RĂ©ponses aux lecteurs
@Rhino C’était le gros gros seum 
@Nehoc le drama ! Le drama, le drama. Le mercato sera intéressant 
@VertPourToujours En effet pour la date mais on ne sait pas les clauses et j’ai pas de save à sa signature ou au départ du joueur. L’avenir du récit le dira.
@CaptainAmericka A voir
Alors qu’Anibal Guimarães se laissait bercer par la quiétude de la piscine de la résidence, son smartphone, posé négligemment sur le rebord, se mit à vibrer frénétiquement. Plusieurs appels en absence provenaient d’un numéro qu’Anibal ne connaissait que trop bien. C’était Ruben Amorim, l’entraîneur du Sporting.
Intrigué, Anibal sortit de l’eau et s’installa sur un transat pour écouter les messages. La voix calme de Ruben résonna dans l’enceinte électronique de l’appareil. « Anibal, je pense qu’il faudrait discuter. Ne prends pas personnellement notre refus de vous prêter à nouveau João. Mais il n’y a pas de valeur ajoutée à le faire jouer chez toi dans la même division que notre réserve. En revanche, Hugo m’a dit que tu aurais besoin d’un piston gauche. C’est pour ça que j’ai glissé le profil de Iacopo. Je lui ai aussi recommandé de saisir l’opportunité. Rappelle-moi. »
La voix de Ruben était étonnamment cordiale, mais Anibal ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de perplexité. Pourquoi maintenant, après tout ce temps ? Se demanda-t-il. Pourquoi cette soudaine préoccupation pour les besoins de Vianense ? Des questions tourbillonnaient dans son esprit, mais il savait qu’il devait y répondre.
Le lendemain, après avoir pris le temps de réfléchir toute la nuit à la proposition de Ruben, Anibal décida de rappeler son ancien mentor. Le téléphone sonna quelques fois avant que Ruben ne décroche. « Anibal, ça me fait plaisir de t’entendre. J’espèrais que tu ai bien reçu mon message. »
intrigué le jeune coach répondit sur la défensive, intrigué par la situation. « Salut Ruben, oui, j’ai écouté ton message. Iacopo, c’est une recommandation sérieuse ?, mon directeur m’a transmis son profil suite aux discussions avec Hugo pour João. »
Ruben d’un ton très sérieux tenta de rassurer son ancien élève. « Absolument. Il est arrivé cette année d’Italie, je sais qu’il est ouvert à de nouvelles opportunités pour apprendre. J’ai suivi son évolution, et je pense que c’est exactement le genre de joueur dont tu as besoin dans ton système à cinq et il sera barré chez nous. »
Anibal resta perplexe face à cette opportunité. « Merci pour la recommandation. C’est étrange, tu ne trouves pas ? On n’a pas vraiment l’habitude de se donner des coups de main depuis que je suis passé coach à mon arrivé à Lisbonne »
Ruben amusé ne s’en laissa pas compter. En souriant il répondit à son protégé. « Les temps changent, Anibal. Je pense que nous devons tous être prêts à mettre de côté nos différends pour le bien du football. Tu as ton parcours, j’ai le mien. Si de temps en temps je peux aider ce sera volontiers »
Malgré tout Anibal encore blessé par ce qu’il s’était passé deux ans plus tôt insista sur les intentions de Ruben. « C’est vrai, mais pourquoi maintenant ? Pourquoi cette soudaine préoccupation pour Vianense ? Alors qu’on a du passer par Jorge pour obtenir un prêt l’an passé et que tu bloque ce même joueur cet été… je suis perplexe »
Ruben tenta de justifier son approche sur un ton hésitant. « Écoute, Anibal, je sais que notre relation a connu des moments difficiles, mais je ne peux pas nier ton talent et le travail que tu fais avec Vianense. Le football portugais a besoin de jeunes entraîneurs talentueux, même si nous n’avons pas toujours été d’accord. »
Anibal n’en démordait pas. Pourquoi ce flot d’éloges ? Il relance à nouveau son collégue. « D’accord, mais il y a quelque chose que tu ne me dis pas, Ruben. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce changement soudain d’attitude ? Je te connais que trop bien. »
Ruben resta silencieux avant de s’affirmer… « Anibal, les choses évoluent, et nous devons évoluer avec elles. On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait. Peut-être que c’est le moment de réfléchir à une collaboration plus étroite. »
Anibal surpris compris que quelque chose se préparait mais se demander encore comment appréhender la situation. « Collaboration ? Que veux-tu dire ? Je ne compte pas à ce que mon club deviennent ta seconde réserve qu’on soit clair. »
Ruben resta mystérieux en refermant cette fois lui même le piège qu’il avait tendu à son ancien protégé. « Pour l’instant, concentre-toi sur le terrain et Iacopo. Je pense que c’est une opportunité que tu ne devrais pas laisser passer. Et qui sait, peut-être que nous aurons l’occasion de discuter davantage dans le futur. »
La conversation prit fin, laissant Anibal avec plus de questions que de réponses. Ruben avait jeté un voile de mystère sur cette proposition, laissant Anibal se demander si cette collaboration inattendue pourrait déboucher sur quelque chose de plus important pour les deux entraîneurs et leurs équipes respectives.