:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka mdr le con. J’espère qu’il s’éclatera là bas. ça m’a fait de la peine de devoir petit à petit le mettre de côté.

@Rhino il reste en première division portugaise c’est plutot propre en effet.

- Vianense sous enquĂŞte pour des paris suspects -

Alors que les dernières heures du mercato s’étiraient dans une tension maîtrisée, entre appels d’agents fébriles et documents à transmettre avant le couperet de minuit, le calme apparent du centre d’entraînement de Vianense fut soudain brisé. Un convoi de véhicules de la GNR avait surgi dans le silence du soir, gyrophares discrets mais présents, silhouettes déterminées et visages fermés. Les hommes du parquet financier, mandatés pour une perquisition, venaient d’envahir les locaux du club. Le football portugais s’apprêtait à vivre un de ses tremblements de terre.

Très vite, la rumeur s’était propagée comme une traînée de poudre : des soupçons de paris truqués, concernant plusieurs rencontres de Liga Betclic, auraient été détectés sur des plateformes asiatiques. Et Vianense figurait au cœur de cette enquête préliminaire explosive, évoquée du bout des lèvres dans les couloirs d’A Bola et Record. L’onde de choc fut immédiate : les médias s’agglutinèrent à l’entrée, certains journalistes allant jusqu’à diffuser en direct les images des scellés posés sur le bureau de la direction sportive. Le club sombrait dans l’œil du cyclone médiatique.

Aníbal Guimarães, pourtant habitué aux secousses, resta quelques instants interdit lorsqu’un intendant l’avertit de la situation. Il coupa court à la séance, rassembla brièvement ses hommes, et exigea que chacun garde le silence. Ce n’était ni le moment de paniquer ni de nourrir la bête médiatique.

En retrait, le technicien portugais avait fini par interpeller Hugo Viana, resté stoïque, mais visiblement secoué. L’échange fut bref, dense, pesant.

« Tu savais quelque chose ? », demanda Aníbal, la mâchoire serrée.

« Rien du tout. Je l’apprends comme toi. Le parquet n’a encore donné aucun détail. »

« Et ils cherchent quoi, exactement ? » continua Anibal désemparé.

« Des anomalies sur des paris sportifs… Mais on a rien à se reprocher, je te le jure. »

Face à l’ampleur du tumulte, le club n’avait pourtant pas cherché à fuir. Les portes avaient été ouvertes, tous les serveurs informatiques mis à disposition des autorités, et les relevés bancaires transmis dans la soirée. Ce fut la seule réponse de Vianense : une coopération totale, convaincu de son intégrité, même si l’ombre de l’affaire venait de ternir la dynamique exceptionnelle construite ces dernières années.

Les joueurs, eux, furent invités à quitter les installations par l’arrière du centre, dans un silence pesant, presque irréel. On murmurait dans les travées que le nom d’un ex-joueur du club circulait dans les documents de l’accusation, mais aucune preuve ne semblait exister à ce stade.

Pendant ce temps, Aníbal observait la scène depuis la passerelle surplombant le terrain synthétique d’entraînement , les bras croisés, le regard perdu. Lui qui avait tant donné pour hisser ce club au sommet du football portugais, voyait surgir l’un des défis les plus pernicieux de sa carrière : laver l’institution de tout soupçon .

Ce soir-là, le mercato de Vianense ne fut pas marqué par un prêt tardif ou une recrue surprise , mais par le silence lourd des accusations, et la promesse intérieure d’un club prêt à défendre son honneur.

- Chapitre 735 -
- Antonio Frade prété au Vitoria -
- Chapitre 737 -
Coming SOON - 25/06
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