:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@volatil vu ce qu’ils veulent faire visiblement c’est clairement le bon choix pour eux. Maintenir le staff en place pour tout refaire n’avait pas de sens. Rebondir oui je me fais pas trop de soucis. Ouais qu’il retourne manger des muffins l’autre.

@Sythax oui oui ça arrive

@Tiien on se respecte quand même entre un club de néo nazi et un d’un incompétent non merci.

@CaptainAmericka un long voyage tout de suite.

@Manthyz Non avec le melon de Mbappé

@toopil c’est la vie poto. On est décidément pas destiné à performer au Sporting.

@alexgavi c’est comme ça. Au moins on a dit ce qu’on avait à dire. La réponse arrivera assez vite cette fois.

- Yessica vers un tournage espagnol -

Yessica était troublée. Les récents échanges avec Anibal, qui cherchait désespérément à relancer sa carrière après son départ du Sporting, l’avaient laissée perplexe et un peu frustrée. Elle comprenait les ambitions de son compagnon, mais elle ressentait aussi un fossé grandissant entre leurs priorités.

Comme si cela ne suffisait pas, un nouveau scénario venait d’arriver dans sa boîte mail. C’était un projet espagnol intrigant, un thriller psychologique avec des personnages complexes et des dialogues ciselés. Ce qui rendait l’offre encore plus excitante, c’était la possibilité qu’elle soit déclinée en série pour Netflix si le film rencontrait du succès. Rien qu’en lisant les premières pages, Yessica avait senti son enthousiasme renaître.

Assise dans leur salon, une tasse de thé à la main, Yessica parcourait les pages du scénario. L’histoire l’attirait, le rôle principal féminin, une avocate confrontée à un dilemme moral, semblait taillé pour elle. « Ça, c’est le genre de projet que j’ai toujours voulu faire », murmura-t-elle pour elle-même.

Mais à chaque ligne qu’elle lisait, une pensée persistante venait troubler son excitation : comment allait-elle parler de cette opportunité à Anibal ?

Depuis quelques jours, la communication avec Anibal était devenue plus compliquée. Lorsqu’il ne discutait pas avec son agente ou ne cherchait pas des opportunités sur son téléphone, il était plongé dans ses propres pensées. Les conversations se résumaient souvent à des sujets logistiques ou pratiques, et les moments d’échange véritable se faisaient rares.

Yessica avait tenté d’aborder la question de ses propres envies et projets, mais elle avait senti une distance, comme si Anibal était trop absorbé par ses propres préoccupations pour vraiment l’écouter.

Une soirée, alors qu’ils dînaient, elle osa finalement lancer : « J’ai reçu un scénario espagnol aujourd’hui. Le projet pourrait devenir une série Netflix. Ça me plaît beaucoup. »

Anibal releva la tête, mais son regard semblait ailleurs. « C’est super », dit-il d’un ton distrait avant de replonger dans son assiette.

Yessica sentit une pointe de frustration monter en elle. « Anibal, tu m’écoutes vraiment ? »

Il releva les yeux, cette fois avec un soupçon de culpabilité. « Désolé, Yessica. Oui, je t’écoute. Mais avec tout ce qui se passe en ce moment, je suis un peu… perdu. »

Anibal avait été honnête. Il était effectivement perdu, partagé entre son désir de trouver un projet professionnel à la hauteur de ses attentes et son devoir envers Yessica et leur fille Beatriz. Mais pour Yessica, cela ne rendait pas la situation moins frustrante. Elle avait besoin de sentir qu’elle n’était pas seule à porter le poids des décisions familiales.

Cette nuit-là, alors qu’elle se glissait sous les draps, elle fixa le plafond, son esprit tiraillé entre l’enthousiasme pour ce rôle et l’incertitude quant à la réaction d’Anibal.

De son côté, Anibal s’était assis dans le salon, contemplant son téléphone, une offre d’un club européen peu séduisant ouverte devant lui. Il savait qu’il devait parler à Yessica, lui montrer qu’il était là pour elle autant qu’elle l’était pour lui. Mais les mots lui manquaient.

Le lendemain matin, alors qu’Isabella jouait dans le jardin, Yessica et Anibal se croisèrent dans la cuisine. Il posa sa tasse de café et, pour la première fois depuis des jours, la regarda dans les yeux. « Yessica, on doit parler », dit-il simplement.

Elle hocha la tête, prête à poser les cartes sur la table.

Ils savaient tous les deux que cette conversation allait être essentielle, non seulement pour leurs carrières respectives, mais aussi pour l’équilibre de leur famille. Car au fond, malgré les tensions et les doutes, ils partageaient un désir commun : celui de trouver une voie qui leur permettrait de concilier leurs rêves sans se perdre de vue.

- Chapitre 548 - - À la recherche du bonheur -	- Chapitre 550 - Coming SOON - 19/02