:storygreen: :s20: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours tu sais la vérité d’un été est pas forcément celle du suivant. 100M t’es gourmand j’aime ça.

@toopil tu m’étonnes y’a pas de grosse gougouttes là :hoho:

@alexgavi on est pas tous égale face au temps qui passe. Oui la fin de saison pourrait être cruciale pour certains dossiers.

@Rhino quel crack c’était.

@CaptainAmericka oui quelle tristesse qu’il parte cet été. C’est sur que le Bayern reste un club immense.

@Sythax bah non il est pas méchant il essaye de faire passer des messages pour convaincre sa cible. C’est de bonne guerre. Faut dire qu’a 20 ans il en faisait 45 le con :hoho:

- Anibal : « On discutera en fin de saison Â» -

La salle était pleine. Trop peut-être pour un simple point presse de veille de match. Mais les journalistes n’étaient pas là pour parler d’un déplacement à Chaves. Ils étaient là pour poser la seule question qui comptait .

« Mister Guimarães, où en êtes-vous quant à votre avenir ? »

Aníbal Guimarães, visage fermé, veste bleu du club avec ses initiales, n’avait pas haussé le ton.

Mais son silence en disait déjà long. Depuis plusieurs semaines, les rumeurs enflaient.

Son contrat, courant jusqu’en juin 2042, approchait de son terme. Et si les résultats de Vianense restaient solides, le contexte sportif, lui, s’effritait.

Depuis la remontée en Liga Betclic, le club voyait partir les meilleurs éléments. Chaque mercato devenait un exode potentiel.

Et si Aníbal avait toujours affirmé vouloir bâtir, il construisait sur du sable mouvant.

En coulisses, les convoitises s’accumulaient . Le Paris Saint-Germain, toujours à la recherche d’un souffle tactique neuf, appréciait sa rigueur et sa capacité à développer des jeunes. Nottingham Forest, ambitieux en Premier League, voyait en lui un profil capable de structurer un projet instable.
Et surtout, Wrexham, son voisin stratégique, lui gardait une place au chaud… au cas où Lamar Jackson déciderait d’explorer de nouveaux horizons.

Mais face aux caméras, Aníbal se contenta d’une phrase :

« Je discuterai avec ma direction en fin de saison. Pas avant. » Sec. Froid. Parfaitement contrôlé.

Et derrière cette retenue, le doute. Non pas un doute de compétence, ni de projet. Mais le doute d’un homme qui avait peut-être atteint les limites de sa mission.

Hugo Viana, contacté en marge de la conférence, tenta de calmer les vagues :

« Aníbal est notre coach. Il a toute notre confiance. Il prendra sa décision en temps voulu. Et nous la respecterons, quelle qu’elle soit. »

À Viana, les supporters commençaient à s’inquiéter. Pas pour le classement. Mais parce que, pour la première fois, ils sentaient que leur phare pouvait s’éteindre . Et tout le monde se souvenait de son départ surprise en 2027 pour le Real Valladolid.

Et dans son bureau, seul, tard, AnĂ­bal griffonna dans son carnet cette simple note :

“On peut bâtir une maison éternelle. Mais si les murs partent un à un, à quoi bon rester dans le vent ?”

- Chapitre 697 -
- « Altair a fait son temps Ă  Vianense Â» -
- Chapitre 699 -
Coming SOON - 04/06
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