprend plus que quand on gagne 1-0. Â»


Bilan du mois :
:cross_mark: 2 défaites – :white_check_mark: 1 victoire
:soccer_ball: 6 buts marqués / 9 encaissés
:bar_chart: Moyenne de possession : 48 %
:bullseye: Passes réussies : 90 %
:chart_increasing: xG total : 5.3 / xG concédé : 5.63

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:police_car_light: LIGA – Manuel Ferreira décline l’offre de l’AS Monaco

Par la rédaction de L’Équipe – Girona, le 5 octobre 2024


Courtisé par l’AS Monaco, Manuel Ferreira a finalement décidé de rester fidèle à son projet catalan.
Selon nos informations, le technicien portugais, actuellement à la tête du Girona FC, a poliment refusé de rencontrer la direction monégasque, qui lui proposait un entretien en vue de reprendre le banc du club de la Principauté.

La performance remarquée de Girona en Liga depuis son arrivée a tapé dans l’œil des dirigeants monégasques, séduits par sa méthode et sa rigueur inspirées du modèle Moneyball.
Ferreira faisait partie d’une liste restreinte de profils ciblés pour porter un projet de relance ambitieux sur le Rocher.

Mais l’entraîneur catalan n’a pas cédé aux sirènes :

« Je suis honoré par l’intérêt, mais mon travail ici n’est pas terminé. Nous avons encore beaucoup à construire à Girona. »

Une décision forte, symbole d’une fidélité rare dans un football moderne souvent guidé par les opportunités.
Ferreira consolide ainsi son autorité et confirme son engagement total envers le projet gironí, déjà salué pour sa cohérence sportive et sa vision à long terme.

Loyal, méthodique et ambitieux : Ferreira continue d’écrire son histoire à Girona.


© L’Équipe, reproduction interdite sans autorisation.

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Pourtant Ă  Monaco, le salaire peut ĂŞtre avec plein de chiffres aussi :sac:

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Un début de saison qui semble compliqué, mais l’équipe est capable de mieux, il ne faut pas que les joueurs baissent les bras !

Et c’est une belle preuve de fidélité que de refuser Monaco, surtout vu le salaire potentiel!

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Novembre 2024 — Girona se redresse timidement, mais reste en difficulté


Après un mois d’octobre catastrophique, le Girona FC devait impérativement réagir. Si le visage montré en novembre est plus solide par moments, l’équipe de Manuel Ferreira peine encore à retrouver la constance et l’efficacité qui avaient marqué son bon début de saison.


:date: Résultats du mois


:soccer_ball: Espanyol 1–3 Girona
Un derby parfaitement maîtrisé. Zárate (x2) et Abel Ruiz ont offert un succès net et logique. Girona a dominé du début à la fin, retrouvant brièvement son jeu fluide et collectif.

:soccer_ball: Girona 1–3 FC Barcelone
Face à un Barça supérieur, les Catalans ont montré de bonnes intentions mais manqué de rigueur défensive. Van de Beek a sauvé l’honneur dans une rencontre frustrante.

:soccer_ball: Alavés 1–0 Girona
Une rechute inquiétante. Malgré 55 % de possession, Girona n’a cadré qu’un tir et n’a jamais semblé en mesure d’inverser la tendance.

:soccer_ball: Girona 1–1 Burgos
Beaucoup d’efforts, peu d’efficacité. Krejčí avait ouvert le score, mais les hommes de Ferreira n’ont pas su tuer le match. Deux points perdus plus que gagnés.


:bar_chart: Focus statistiques générales


• Buts marqués : 5
• Buts encaissés : 6
• xG moyen : 1,08
• Possession moyenne : 56 %
• Tirs cadrés par match : 4,7
• Précision de passes : 89 %
• Note moyenne d’équipe : 6,83
• Clean sheets : 0


:star: Joueurs du mois


:1st_place_medal: Aldair Zárate — L’homme du renouveau. Décisif et combatif, il a montré l’exemple.
:2nd_place_medal: Donny van de Beek — Toujours juste techniquement, il apporte de la stabilité dans l’entrejeu.
:3rd_place_medal: Abel Ruiz — Buteur face à l’Espanyol, il reste un point de repère offensif essentiel.


Girona se remet lentement sur pied, mais le jeu reste fragile et trop inconstant. Manuel Ferreira devra resserrer les lignes et retrouver une dynamique positive pour ne pas s’enliser dans le ventre mou de la Liga.

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Décembre 2024 — Girona cherche encore son équilibre


Après un mois de novembre en demi-teinte, Girona espérait tourner la page et repartir de l’avant. Mais le mois de décembre a confirmé que l’équipe de Manuel Ferreira traverse une période de doute. Malgré de meilleures intentions, les erreurs récurrentes et le manque de constance ont coûté trop cher.


:date: Résultats du mois


:soccer_ball: Séville 1–1 Girona
Girona a dominé les débats (xG 1.87), mais a manqué d’efficacité. Vanat avait ouvert le score avant une égalisation évitable. Deux points perdus.

:soccer_ball: Girona 0–3 Valence
Match à oublier. Une prestation sans rythme, marquée par un carton rouge précoce de Solís et des erreurs défensives lourdes de conséquences.

:soccer_ball: Real Sociedad 1–1 Girona
Une prestation plus solide, avec un but d’Abel Ruiz. Cependant, la possession concédée et la fragilité défensive ont encore posé problème.

:soccer_ball: Prat 1–3 Girona (Copa del Rey)
Une victoire logique et dominée de bout en bout. Ruiz (x2) et Nordli ont permis de retrouver le sourire, mais il faudra confirmer en championnat.


:bar_chart: Focus statistiques générales


  • Buts marquĂ©s : 5
  • Buts encaissĂ©s : 6
  • xG moyen : 2,24 (grâce au match de Coupe)
  • Possession moyenne : 51 %
  • Tirs cadrĂ©s par match : 6,7
  • PrĂ©cision de passes : 89 %
  • Note moyenne d’équipe : 6,82
  • Clean sheets : 0

:star: Joueurs du mois


:1st_place_medal: Abel Ruiz — Double buteur en Coupe et décisif en championnat. Il reste le fer de lance offensif.
:2nd_place_medal: B. Gil — Actif, combatif et souvent inspiré sur son aile.
:3rd_place_medal: Vanat — Son but à Séville a récompensé ses efforts malgré une équipe en difficulté.


:studio_microphone: Analyse du coach — Manuel Ferreira


« Il va y avoir un rĂ©amĂ©nagement tactique. Il faut vraiment changer le système et ĂŞtre plus rĂ©gulier. On a trop d’instabilitĂ© dans nos performances, surtout dans la gestion des temps faibles. L’équipe doit retrouver une base solide pour construire Ă  nouveau. Â»


Girona termine l’année dans le doute. 2025 devra être celle du redressement, sous peine de voir les ambitions européennes s’éloigner définitivement.

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Valence qui t’a collé une belle fessée :sac:

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Haha c’est vrai, Monaco fait toujours rêver sur le plan financier !
Mais parfois, la stabilité et le projet sportif priment sur le reste.
À Girona, il y a un vrai travail collectif en cours, et j’ai envie d’aller au bout de ce qu’on construit.
L’argent ne remplace pas la satisfaction de voir une équipe progresser match après match.


Merci !
Oui, le début de saison n’a pas été simple, mais l’équipe montre enfin du caractère et de la cohérence.
Les joueurs s’impliquent beaucoup, et les récents résultats prouvent qu’on avance dans la bonne direction.
Quant à Monaco, c’est évidemment flatteur, mais je crois au projet Girona — il y a encore beaucoup à accomplir ici avant de penser à autre chose. :red_circle::white_circle:


Ouais, on ne va pas se mentir, on est passés à côté ce jour-là.
Mais c’est aussi ce genre de match qui te fait progresser : on a beaucoup appris sur la rigueur défensive et la gestion des temps faibles.
Depuis, on a su rebondir — la victoire contre Almería et la solidité affichée face à Osasuna montrent qu’on va dans le bon sens.

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