:storygreen: :s20: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Akasha enfoiré. C’est juste qu’on travaille les offensives avec gardien. :sac:

@Rhino oui c’est le jeu.

Poke @Manthyz

@FC_Guimaraes

- Lamar : « C’était Javi Sanchez le vrai coach ! Â» -

La saison venait de s’achever dans une explosion de feux d’artifice et de champagne. Le Real Valladolid, contre toute attente, avait signé un triplé historique, la Pucela avait remportée La Liga, arrachée au Real lors d’un sprint final haletant, La Copa del Rey, gagnée contre l’Atlético aux tirs au but. Et surtout, la Champion’s League, tournoi suprême pour tout grand club européen.

Javi Sánchez, coach discret, posé, élève d’Aníbal Guimarães pendant près de huit saisons, était désormais sous le feu des projecteurs. Son football — rigoureux, audacieux, vertical sans être naïf — avait enflammé l’Espagne.

Mais ce n’était pas lui qui attira l’attention ce jour-là. C’était Lamar Jackson.

Lors d’un entretien fleuve accordé à The Guardian, l’ex-quarterback devenu coach visionnaire de Wrexham FC, et désormais figure montante du football globalisé, lâcha une phrase lourde.

«Javi Sánchez est l’un des meilleurs entraîneurs de cette génération. Et il aurait dû briller bien plus tôt. Il est resté trop longtemps dans l’ombre. Pas dans l’ombre d’un club. Dans l’ombre d’un homme : Aníbal Guimarães. »

Un silence. Puis un sourire.

« Soyons honnêtes. Certains des trophées que vous associez à Aníbal… c’est Javi qui les a dessinés. Le style, la structure, la réinvention tactique : c’était lui, souvent. »

Les mots claquèrent comme une gifle en plein banquet.

Dans les couloirs de Valladolid, dans les coupes encore pleines, le nom d’Aníbal revenait. Pas comme un souvenir. Comme une comparaison.

Car si Javi avait été l’adjoint fidèle, le soldat silencieux du temps des conquêtes à Valladolid, puis à Turin, Envigado, Palmeiras, Nagoya, Tijuana et Lisbonne, il n’avait jamais exigé la lumière. Il avait attendu. Appris. Peaufiner. Mais certains se souvenaient.

Du pressing millimétré de 2032. Et les archives étaient là. Les caméras. Les réunions.

Javi parlait. Aníbal tranchait. Mais qui avait vraiment inventé ?

À Viana, Aníbal Guimarães ne réagit pas.

Officiellement. Mais Rúben Amorim, joint par Record, répondit avec un demi-sourire :

« Ce que Lamar ne comprend pas, c’est que dans l’ombre aussi, on transmet la lumière. Aníbal n’a jamais volé de titre. Il a juste appris à s’entourer des meilleurs. C’est aussi ça, être un grand. Derrière chaque coach il y a des adjoints, de tout temps. »

Et pendant ce temps, Javi Sánchez gardait le silence.

Lui qui avait tout gagné, refusa de commenter.

Mais certains assurèrent qu’il avait glissé à ses joueurs, dans l’intimité du vestiaire :

« On ne choisit pas d’où l’on vient. Mais on peut choisir ce qu’on devient. »

Alors que Valladolid fêtait son triplé, et que les flammes des projecteurs dansaient sur ses murs, une question restait en suspens :

Et si les plus grandes œuvres d’un homme portaient parfois les empreintes d’un autre ?

- Chapitre 673 -
- Une défense à reconstruire -
- Chapitre 675 -
Coming SOON - 18/05
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