réponses aux lecteurs
@VertPourToujours C’est un peu un papa poule
@CaptainAmericka c’est beau pour lui. Ce sera pas facile mais ce sera formateur c’est ce qu’il faut se dire.
@FC_Guimaraes Sinon j’ai regardé le palmarès du ballon d’or et d’autres récompenses.
Ballon d’or :
2038 - Joaquin Fernandez -
2039 - Marvin Wattiau -
2040 - Joaquin Fernandez -
2042 - Joaquin Fernandez - et Benaissa
Gant d’Or :
2037 - Ivano di Giacobbe -
2042 - Ivano di Giacobbe -
The Best - Gardien :
2032 - Ivano di Giacobbe -
2041 - Ivano di Giacobbe -
2042 - Ivano di Giacobbe -
The Best :
2039 - Joaquin Fernandez - / Diego Mauricio -
2042 - Joaquin Fernandez - / Fares Benaissa -
The Best U21 :
2030 - Xabi Gonzalez -
2031 - Xabi Gonzalez -
2032 - Fares Benaissa - / Simon Moya
/ Domenico Imparato
2033 - Chrysostomos Goutsoulas -
2035 - Joaquin Fernandez -
2041 - Thierno Gbohuo - / Freyman Calvache -
/ Manuel Cruz -
2042 - Manuel Cruz -
FIFA Fifpro Player of the year :
2039 - Joaquin Fernandez - / Diego Mauricio -
2042 - Joaquin Fernandez - et Benaissa
NxGn :
2031 - Domenico Imparato -
2033 - Tomonubu Furushima - / Joaquin Fernandez -
2038 - Léo -
2039 - Freyman Calvache -
2041 - Mamadu - / Manuel Cruz -
/ Belarmino Raimundo -
2042 - Sergio Mata -
Dans un monde où les promesses s’effilochent au rythme des premiers contrats professionnels, Eli Patermeu avait fait un choix rare, presque romantique : celui de la fidélité. À seulement 17 ans, le jeune ailier formé au SC Vianense venait de prolonger son contrat jusqu’en 2047, scellant ainsi une nouvelle page d’un avenir qui, pour beaucoup d’observateurs, s’écrit déjà en lettres capitales.
Sa première saison chez les professionnels, disputĂ©e dans l’ombre de la blessure de Luis Almeida, avait rĂ©vĂ©lĂ© un joueur Ă la fois brut et fin, explosif et lucide, capable d’éliminer d’un crochet et de lever la tĂŞte dans la mĂŞme sĂ©quence. AnĂbal GuimarĂŁes, pourtant peu enclin Ă l’envol prĂ©maturĂ© des jeunes, avait rapidement cĂ©dĂ© Ă l’évidence : Eli n’était pas seulement prĂŞt, il Ă©tait diffĂ©rent. Moins fantasque qu’Almeida, plus tranchant dans les petits espaces, il apportait une alternative complĂ©mentaire, une forme de continuitĂ© technique qui laissait augurer d’un avenir dorĂ© sur les ailes de Vianense.
Cette prolongation n’était donc pas qu’un geste contractuel. Elle symbolisait la volonté d’un club d’entrer dans une nouvelle ère, celle où ses pépites ne s’envolent pas dès les premières lueurs du talent, mais s’inscrivent dans un projet de croissance collective. À travers Eli, c’était tout un message qui transparaissait : Vianense veut grandir sans se renier. Gagner sans vendre son âme.
En conférence de presse, le jeune ailier était apparu souriant, sincère, presque intimidé par l’attention médiatique.
« C’est un honneur de prolonger ici, là où j’ai tout appris. J’ai grandi dans ces couloirs, j’ai rêvé dans ces tribunes. Maintenant, je veux rendre au club tout ce qu’il m’a donné. J’espère gagner des titres ici. Pas pour moi. Pour nous. »
Des mots simples, mais qui sonnaient juste.
Hugo Viana, directeur sportif du club, s’était lui aussi félicité de cette prolongation, rappelant que plusieurs écuries européennes avaient déjà tenté une approche l’été dernier. Mais Eli n’avait pas hésité. Et à Vianense, cela valait parfois plus qu’un but en finale.
AnĂbal, lui, avait Ă©tĂ© plus laconique.
« Il a ce que les autres ne peuvent pas apprendre : la loyauté. Le reste, il l’apprend chaque jour. Et vite. Très vite. »
Avec Luis Almeida d’un côté , Eli Patermeu de l’autre , et une Ligue des Champions à l’horizon, Vianense continue de construire un présent solide sur des racines profondes.
Et dans le Minho, les supporters savent désormais que le frisson peut aussi naître des couloirs d’un centre de formation.