Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours nous verrons bien mais un talent brésilien en fin de contrat je réfléchis pas longtemps 
@Nehoc on verra bien.
@CaptainAmericka oui généralement les brésiliens c’est pas mal.
Dans le bureau d’Anibal, Naby Keita s’assit en face de son entraîneur, une lueur de détermination mêlée à de la mélancolie dans le regard. Anibal remarqua immédiatement quelque chose de différent chez son joueur, une aura de réflexion et de décision.
« Coach, il faut que nous parlions », commença Keita, son ton empreint de sérieux.
Anibal l’observa attentivement, sachant que ce genre de conversation pouvait parfois annoncer des nouvelles importantes.
« Bien sûr, Naby. Je t’écoute », répondit Anibal, prêt à entendre ce que son joueur avait à lui dire.
Keita prit une profonde inspiration avant de poursuivre : « Je ne sais pas comment vous l’annoncer, vous me faites confiance depuis votre arrivée mais je pense qu’il est temps pour moi de partir. »
Anibal ressentit une pointe de surprise, mais il savait que ce genre de décision ne se prenait pas à la légère. Il respectait le choix de Keita et se préparait mentalement à la suite de la conversation.
« Pourquoi cette décision, Naby ? » demanda-t-il doucement.
Keita baissa les yeux un instant avant de répondre : « Je me sens sur le déclin, coach. Le football de haut niveau, l’exigence, ce n’est plus ce qui me motive comme avant. Je veux retrouver du plaisir dans le jeu, même si cela signifie changer d’environnement. J’ai connu beaucoup de choses dans ma carrière. Les débuts en amateur, l’exil pour exploser au haut niveau, la gloire à Anfield et des aventures diverses à Brême, Middlesbrough ou ici mais j’ai besoin d’autres choses à ce stade de ma vie. »
Anibal hocha la tête, comprenant les sentiments de son joueur. « Je comprends, Naby. Tu as donné tellement au club, ce n’a pas toujours été facile ici pour toi et je respecte ton choix. Je vais en discuter avec Luis, Jorge et Ronaldo. On va trouver une solution avec ton agent. Je n’en ferais pas une question d’argent. »
Quelques jours plus tard, Luis Campos, agissant au nom de Ronaldo, valida le départ de Keita vers l’APOEL Nicosie, un club qui offrirait au joueur guinéen un nouvel environnement où retrouver sa passion pour le jeu dans un cadre moins exigeant et qui connait une forte hype chez les trentenaires ces dernières années.
Lors de la dernière journée de la phase aller du championnat, le stade José Zorrilla était rempli d’une atmosphère particulière. Les supporters de Valladolid savaient que c’était le dernier match de Keita sous les couleurs du club, capitaine pour l’occasion. Alors que le public scandait son nom et lui offrait une standing ovation, Keita quittait le terrain avec émotion, sachant qu’il avait laissé une marque forte dans l’histoire du club après trois saisons riches en émotion marqué par deux descentes.