:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino nos jeunes commencent à se faire vite repérer et fatalement on se fait attaquer.

@Sythax Normal de se questionner quand on est un fils de dans le sport.

- Frade pense Ă  tourner la page Viana -

Il était un capitaine de l’ombre, un taiseux respecté, un roc formé dans les tempêtes du Nacional et de la Liga Portugal Meu Super, un soldat loyal dans la guerre des reconstructions. Antonio Frade, 23 ans, milieu défensif et mémoire vivante du retour de Vianense parmi l’élite, a pris place devant les micros, ce midi, dans la salle de presse du club. Une salle qu’il avait arpentée cent fois, mais jamais avec autant d’émotion.

Face aux journalistes, Frade a parlé avec la franchise de ceux qui n’ont plus rien à prouver.

« J’ai décidé de quitter le club cet hiver. »

Le ton était calme. Sans aigreur. Le regard, lucide. Il savait. Il avait vu, match après match, la jeunesse reprendre ses droits, Vitoriano Pignatelli s’affirmer comme l’un des meilleurs milieux défensifs du championnat, Renato Pacheco bousculer la hiérarchie avec son tempérament et sa vista. Antonio ne se mentait pas à lui-même. Il n’avait plus les jambes d’hier malgré son âge, celles qui avaient tenu bon dans les marécages de la Liga Meu Super, celles qui avaient porté le brassard avec dignité quand Vianense se battait encore pour son identité.

Mais dans cet aveu, il n’y avait aucune amertume. Au contraire. Le joueur a salué le choix de son entraîneur, Aníbal Guimarães, dont il a souligné la loyauté et la transparence.

« Le coach m’a parlé honnêtement. Il m’a dit qu’il comprenait si je voulais plus de temps de jeu ailleurs. Je n’ai jamais douté de sa parole. »

À travers ses mots transparaissait un profond attachement. Frade ne part pas fâché. Il part grandi, apaisé, et surtout fier d’avoir vu de ses propres yeux Vianense jouer la Champion’s League, après avoir lui-même bataillé pour que le club retrouve l’élite.

« Ce que j’ai vécu ici, peu de joueurs peuvent le raconter. Je pars, mais je n’oublierai jamais. »

Le club, de son côté, a déjà prévu une cérémonie sobre mais pleine de symboles avant le dernier match de l’année à domicile. Antonio Frade laissera une empreinte. Celle d’un joueur fidèle, modeste, qui n’a jamais fui ses responsabilités, ni réclamé les projecteurs. Une sortie digne, pour un homme de devoir, dans un football souvent trop pressé d’oublier ses bâtisseurs.

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