Réponses aux lecteurs
@FC_Guimaraes
@volatil mdrr les vacances chanceux, ça fait longtemps que je n’en ai pas eu. tu as bien cerné notre coach.
@alexgavi oui c’est sympa. On verra bien pour Mamadu. Bien trop prématuré.
@Rhino UN GROS BAISEUR
@VertPourToujours tout Ă fait.
@CaptainAmericka il a 3 sélections.
Ces derniers jours, les rumeurs avaient gagné en volume, comme un tambour lointain qu’on aurait laissé résonner trop longtemps. Le nom d’Anibal Guimarães , coach bâtisseur de Vianense, circulait avec insistance du côté de la Federação . La rumeur était étonnante puisque le coach avait refusé de quitter Vianense pour Porto il y a à peine quelques jours.
Le poste de sélectionneur du Portugal, laissé vacant par la fin de cycle de Rafael Leão, suscitait de nombreuses convoitises… et quelques fantasmes. Mais alors que les débats enflaient dans les colonnes sportives, l’intéressé a décidé de couper court, avec la sobriété qui le caractérise.
C’est dans un entretien accordé à Record, au détour d’une question pourtant anodine, qu’Anibal a choisi de mettre fin aux spéculations.
“Je suis honoré qu’on puisse penser à moi pour ce poste. Chaque entraîneur portugais rêve un jour de porter la veste à l’écusson de la Seleção… mais ce moment n’est pas encore venu. Si vous m’avez vu en tribunes pendant l’Euro c’était simplement pour assister au dernier match de la carrière de mon ami João. Je suis d’ailleurs ravi qu’il ai pu entrer et marquer contre la Géorgie.”
Posé, calme, aucune tension dans la voix . Mais une volonté ferme de recentrer le débat .
“J’ai un travail à terminer ici. Vianense revient en Liga Betclic, et je me suis engagé dans un projet que je veux mener à son apogée. Pour l’instant, ma seule sélection, c’est ce groupe. Ces gamins qu’on forme chaque jour. Je l’ai déjà fait comprendre il y a quelques jours quand mon nom circulait du côté de Porto.”
On aurait pu penser qu’un tel appel aurait pu titiller son égo , mais ceux qui connaissent Anibal savent qu’il n’est ni dans la course aux honneurs, ni dans les manœuvres de coulisse.
À Vianense, il a construit patiemment : un style, une génération, une dynamique. Et la montée en Liga Betclic n’est pour lui qu’une étape.
“On a des jeunes qui n’ont jamais goûté au haut niveau. Cette saison, c’est leur moment. Et je veux être à leurs côtés pour les accompagner.”
Le message est limpide : Anibal ne claque pas la porte de la sélection. Il choisit simplement de ne pas l’ouvrir encore.
Un choix fort, lucide, respectueux aussi de ce qu’il a construit avec Hugo Viana, Ruben Amorim et tout un staff aligné derrière un projet rare.
“Je ne suis pas là pour me servir du club comme tremplin. Je suis là pour le faire grandir.”
Dans un monde où les entraîneurs se retournent au moindre appel , Anibal reste fidèle à sa ligne , à ses valeurs.
Et quelque part, dans ce refus sobre, il renforce encore un peu plus sa légende en construction.