:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@alexgavi c’est ce qu’il semble. Avoir ce que l’avenir leur rĂ©serve.

@CaptainAmericka mdr, on verra ce que l’avenir leur rĂ©serve peut ĂȘtre que l’iceberg va fondre ? :no:

@Waffle68 ça semble assez compliqué il est vrai.

@Rhino c’est pas faux.

@toopil mais sous les draps avec qui ? :sac:

- Une SoirĂ©e de Prestige Ă  l’Emirates -

Anibal GuimarĂŁes n’avait pas mis longtemps Ă  accepter l’invitation de Javi SĂĄnchez, son ami et ancien adjoint, dĂ©sormais entraĂźneur du Real Valladolid. Ce dernier l’avait conviĂ© Ă  assister avec sa fille Beatriz Ă  une rencontre de prestige en Ligue des Champions face Ă  Arsenal, un match qui s’annonçait palpitant, d’autant plus que les gunners, rĂ©cemment sacrĂ© champion du monde des clubs, Ă©tait en pleine ascension sur la scĂšne europĂ©enne.

InstallĂ© en tribune VIP, Anibal observait avec admiration le travail accompli par Javi. Son ami avait su transformer Valladolid en une machine redoutable, une Ă©quipe compĂ©titive capable de faire trembler les plus grands clubs europĂ©ens. Mais face Ă  eux, Arsenal n’avait pas l’intention de se laisser impressionner malgrĂ© le dĂ©but de saison de fou de Valladolid.

DĂšs le dĂ©but de la rencontre, le Real Valladolid se heurta Ă  un mur. Le gardien londonien, Ivano Di Giacobbe, longtemps impassable, enchaĂźnait les arrĂȘts de grande classe, repoussant toutes les tentatives espagnoles avec une sĂ©rĂ©nitĂ© dĂ©concertante.

Et comme souvent dans ces matchs de haut niveau, c’est Arsenal qui ouvrit le score contre le cours du jeu. Sur un coup franc magistral en pleine lucarne, Di Giacobbe lui-mĂȘme surprit tout le stade en s’offrant un but digne des meilleurs spĂ©cialistes. Anibal, stupĂ©fait, Ă©changea un regard avec Javi sur le banc.

« Ce gardien est un monstre Â», murmura-t-il.

Mais Valladolid n’était pas du genre Ă  abandonner. PortĂ© par son public venu en masse, le club valencian poussa encore et encore. Il fallut attendre la deuxiĂšme pĂ©riode pour voir Diego Mauricio percer enfin la muraille londonienne, Ă©galisant d’un tir puissant aprĂšs un superbe mouvement collectif.

Et puis, Ă  quelques minutes du terme, la tribune visiteurs de l’Emirates explosa lorsque JoaquĂ­n FernĂĄndez, star montante de Valladolid, plaça une tĂȘte imparable sur corner, donnant une victoire prĂ©cieuse au club espagnol.

Le coup de sifflet final libĂ©ra tout le staff. Javi SĂĄnchez pouvait savourer : son Ă©quipe venait de prouver une nouvelle fois qu’elle avait toute sa place parmi l’élite europĂ©enne.

AprĂšs la rencontre, Javi invita Anibal Ă  partager un repas, en compagnie de plusieurs anciens joueurs qu’ils avaient cĂŽtoyĂ©s ensemble. Diego Mauricio, buteur du soir, Ă©tait Ă©videmment prĂ©sent, tout comme Hiraoka et PaixĂŁo, d’anciens protĂ©gĂ©s qui avaient marquĂ© leur passage sous la direction d’Anibal. Beatriz elle Ă©tait Ă  l’hotel babysittĂ© par la fille de Javi.

Assis autour d’un bon vin espagnol, les anecdotes et les souvenirs fusĂšrent rapidement. « Tu te rappelles quand tu nous a ramenĂ© Hiroto Â» ? lança Javi en riant. On disait qu’il n’avait pas la carrure, et maintenant regarde-le !

« Je me rappelle surtout que c’est moi qui ai insistĂ© pour que tu le prennes sous ton aile Ă  l’époque Â», rĂ©pondit Anibal en plaisantant.

Les rires Ă©clatĂšrent autour de la table. L’ambiance Ă©tait dĂ©tendue, presque nostalgique. Tous savaient qu’ils avaient parcouru un long chemin depuis leurs dĂ©buts, et voir leurs carriĂšres Ă©voluer de cette maniĂšre avait quelque chose de gratifiant.

Anibal, pourtant engagĂ© Ă  Vianense, sentit une pointe d’émotion. Le haut niveau lui manquait-il dĂ©jĂ  ? Peut-ĂȘtre. Mais il savait aussi qu’il Ă©tait lĂ  oĂč il devait ĂȘtre en ce moment.

La soirĂ©e se prolongea tard, entre discussions tactiques, souvenirs de vestiaire et ambitions pour l’avenir. Mais une chose Ă©tait sĂ»re : Valladolid Ă©tait dĂ©sormais une place forte du football europĂ©en, et Javi SĂĄnchez prouvait Ă  chaque match qu’il en Ă©tait le digne architecte aprĂšs Anibal et Pep.

Quant Ă  Anibal, il savait qu’il pouvait ĂȘtre fier du parcours de son ami. MĂȘme si leurs chemins les avaient menĂ©s Ă  des projets diffĂ©rents, leur complicitĂ© restait intacte, et cette soirĂ©e le leur rappelait mieux que n’importe quel trophĂ©e.

- Chapitre 569 -
- Yessica part Ă  Barcelone -
- Chapitre 571 -
Coming SOON - 02/03
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