Une ambiance festive emprégnait la table au restaurant, où la famille Guimarães se réunissait pour célébrer l’anniversaire du frère d’Anibal. Des rires et des clameurs remplissaient l’air, mais Anibal, assis parmi ses proches, semblait distrait. Son regard se perdait souvent dans les flammes vacillantes du feu de bois cuisant la pizza qu’il avait commandée, ses pensées plongées dans ses souvenirs récents.
Le téléphone d’Anibal vibra doucement dans sa poche, interrompant brièvement le festin familial. En saisissant son téléphone, il découvrit un message de Hugo Viana, le directeur sportif du Sporting Portugal. Une lueur d’excitation brilla dans les yeux d’Anibal, éveillant la curiosité de sa famille.
« Hugo Viana m’a envoyé un message. Il veut discuter après l’anniversaire, » déclara Anibal, attirant l’attention de sa famille.
« Oh, c’est passionnant ! Qu’est-ce qu’il veut ? » demanda son frère, curieux.
Anibal sourit, partageant avec eux l’essence de sa récente rencontre avec Hugo Viana. Il se remémora la séance improvisée avec les U19 du Sporting, son implication passionnée, et les échanges philosophiques avec Viana qui avaient duré plus de deux heures dans les quelques jours qui suivirent. Le directeur sportif avait été impressionné par la manière dont Anibal avait intégré les préceptes de Ruben Amorim dans la séance, et il voyait en lui le candidat idéal pour entraîner l’équipe B du club suite au départ pour Chaves du titulaire du poste.
« Viana veut que je rejoigne le Sporting pour entraîner l’équipe B. Il pense que je pourrais transmettre les idées de Ruben aux jeunes joueurs du club, » annonça Anibal, un mélange d’excitation et de réflexion dans sa voix.
La table s’emplit de félicitations et d’encouragements de la part de la famille, mais Anibal, bien que reconnaissant, semblait pensif. Son esprit vagabondait vers les discussions profondes qu’il avait eues avec Hugo Viana. Ces échanges avaient dépassé le simple cadre du football, plongeant dans la philosophie du jeu, la formation des jeunes talents et l’avenir du Sporting Portugal.
« Ce n’est pas juste un poste d’entraîneur, c’est une opportunité de participer à la construction d’une vision à long terme pour le club, Ruben et lui veulent que j’aide le Sporting B à se hisser en seconde division. » murmura Anibal, ses pensées s’entremêlant avec les arômes alléchants du repas d’anniversaire.
La soirée avança dans une ambiance joyeuse, mais l’esprit d’Anibal était déjà tourné vers l’avenir. Il se voyait non seulement comme un entraîneur, mais comme un guide, transmettant la philosophie et l’héritage de Ruben aux générations futures du Sporting Portugal.
Ainsi, dans le cadre chaleureux du restaurant familial, Anibal Guimarães profita de ses proches, tout en se préparant mentalement pour une nouvelle aventure qui promettait de façonner sa carrière et de laisser une empreinte durable sur son football.