:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@Rhino il jouait moins et les perspectives sont à la baisse autant profiter pour renflouer un peu le club.

@VertPourToujours oui faut bien qu’il n’y ai pas que des clashs.

@alexgavi oui c’est l’idée et puis lui va dans un sacré défi aussi. C’est aussi normal qu’il veuille viser plus haut.

@CaptainAmericka c’est exactement ça.

@volatil elle a eu lieu lors de la dernière ournée de championnat.

- « Mammadu a tout d’un grand numéro 9 » -

Interview exclusive – Anibal Guimarães pour Record

Centre d’entraînement du SC Vianense, fin d’après-midi, les terrains vides, mais l’ambition pleine…

Alors que Vianense prépare son retour tant attendu en Liga Betclic , un visage familier manquera cruellement à l’appel . João Infante , légende discrète , a tiré sa révérence sur un dernier chef-d’œuvre à 31 buts , une montée, et l’amour inconditionnel de tout un peuple. Il aura même eu l’opportunité de porter le maillot de la Seleção à 34 ans pendant l’Euro.

“João a été notre âme pendant deux saisons. Il ne parlait pas fort, mais il parlait vrai. Sur le terrain, il rendait tout plus simple. Forcément, son absence laissera un vide.”

Anibal Guimarães, visage calme, voix posée, ne cherche pas à embellir. Il sait ce qu’il perd, mais il sait aussi ce qu’il tient entre ses mains.

Car si Infante a légué son brassard, ses responsabilités… et son numéro 9, ce n’était pas un geste anodin. Le flambeau est désormais dans les pieds d’un gamin de 18 ans, aux appuis vifs, à la faim féroce, et au regard encore un peu naïf : Mamadu Mané.

“Mamadu a marqué 3 buts chez nous cette saison. Certains diront que c’est peu. Mais il a jonglé entre les pros et les U19. Et avec ces derniers, il en a mis… 32.”

sourire discret d’Anibal, le regard légèrement fier

“C’est un diamant. Pas tout à fait poli encore. Mais brut, solide. Et surtout… il sent le but comme peu de jeunes que j’ai vu dans ma carrière. Mais il part de loin techniquement”

Le plan est clair. Avec Infante parti , le costume est libre . Et Anibal n’entend pas aller sur le marché pour le remplacer.

“Mamadu sera titulaire. Je veux lui donner la responsabilité. Il n’y a pas mieux pour progresser que de savoir que l’équipe compte sur toi. Il va apprendre sur le tas, il va tomber, mais il va marquer. Beaucoup.”

Mais dans l’équation, reste une variable difficile à maîtriser : le niveau de la première division .

“C’est un autre monde. Les défenseurs sont plus malins, plus physiques, les espaces sont rares. La vraie question, ce n’est pas Mamadu. C’est comment le groupe va réagir à ce palier.”

Pour Anibal, la Ligue 2 a été une école , mais la Liga Betclic sera l’examen final . Et il n’a aucune envie de jouer les touristes .

“Je suis curieux de voir comment Mamadu va gérer ça. S’il passe ce cap, alors oui, je le dis : dans deux ans, tout le pays parlera de lui.”

Anibal n’a jamais été du genre à cacher ses ambitions, ni à surprotéger ses jeunes. Il lance, il responsabilise, il forge.

“On ne prépare pas les grands joueurs dans le confort. Mamadu va apprendre dans le feu. Mais croyez-moi, il est fait pour brûler les filets.”

Le pari est posé.

Et à Vianense, on sait que les plus belles histoires commencent souvent en silence.

- Chapitre 633 - - “Une page se tourne à Vianense…” -	- Chapitre 635 - Coming SOON - 20/04