Bah câest la marque des plus grandsâŠ

Quoi, il me reste quelque chose dans le coin de la bouche ?
Ahem⊠![]()
Bah câest la marque des plus grandsâŠ

Quoi, il me reste quelque chose dans le coin de la bouche ?
Ahem⊠![]()
@Rhino câest pas encore fait mais oui on va chialer ![]()
@CaptainAmericka câest le jeu certains vont partir dâautres vont rester ![]()
@VertPourToujours jusquâa prĂ©sent jâai eu relativement de la chance niveau newgen du coup jâai pas trop de trou hormis sur les latĂ©raux gauches.
@celiavalencia ravi que cela te plaise
Jâai dĂ©jĂ goutĂ© aussi et je suis pas trop fan.
@gwendil35 tâes coquin mon salaud ![]()
Le ciel de Viana do Castelo avait ce goĂ»t dâĂ©tĂ© qui nâen finit jamais tout Ă fait. Les cigales criaient plus fort que les moteurs de scooters, et lâair sentait le sel, le soleil, et les saisons qui changent. AnĂbal GuimarĂŁes, de retour de ses vacances mexicaines, avait repris ses habitudes avec une prĂ©cision presque militaire : levĂ© Ă six heures, cafĂ© noir sans sucre Ă la main, il arpentait les abords du centre dâentraĂźnement comme un gĂ©nĂ©ral en inspection. Les premiers jeunes reprenaient le travail sous le regard attentif des adjoints, tandis que le staff technique redĂ©ployait les routines, les protocoles, les exigences.
Câest alors quâil lâaperçut.
Diogo Vieitas, sac Ă lâĂ©paule, casquette vissĂ©e sur le crĂąne, traversait la cour en direction du bĂątiment administratif. Il avait ce sourire un peu timide de ceux qui savent quâils reviennent une derniĂšre fois, non pas pour rejouer, mais pour tourner la page proprement.
Dans ses bras, un carton contenant une dizaine de maillots rouge et bleu floquĂ©s du Crystal Palace FC. Ă lâintĂ©rieur, chacun des salariĂ©s du club â de la buvette Ă lâintendance â avait droit Ă son exemplaire, soigneusement dĂ©dicacĂ© Ă la main. CâĂ©tait son geste. Une maniĂšre de dire merci, sans faire trop de bruit. Comme il lâavait toujours fait.
Le regard dâAnĂbal croisa celui de son ancien gardien. Aucun des deux ne sembla surpris.
Je savais que je te verrais, dit le coach, un demi-sourire au coin des lĂšvres.
Je pouvais pas partir comme un voleur, rĂ©pondit Diogo en sâapprochant. Pas aprĂšs tout ça.
Un silence, juste le vent dans les pins, les cris dâun U19 qui venait de rater un contrĂŽle Ă lâentraĂźnement.
Tu vas leur manquer, tu sais, reprit AnĂbal en croisant les bras. Ă eux. Ă nous. MĂȘme Ă moi.
Diogo baissa un instant les yeux, comme sâil cherchait ses mots entre les cailloux de lâallĂ©e.
Je voulais mâexcuser, mister. Pour⊠la fin de saison. Jâai mal rĂ©agi. Jâai explosĂ©. Et jâai pas mesurĂ© le poids que mes mots pouvaient avoir. CâĂ©tait pas contre toi, câĂ©taitâŠ
Il soupira.
CâĂ©tait juste la frustration. Lâenvie de bien faire. Et de pas me sentir mis de cĂŽtĂ©, lĂ , Ă ce moment-lĂ . Mais tâas tenu ta parole. Tu mâas laissĂ© partir. Et ça, je lâoublierai jamais.
AnĂbal hocha lentement la tĂȘte. Il le connaissait trop bien. Depuis quâil avait 17 ans, depuis ce premier match un soir dâhiver en Liga Sabseg, quand il lâavait jetĂ© dans le grand bain sans le prĂ©venir. Il savait ce quâil valait. Pas seulement comme gardien. Mais comme homme.
Tu nâas pas Ă tâexcuser, Diogo. Ce club, cette ville⊠ils tâont forgĂ©. Mais ils tâont aussi mis une pression que peu auraient supportĂ©e. Tu as donnĂ© sept ans de ta vie Ă Vianense. Deux cent cinquante et un matchs. Des titres. Des parades qui nous ont sauvĂ© la peau. Et une loyautĂ© que je nâoublierai jamais.
Le jeune homme releva la tĂȘte, Ă©mu. Les mots dâAnĂbal avaient ce pouvoir-lĂ : ils allaient droit au cĆur, sans dĂ©tour, sans enjoliver.
Je vais te dire un truc, Ani. Il y a sept ans, tâas Ă©tĂ© le seul Ă croire en moi. Personne ne me connaissait. JâĂ©tais un gamin qui doutait de tout. Et toi tâes arrivĂ© et tu mâas dit que jâĂ©tais prĂȘt. Je lâĂ©tais pas. Mais grĂące Ă toi, je lâsuis devenu.
Un silence plus lourd tomba entre eux. Mais il nâĂ©tait pas pesant. Il Ă©tait plein de respect. De ces silences qui parlent mieux que les mots.
Diogo reprit :
Je pars aujourdâhui. Mais je pars avec Viana tatouĂ© sur la peau. Et jâespĂšre⊠jâespĂšre quâun jour, dans dix ans, peut-ĂȘtre moins, je reviendrai. Pour finir lĂ oĂč tout a commencĂ©.
AnĂbal sourit enfin, franc, large. Il posa une main sur lâĂ©paule de son ancien portier.
La porte sera toujours ouverte. Et la clé sera toujours sous le pot de fleurs, à droite de la buvette.
Diogo Ă©clata dâun rire sincĂšre, celui quâon lĂąche rarement dans les vestiaires. Il fit un pas en arriĂšre, regarda une derniĂšre fois le centre, les terrains, les murs couverts de photos, et lança dâune voix un peu brisĂ©e :
Merci pour tout, mister. Je vous dois ma carriĂšre.
Va leur montrer, Diogo. Crystal Palace nâest quâun dĂ©but.
Et sur ces mots, le gardien tourna les talons, le cĆur lourd, mais lâĂąme lĂ©gĂšre. Il partait. Mais il ne quittait rien. Il emportait Viana avec lui.
Un dĂ©part. Une promesse. Et lâĂ©ternitĂ© gravĂ©e entre deux hommes.
- - - Diogo |
Vieitas - - - |
| Ăge | 24 |
| Nationalité | |
| apparitions | 251 |
| buts encaissés | 242 |
| clean sheets | 90 |
| ANNEES | CLUB | |||||||
| 36/39 | [U19] | SC Vianense | 19 | 11 | 12 | |||
| 36/39 | [B] | SC Vianense B | 1 | 2 | 0 | |||
| 38/39 | [PRO] | SC Vianense | 33 | 45 | 9 | |||
| 39/40 | [PRO] | SC Vianense | 37 | 43 | 13 | |||
| 40/41 | [PRO] | SC Vianense | 36 | 50 | 11 | |||
| 41/42 | [PRO] | SC Vianense | 31 | 40 | 9 | |||
| 42/43 | [PRO] | SC Vianense | 45 | 47 | 16 | |||
| 43/44 | [PRO] | SC Vianense | 36 | 41 | 13 | |||
| 44/45 | [PRO] | SC Vianense | 33 | 21 | 18 | |||
| 40/43 | [U21] | Portugal U21 | 9 | 0 | 0 | |||
| 43/45 | [A] | Portugal | 2 | 2 | 1 | |||
| 36-45 | TOTAL - - - - - | 251 | 242 | 90 |
Une trĂšs belle fin entre eux malgrĂ© les derniĂšres tensions. En espĂ©rant pour eux que ce ne soit quâun au revoir.
Diogo Veitas devait partir, il a fait son temps à Vianense, et les événements récents vont dans ce sens.
Lâhistoire se termine de la bonne façon au Portugal. A lui dâĂ©crire un nouveau chapitre sous dâautres cieux ![]()
@CaptainAmericka oui câest une belle fin pour une fois un joueur part pas en boudant ![]()
@alexgavi Câest le sens de lâhistoire en effet. EspĂ©rons quâil cartonne, il pourra aider la sĂ©lection.
Le sable chaud de Copacabana nâavait pas changĂ©. La mer lĂ©chait la plage avec ce mĂȘme tempo Ă©ternel, et dans lâair flottait un parfum dâĂ©tĂ©, de sueur salĂ©e et de bonheur simple. Ganso, torse nu, short Nike relevĂ© jusquâaux cuisses, jouait avec insouciance au foot-volley avec ses amis dâenfance. Les rires fusaient, les gestes techniques enchaĂźnaient les ohhh et les aplausos. CâĂ©tait un moment suspendu. Un instant volĂ© Ă la pression du monde.
Puis, soudain, le jeu sâinterrompit.
Saldanha, son pĂšre, avança lentement depuis lâescalier de bois qui descendait de leur petite maison dâItacaraĂ, tĂ©lĂ©phone toujours en main, visage grave. Il ne dit rien, juste un regard. Ganso le reconnut immĂ©diatement. Ce nâĂ©tait pas un de ces coups de fil banals du quotidien. CâĂ©tait lâappel.
Son pĂšre le prit Ă part, lâĂ©loigna du groupe de jeunes qui riaient encore en arriĂšre-plan.
Fils, câest tombĂ©. Everton et Vianense ont trouvĂ© un accord. 90 millions dâeuros, plus vingt en bonus. Et ton contrat⊠six ans, dix millions par an. Net. Tâas rĂ©ussi, gamin.
Un long silence. Ganso baissa la tĂȘte. Pas un sourire. Pas une larme non plus. Mais ce silence pesait, comme une chape sur les Ă©paules du garçon devenu homme.
Tu devrais ĂȘtre heureux, non ? hasarda Saldanha, posant doucement une main sur lâĂ©paule de son fils.
Mais Ganso soupira.
Je le suis pas, pai. Jâsais pas pourquoi⊠jâarrive pas Ă ĂȘtre heureux.
Il sâassit sur le sable, jambes croisĂ©es, fixant lâhorizon brumeux. Son pĂšre sâinstalla Ă ses cĂŽtĂ©s, sans un mot. Puis, doucement, Ganso laissa Ă©chapper ce quâil gardait en lui depuis des jours.
Si je dis oui, câest la fin dâun chapitre. Je quitte Viana, je quitte⊠Ani. Tu sais ce quâil reprĂ©sente pour moi. Ce quâil mâa apportĂ©. Il mâa vu grandir. Jâavais cinq ans, je courais entre les chasubles quand tâĂ©tais son adjoint Ă Palmeiras. Il mâa offert mes dĂ©buts. Il mâa protĂ©gĂ©. Je⊠jâai peur, pai. Peur de me planter. Peur de ne plus avoir ce regard bienveillant au-dessus de moi. Ă Viana, je suis Ganso. Ă Liverpool, je serai juste un autre espoir brĂ©silien quâon attend au tournant.
Saldanha Ă©couta en silence. Son regard Ă©tait doux, mais ferme. Il avait vu trop de carriĂšres se perdre, mais il savait aussi quand le doute nâĂ©tait que le reflet dâun attachement profond, sincĂšre, presque filial.
Tu sais, fiston⊠Ani tâa donnĂ© des ailes. Il tâa appris Ă voler. Mais un jour, tout oiseau quitte le nid. Ce nâest pas une trahison. Câest la suite logique. Ce que tu ressens, câest normal. Tu quittes une famille. Mais parfois, on doit sâĂ©loigner de ceux quâon aime pour leur faire honneur.
Il marqua une pause, fixant lâhorizon Ă son tour.
Tu crois quâAnĂbal nâa pas anticipĂ© ça ? Il savait que ce jour viendrait. Il te lâa mĂȘme dit, non ? Que si une offre record tombait, il ne retiendrait pas son âfils adoptifâ.
Ganso hocha lentement la tĂȘte, les yeux embuĂ©s.
Oui⊠il me lâa dit. Mais maintenant que câest rĂ©el⊠jâsais pas. Jâme sens comme un traĂźtre.
Saldanha Ă©clata dâun rire franc, presque libĂ©rateur.
Un traĂźtre ? Tu crois que tu le trahis en rĂ©alisant ton rĂȘve ? En allant plus haut ? Non, fiston. Ce serait une trahison de rester par peur. Ani est un homme fier. Il sera triste. Mais il sera surtout heureux. Parce quâil saura que tâes prĂȘt. Que ce quâil tâa transmis est en toi pour toujours.
Un nouveau silence. Mais cette fois, plus lĂ©ger. Comme si les mots avaient redonnĂ© de lâair.
Alors je devrais accepter ? demanda Ganso, la voix tremblante mais plus assurée.
Saldanha le regarda droit dans les yeux.
Non. Tu dois dĂ©cider. Moi, je suis ton pĂšre. Ani est ton mentor. Mais câest ta vie. Ton destin. Sois sĂ»r de ce que tu veux. Et si tu veux encore parler⊠il est Ă un coup de fil.
Ganso sourit enfin. Un sourire vrai. Le genre de sourire quâun enfant fait quand il comprend quâil est prĂȘt Ă devenir adulte.
Le soleil descendait lentement sur la baie, les ombres sâallongeaient, et les vagues continuaient leur danse Ă©ternelle. Ganso se leva, prit une profonde inspiration, et marcha lentement vers la maison.
Ce soir, il prendrait le tĂ©lĂ©phone. Il appellerait AnĂbal GuimarĂŁes. Pas pour demander la permission.
Mais pour lui dire merci . Et peut-ĂȘtre, Ă ce moment-lĂ , le vrai voyage commencerait.
JusquâĂ lire ça, on aurait pu espĂ©rer quâil refuse et reste, par amour pour Ani et le club⊠puis non ![]()
AprĂšs, est-ce que Vianense peut se permettre le luxe de refuser une telle offre ? Idem du cĂŽtĂ© du joueur avec tout ce que ça incombe (salaire, niveau, apprentissage, expĂ©rience etcâŠ)
Mais en mĂȘme temps, Vianense a tellement progressĂ© quâil peut avoir tout ça ici (exceptĂ© le salaire peut-ĂȘtre). Donc⊠![]()
Câest dur mais il faut couper le cordon
Manquerait plus que le jeune dise : « Tu sais 'pa, lâargent ne fait pas le bonheur ».
Bien Ă©videmment quâil doit accepter ![]()
Je prĂ©fĂšre lâIntermarchĂ© dâUzerche ![]()
@CaptainAmericka FĂ©licitations Ă toi et madame dĂ©jĂ . Non mais concrĂ©tement il y a peu de chances quâil reste vu lâoffre. en plus ingame il fait chier Ă vouloir partir. Du coup cĂŽtĂ© scĂ©nario on est sur une offre que tu peux pas refusĂ© quoi.
@Rhino câest ça.
@alexgavi imagine
non lâargent je me torche avec ![]()
@toopil mdrrrrrr

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La brise douce de lâAtlantique se mĂȘlait aux notes dâun fado discret, jouĂ© par un trio de musiciens installĂ©s sous lâarche de pierre du Forte de Santiago da Barra, dont les murailles sĂ©culaires dominaient lâembouchure du Lima. Ce soir-lĂ , Viana do Castelo semblait suspendue dans le temps, embrasĂ©e par les reflets dâun crĂ©puscule dâĂ©tĂ©. Les abonnĂ©s du SC Vianense avaient Ă©tĂ© conviĂ©s dans ce lieu emblĂ©matique, entre histoire et modernitĂ©, pour une soirĂ©e qui promettait dâĂȘtre mĂ©morable : la prĂ©sentation officielle des nouveaux maillots pour la saison Ă venir. Et pas nâimporte quelle saison. Celle qui succĂ©dait au premier titre de champion du Portugal de toute lâhistoire du club.
Une scĂšne avait Ă©tĂ© dressĂ©e sur la terrasse surplombant le fleuve. De larges drapĂ©s aux couleurs du club flottaient lentement dans la lumiĂšre dorĂ©e, encadrant un Ă©cran gĂ©ant diffusant des images dâarchives : les larmes de MamadĂș Ă Jamor, la parade de Bruno Santana contre Porto en finale d**âEuropa League**, ou encore la levĂ©e du trophĂ©e de Liga Portugal par AnĂbal GuimarĂŁes en costume immaculĂ©, mains levĂ©es au ciel. LâĂ©motion Ă©tait palpable, les applaudissements nourris, et les regards fiers.
Mais ce que tout le monde attendait, câĂ©tait le moment oĂč les projecteurs sâallumeraient pour dĂ©voiler les nouvelles armures. Nike, toujours partenaire fidĂšle, avait promis des crĂ©ations audacieuses pour honorer le statut de champion. Et ils nâavaient pas menti.
Le premier Ă Ă©merger de lâombre fut Luis Almeida. Sous les acclamations, lâailier intĂ©rieur foulait la scĂšne vĂȘtu du maillot domicile : une piĂšce somptueuse, Ă la base dâun bleu roi texturĂ©e dâun motif marbrĂ© sombre, subtilement rĂ©haussĂ©e de blanc au col et aux manches. Sur le torse, le logo Pirelli trĂŽnait en majestĂ©, tandis quâen son centre, cousu, le tout nouveau badge dorĂ© de champion scintillait. Lâor ne ment jamais.
Puis ce fut au tour dâEmmanuel Adjei, tout sourire, arborant le maillot extĂ©rieur. Blanc nacrĂ©, parcouru dâun motif fluide aux allures de veines minĂ©rales bleutĂ©es, il Ă©voquait les vagues du Lima et la clartĂ© du ciel de Viana. LĂ encore, le badge dorĂ© sâimposait, sobre et fier. Le contraste entre la sobriĂ©tĂ© du design et la noblesse des dĂ©tails faisait mouche. Le public, conquis, chantait dĂ©jĂ son nom.
Enfin, dans un halo de lumiĂšre violacĂ©e, Francisco Maior fit son apparition, plus stoĂŻque, presque intimidant. Il portait la tunique third, la plus audacieuse des trois. TeintĂ©e dâun violet plus clair, presque pastel, elle Ă©tait recouverte dâun motif gĂ©omĂ©trique Ă©voquant des Ă©clats de pierre, comme si le maillot avait Ă©tĂ© taillĂ© dans une amĂ©thyste brute. Les sponsors sâeffaçaient dans un ton sur ton Ă©lĂ©gant. Une Ćuvre dâart textile. Une piĂšce rare. Ă lâimage de cette Ă©quipe.
Les trois joueurs se rejoignirent au centre, bras dessus bras dessous, avant de lever les bras en direction du public. DerriĂšre eux, lâĂ©cran diffusait dĂ©sormais une phrase simple, mais lourde de sens :
âVestir o tĂtulo. Honrar a cidade.â
âPorter le titre. Honorer la ville.â
AnĂbal, prĂ©sent discret au fond de la salle aux cĂŽtĂ©s de Yessica et de leur fille, observait la scĂšne en silence, les mains dans les poches. Son regard allait de ses joueurs Ă la foule, puis aux maillots. Il y lisait le passĂ©, le prĂ©sent, et un futur Ă Ă©crire. CâĂ©tait plus quâun vĂȘtement. CâĂ©tait une promesse. Une dĂ©claration.
Ce soir-lĂ , Ă Viana do Castelo, le SC Vianense ne lançait pas quâune saison. Il affirmait son rĂšgne. Avec style. Avec identitĂ©. Et toujours, avec foi.
Putain on a retrouvé le fils de Baracuda!!!
On dirait Balotelli vieux!
Cette storie est la seule bonne raison de lâannulation de FM 25. Câest incroyable. Jâadore
Adjei a toujours cette bonne vieille tĂȘte de tueur Ă gage. Il a quel Ăąge dĂ©jĂ ? 20-21 ans ? Mouais, il a plutĂŽt lâĂąge dâĂȘtre le pĂšre des deux coĂ©quipiers autour de lui ![]()
@Tiien
câest vrai quâil ressemble en plus ![]()
@toopil je vois moins la ressemblance lĂ .
@kevos merci bro.
@alexgavi il a 18-19
câest le garde du corps contre Lamar en couverture ![]()
Sur les rives atlantiques du nord du Portugal, lâĂ©tĂ© vibrait encore au rythme des chants des cavaleiros. Trois mois Ă peine sâĂ©taient Ă©coulĂ©s depuis que le SC Vianense avait réécrit lâhistoire du football lusitanien en soulevant, coup sur coup, la Taça, la Liga Betclic, la Supertaça et l**âEuropa League**. Un quadruplĂ© majuscule, inĂ©dit, presque indĂ©cent, qui avait fait entrer AnĂbal GuimarĂŁes dans une autre dimension, celle des bĂątisseurs de lĂ©gende.
Mais ce dimanche dâaoĂ»t, dans une EstĂĄdio Municipal de Leiria baignĂ©e par une lumiĂšre dorĂ©e, le roi ne voulait pas seulement savourer. Il voulait rĂ©gner encore. Vianense affrontait Benfica pour le premier grand rendez-vous de la saison : la Supertaça CĂąndido de Oliveira. Un classique qui avait dĂ©jĂ un parfum de revanche pour les Aigles de Shevchenko, Ă©ternel rival dâAnĂbal, dont le palmarĂšs cumulait dĂ©sormais plus de 1 060 matchs sur le banc lisboĂšte. Mais cette fois, les rĂŽles semblaient avoir changĂ©. Le vent soufflait fort depuis le nord.
Le coup dâenvoi Ă peine donnĂ©, le ton fut clair : duel de titans. Chaque ballon Ă©tait disputĂ© avec une hargne presque guerriĂšre. Les tacles pleuvaient, les duels aĂ©riens sâentrechoquaient, et lâarbitre semblait dĂ©passĂ© par lâintensitĂ© imposĂ©e des deux cĂŽtĂ©s. Pourtant, au cĆur de cette tempĂȘte, Vianense ne trembla jamais.
Ă la 31Ăšme minute, ce fut MamadĂș qui alluma la premiĂšre mĂšche. Sur une rĂ©cupĂ©ration haute de Marcos Paulo, le ballon transita vite vers SĂ©rgio Mata. Lâailier de poche, intenable, Ă©limina sĂšchement Velikanov dâun crochet intĂ©rieur foudroyant avant de longer la ligne de but et centrer Ă ras de terre. Le reste ? Du pur MamadĂș. Une course tranchante, un plat du pied en pleine extension, et une frappe dĂ©croisĂ©e qui trompa Matheus Pereira sur son premier poteau. Le buteur guinĂ©en se dirigea aussitĂŽt vers les supporters nordistes, mimant une couronne sur sa tĂȘte. Un roi ne doute jamais.
La deuxiĂšme mi-temps reprit sur le mĂȘme tempo. Benfica, piquĂ© dans son orgueil, tenta de remonter le bloc, mais la muraille de Viana, orchestrĂ©e par Santana et Leandro SendĂŁo, tenait bon. Et Ă la 51Ăšme minute, le couperet tomba une seconde fois. Sur un dĂ©bordement cĂŽtĂ© gauche, Francisco Maior glissa un centre en retrait millimĂ©trĂ© dans la course de Mata. Sans contrĂŽle, lâinternational portugais ajusta une frappe sĂšche du gauche, croisĂ©e au sol, imparable. Le stade bascula dans une clameur venue du nord, un rugissement.
Mais la soirĂ©e ne faisait que commencer pour le prodige. Ă la 67Ăšme minute, Benfica poussa un peu trop fort. Une passe latĂ©rale mal assurĂ©e fut interceptĂ©e par SĂ©rgio Mata lui-mĂȘme, embusquĂ© au milieu de terrain. Et lĂ , ce fut une course contre le temps. Il fila seul, diagonale parfaite, ballon collĂ© au pied comme un magicien. Les dĂ©fenseurs fonçaient, mais le vent semblait le porter. Il fixa Matheus Pereira et ouvrit son pied, tout en maĂźtrise. Le ballon caressa les filets dans un silence de plomb. Puis lâexplosion. 3-0. Le doublĂ© pour Mata. Lâestocade.
Les derniĂšres minutes furent anecdotiques. Vianense gĂ©ra, avec cette maturitĂ© acquise dans les batailles europĂ©ennes, et Shevchenko resta figĂ©, spectateur impuissant. AnĂbal, lui, ne leva mĂȘme pas les bras au coup de sifflet final. Il ferma les yeux un instant, inspira lâair du soir, avant de se tourner vers son banc. JoĂŁo Infante, son fidĂšle bras droit, lui tendit une bouteille dâeau fraĂźche. Le coach de Viana sourit. Ce nâĂ©tait pas une victoire. CâĂ©tait une affirmation.
Encore un trophĂ©e. Le troisiĂšme Supertaça dâaffilĂ©e. Le cinquiĂšme titre en moins dâun an. Et derriĂšre les dorures, une promesse : Vianense ne voulait pas ĂȘtre une Ă©toile filante. Il devenait un empire.
Victoire nette et sans bavure
Merci chef ![]()
Une belle victoire qui envoie un message clair : le Portugal nâest plus dominĂ© par les 3 gros (Sporting, Benfica et Porto). Un 4Ăšme est entrĂ© dans la danse !
On va envoyer Anibal en Ecosse!
@Rhino elle fait grave plaisir celle là . Surtout aprÚs la défaite en Allianz Cup.
@CaptainAmericka on espĂšre sây maintenir maintenant.
@toopil et pourquoi pas pour le prochain récit.
| COMPETITION | OBJECTIF | |
|---|---|---|
| UEFA Championâs League | Se qualifier au moins en barrage | |
| UEFA Supercup | Réaliser une bonne performance | |
| Challenge UEFA-Comnebol | Remporter le titre | |
| Liga Portugal Betclic | Défendre honorablement son titre | |
| Taça do Portugal | Conserver son titre | |
| Allianz Cup | Remporter le titre | |
| DIRIGEANTS | Continuer à développer le club | |
| Proposer un jeu offensif | ||
| Rendre la défense plus imperméable |
La saison derniĂšre Vianense a surement connu la saison la plus aboutie de son histoire. Le club a en effet rĂ©alisĂ© un quadruplĂ© spectaculaire. Si le club a de nouveau remportĂ© Taça et SuperTaça. Vianense a aussi remportĂ© la Liga Betclic et lâEuropa League pour la premiĂšre fois de son histoire.
Cette saison Vianense va donc retrouver la Championâs League et aura pour objectif de rejoindre au moins les barrages. Vianense devra aussi dĂ©fendre vigoureusement ses titres acquis lâan passĂ© et tenter de reconquĂ©rir lâAllianz Cup. Il se dit aussi quâAnibal compte bien faire bonne figure en Supercoupe dâEurope et dans le challenge UEFA-Comnebol.
Le club a pour objectif de se développer en utilisant au plus possible son centre de formation en témoigne son effectif composé exclusivement de joueurs formés au club gravitant dans ou autour du groupe pro.
Cette formation commence dâailleurs Ă ĂȘtre valorisĂ© en tĂ©moigne les divers intĂ©rets pour les joueurs du club. Cette saison le club a notamment perdu Diogo Vieitas parti Ă Palace et pourrait perdre Ganso dont le nom circule aussi en Premier League.
Avec sa position de champion du Portugal, Vianense se qualifie directement pour la Championâs League et sa phase de championnat. LâadversitĂ© sera prĂ©sente pour les cavaleiros qui devront espĂ©rer un tirage favorable.
| - | ||||
|---|---|---|---|---|
La Liga Betclic a un format traditionnel au sommet de la pyramide portugaise. La premiĂšre division compte ainsi 18 Ă©quipe et se dispute sur un format de championnat classique oĂč chaque Ă©quipe sâaffronte deux fois. Les deux premiers se qualifie pour la Championâs League (phase de championnat et T3).
Le troisiĂšme se qualifie en barrage dâEuropa League. le 4Ăšme se qualifie pour lâEuropa League aussi tandis que le 5Ăšme dispute le 2Ăšme tour prĂ©liminaire de ConfĂ©rence League.
Enfin le 16Úme jouera un barrage de descente contre le troisiÚme de seconde division tandis que les deux derniers sont automatiquement relégués dans la division inférieure.
Cette saison lâAcademica Coimbra et le Maritimo Funchal font leur retour. Estoril fait lâascenceur et retourne Ă lâĂ©chelon infĂ©rieur tout comme le Boavista.
| - | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Date | Club | Score | Buteurs | ||
| AM | 8/7/2045 | Pisa | 4 - 1 | Ad.(4), F.Maior (24), Andrés(39, pen 68) | |
| AM | 12/7/2045 | Gent | 1 - 1 | E.Patermeu (79) | |
| AM | 15/7/2045 | ƻilina | 0 - 1 | E.Adjei (31) | |
| AM | 19/7/2045 | BrĂžndby IF | 4 - 1 | R.Pacheco (24), E.Adjei (30), S.Mata (pen 42, 43) | |
| AM | 22/7/2045 | Real Valladolid | 3 - 3 | E.Adjei (46), E.Patermeu (54), C.SimÔes (80) | |
| AM | 26/7/2045 | Wolves | 5 - 1 | E.Adjei (45+2, 80), S.Mata (49), L.SendĂŁo (64), F.Maior (66) | |
| AM | 29/7/2045 | Marseille | 4 - 1 | E.Patermeu (12, 83), E.Adjei (15), J.FalcĂŁo (64) |
Vianense TV - Coach GuimarĂŁes :
Nous étions trÚs attendu cet été aprÚs la saison fabuleuse que nous avons connu et nous avons su répondre présent.
Nous avons connu de belles victoires comme contre Pisa promu en Serie A, contre Zilina, Brondby, les Wolves et lâOM.
On reste invaincus Ă la faveur de nuls contre La Gantoise et le Real Valladolid.
| - | |
|---|---|
| Schéma | 3 - 4 - 3 |
| Entraineur | A.GUIMARĂES |
| CAPItaINE | C.SIMĂES |
| Vice-Capitaine | L.ALMEIDA |
| - | |||
|---|---|---|---|
| Gardien | 1. D.VIEITAS | Piston Droit | 84.D.COSTA |
| DĂ©fenseur Central | 80. J.FALCĂO | DĂ©fenseur Central | 18. C.SIMĂES |
| DĂ©fenseur Central | 16. L.SENDĂO | Piston Gauche | 92. M.PAULO |
| Milieu Défensif | 4. R.PACHECO | Milieu Axial | 22. F.MAIOR |
| Ailier Droit | 23. E.PATERMEU | Ailier Gauche | 12. S.MATA |
| Buteur | 9. M.MANĂ |
Voici le onze qui se dégage en ce début de saison. Il sera bien evidemment sujet aux évolutions en cours de saison. Il est dans la droite lignée de la saison passée.
Les trophĂ©es commencent Ă sâaccumuler Ă Vianense mine de rien !
Anibal a raison de se montrer ambitieux sur la scÚne européenne ![]()