:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino de temps en temps faut se faire plaisir.

@CaptainAmericka enfoiré :hoho: oui en championnat on commence a bien rivaliser. Mané est en forme et ça fait plaisir.

@gwendil35 :hoho:

- Paris veut signer Khutsishvili Ă  tout prix -

Dans les travées feutrées du complexe du SC Vianense, un calme de façade régnait. Mais à l’intérieur, c’était une tout autre histoire : Victor, fils d’Aníbal Guimarães, approchait de la fin de son cycle au centre de formation. Et avec lui, les convoitises du gratin européen s’intensifiaient dans une ambiance de marché aux prodiges, où les promesses valaient parfois plus que les projets.

Le Paris Saint-Germain, réputé pour ses offensives prématurées sur les jeunes talents, avait frappé fort. Très fort. Dans l’entourage du joueur, on ne comptait plus les gestes d’attention : vidéo personnalisée du coach Peter Tomko, maillot floqué, signé par les stars de l’équipe, invitation VIP pour un match au Parc des Princes, accompagnée de la promesse à peine voilée d’un futur en Ligue 1 au sein d’un effectif XXL. Un traitement de star, pour un adolescent de 15 ans à peine, encore pensionnaire du centre de formation et dont le talent suffisait déjà à créer l’effervescence.

Mais ce que Paris, et d’autres comme Manchester City, Arsenal ou le Real Madrid, n’avaient pas anticipé, c’était l’identité du père. Lorsqu’ils comprirent qu’il s’agissait du fils d’Aníbal, le coach le plus convoité du continent, la stratégie changea de dimension. Ce qui n’était au départ qu’un pari sur le futur devint soudain un enjeu politique, médiatique, symbolique.

Recruter Victor , ce n’était plus seulement attirer un jeune ailier prometteur. C’était tenter de pénétrer dans la sphère d’influence d’un homme que l’on disait aussi discret qu’intransigeant , un entraîneur respecté, mais redouté pour son refus catégorique de voir le football devenir un cirque marchand.

Face à cette agitation croissante, Aníbal sortit de son mutisme habituel. Un communiqué sobre, mais ferme :

« Nous demandons à ce que notre fils Victor puisse achever sa formation dans la sérénité. Toute pression commerciale ou médiatique excessive fera l’objet de poursuites. » Le ton était posé, la menace implicite.

Mais en coulisses, le mal était déjà fait.

Victor , jeune homme réservé, commençait à sentir le poids d’un nom trop lourd pour ses épaules encore adolescentes.

Il ne pouvait ignorer les regards de ses coéquipiers, entre jalousie silencieuse et admiration teintée de méfiance. Lui, le fils du coach, entouré d’agents, de recruteurs, d’offres et de cadeaux, alors que certains peinaient à boucler la fin de saison scolaire. Il aimait Vianense, profondément. Il connaissait chaque virage du centre, chaque silhouette du staff, chaque recoin du stade Dr. José de Matos. Mais il doutait.

Non pas de ses capacités. Mais du regard que les autres porteraient sur lui s’il signait ici. Et s’il échouait.

« Je me sens chez moi ici. Mais j’ai peur que les gens ne me voient jamais autrement que comme “le fils d’Aníbal”. » aurait-il confié à son formateur.

Le club, de son côté, ne ménageait pas ses efforts. Hugo Viana avait planifié un projet de montée progressive, un rôle au sein du groupe pro dès la saison suivante, avec des repères clairs et une communication adaptée.

Mais parfois, même les plans les plus bienveillants ne suffisent pas à éteindre le tumulte intérieur d’un adolescent qu’on érige en symbole avant qu’il ait eu le temps d’exister.

À Vianense, on espère encore que Victor choisira l’histoire, pas la promesse. Mais le monde autour de lui, lui, ne veut pas attendre.

- Chapitre 728 -
- Anibal se paye Carlos Tévèz -
- Chapitre 730 -
Coming SOON - 22/06
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