:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka ça fait longtemps que je me suis pas senti aussi impuissant pendant un match en vrai. :pasrire: Le contexte financier je le connaissais en arrivant ceci dit.

@alexgavi C’est le truc souvent au Portugal les 2 gros qui font des saisons canons, si tu laisses passer des occasions t’es mort. :pasrire:

- Hugo Viana en plein doute, le silence de Varandas -

Hugo Viana contemplait les dossiers éparpillés sur son bureau, chacun contenant un morceau de la catastrophe imminente. Les finances du Sporting Clube de Portugal sont à genoux. Les sponsors tardent à honorer leurs engagements, les créanciers frappent à la porte, et les joueurs commencÚrent à murmurer dans le vestiaire. Plus inquiétant encore : Frederico Varandas, le président du club, a cessé de répondre à ses appels.

Lors de la derniĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, les socios, profondĂ©ment frustrĂ©s par l’inaction de la direction, ont votĂ© massivement pour des Ă©lections anticipĂ©es. Ce vote, un signal clair de dĂ©fiance envers Varandas, plongeait le club dans une situation d’instabilitĂ© encore plus grande. Avec des finances exsangues et un prĂ©sident aux abonnĂ©s absents, Hugo Viana se retrouve en premiĂšre ligne.

Le fonctionnement particulier du Sporting, basĂ© sur le modĂšle des socios, complique encore les choses. Toute tentative de faire entrer des investisseurs extĂ©rieurs pour injecter des fonds devra passer par un vote des membres, et ceux-ci restent farouchement attachĂ©s Ă  l’indĂ©pendance du club. Hugo sait qu’il devra convaincre, non seulement les Ă©ventuels investisseurs, mais aussi la base, cette armĂ©e de supporters qui voient dans le Sporting bien plus qu’un simple club de football.

Viana commença une sĂ©rie de rĂ©unions avec des hommes d’affaires et des fonds d’investissement. Parmi eux, certains se montrent intĂ©ressĂ©s, mais les conditions qu’ils imposent sont strictes : une restructuration complĂšte, avec une prise de contrĂŽle partielle ou totale des opĂ©rations. Ces propositions risquent de heurter la sensibilitĂ© des socios, et Viana le sait. Mais a-t-il vraiment le choix ?

Un soir, alors qu’il revient d’une de ces rĂ©unions, il reçu un message inattendu. C’est un simple SMS de Varandas « Hugo, je vais m’expliquer bientĂŽt. Patiente encore un peu. »

Viana serra les dents. Ce “bientĂŽt” sonne creux. Le temps pressait, et le prĂ©sident semblait plus prĂ©occupĂ© par sa propre survie politique que par celle du club.

Pendant ce temps, le club continuait Ă  avancer, portĂ© par des performances sportives solides. Mais en coulisses, les fissures s’élargissĂšrent. Les socios, informĂ©s par les mĂ©dias des nĂ©gociations en cours avec des investisseurs, se divisĂšrent en deux camps : ceux qui estiment que vendre une partie du club est un mal nĂ©cessaire pour sa survie, et ceux qui refusent catĂ©goriquement tout compromis sur son indĂ©pendance.

Lors d’une rĂ©union tendue avec certains cadres du comitĂ© directeur du club, Viana fit face Ă  une question brĂ»lante « Hugo, est-ce qu’on risque de perdre le contrĂŽle du Sporting ? Â»

Il inspira profondĂ©ment avant de rĂ©pondre. « Je ne vais pas vous mentir. Si on continue comme ça, on risque de tout perdre, indĂ©pendance ou pas. Mon objectif est de trouver une solution qui respecte l’ADN du club, mais ça ne sera pas facile. Â»

Le jour de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale suivante, le stade JosĂ© Alvalade Ă©tait bouillonnant. Les socios se pressĂšrent dans les travĂ©es, certains avec des pancartes rĂ©clamant la dĂ©mission immĂ©diate de Varandas, d’autres appelant Ă  l’unitĂ©. Viana, malgrĂ© son rĂŽle, Ă©tait vu par beaucoup comme un homme honnĂȘte pris dans une tempĂȘte qu’il n’a pas provoquĂ©e.

Lors de son discours, il joua cartes sur table. « Le Sporting est plus qu’un club, c’est une institution. Mais aujourd’hui, cette institution est en danger. Nous avons besoin de stabilitĂ©, de ressources, et de dirigeants qui agissent dans l’intĂ©rĂȘt du club, pas de leur carriĂšre. Â»

Sa dĂ©claration fut accueillie par un mĂ©lange d’applaudissements et de sifflets. Mais au fond, tous savaient qu’il avait raison.

Alors que la crise avait atteint son paroxysme, une nouvelle surprenante tomba : un groupe d’investisseurs portugais, menĂ© par un ancien joueur emblĂ©matique du Sporting, proposĂšrent un plan de sauvetage. Leur projet ? Injecter des fonds tout en maintenant le fonctionnement des socios. Ils demandĂšrent en Ă©change des garanties sur la gestion financiĂšre future et une place au conseil d’administration.

Ce plan, prĂ©sentĂ© par Viana lors d’une rĂ©union extraordinaire, divisa une fois de plus car laissant en place le prĂ©sident Varandas, mais il offrait une issue possible.

Les Ă©lections anticipĂ©es furent finalement convoquĂ©es. Varandas ne se prĂ©senta pas, laissant un vide Ă  combler. Hugo Viana, bien qu’épuisĂ©, Ă©tait vu par beaucoup comme un homme qui a tenu le club Ă  bout de bras pendant la tempĂȘte. Lors des derniers matchs de l’annĂ©e, les supporters, malgrĂ© leurs inquiĂ©tudes, continuĂšrent de remplir les tribunes. Ils savaient que l’avenir du Sporting se jouer autant sur le terrain qu’en dehors.

- Chapitre 526 -
- les tempĂȘtes invisibles -
- Chapitre 528 -
Coming SOON - 09/02
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