:storygreen: :s19: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Groot · Avril 1, 2025, 4:05

Réponses aux lecteurs

@Sythax vu le niveau de nos joueurs c’est assez logique de les voir choisir leurs sélections d’origine en vrai.

@Sythax ils ont clairement des effectifs boostés par les binationaux

- « Le modèle de Vianense n’est pas viable » -

Le modèle 100% tourné vers la formation du SC Vianense continue d’alimenter les débats au sein du football portugais. Lors d’une conférence de presse, Bernardo Silva, fraîchement nommé entraîneur du FC Porto, n’a pas manqué d’émettre des doutes sur la viabilité du projet d’Anibal Guimarães.

Bernardo Silva - “Un Modèle Qui Connaîtra Forcément ses Limites”

L’ancien milieu de terrain de Manchester City, désormais entraîneur du FC Porto, a été interrogé sur l’approche de Vianense, qui repose uniquement sur le développement de jeunes joueurs issus de son académie.

Plutôt sceptique, Bernardo Silva a fait part de ses doutes :

“Le projet est intéressant, mais à mon avis, il atteindra forcément un plafond de verre. Vous ne pouvez pas tout miser sur la formation, parce qu’il y aura des manques, des trous à certains postes.”

Puis, en illustrant son propos, il a ajouté :

“On ne sort pas un Erling Haaland de son centre de formation chaque année. Même les meilleures académies du monde doivent compléter leur effectif par des recrues extérieures.”

Une vision pragmatique, qui souligne les difficultés potentielles d’un club qui refuse d’acheter des joueurs et privilégie exclusivement ses jeunes talents.

Sans surprise, Anibal Guimarães a été interrogé à son tour sur les remarques de son homologue. Fidèle à lui-même, il n’a pas esquivé la question, et a tenu à défendre son projet.

“Oui, c’est un défi difficile. Mais ce n’est pas un modèle impossible.
L’histoire a déjà montré que des clubs ont gagné avec cette approche.”

L’entraîneur de Vianense a cité plusieurs exemples :

“Regardez le Barça de Guardiola, regardez le Bayern ou même le Sporting ici au Portugal. Quand ils ont eu une génération dorée, ils ont su la faire grandir et gagner avec.”

Puis, avec un sourire, il ajouta :

“Bien sûr, ce n’est pas facile. Il faut beaucoup de patience, du travail… et un peu de chance aussi.”

Cette passe d’armes entre Bernardo Silva et Anibal Guimarães met en lumière deux visions opposées du football moderne :

Le modèle de Porto, basé sur un savant mélange entre jeunes prometteurs et recrutements ciblés pour rester compétitif immédiatement.
Le modèle de Vianense, qui mise exclusivement sur son académie, quitte à accepter un développement plus long et plus risqué.

Qui aura raison ?

Seul le terrain et les résultats à long terme apporteront une réponse.

En attendant, Vianense poursuit son aventure unique, et Anibal Guimarães reste fidèle à ses convictions.


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