:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@toopil Les gros chocs sont pas évidents en effet.

@VertPourToujours je t’avais dit que ce serait pas forcĂ©ment si simple. Mendes faut s’en mĂ©fier de ce chien.

@volatil mouais on céde déjà des points.

@Tiien ils sont intouchables pour l’instant.

- Les TempĂȘtes Invisibles -

Le Sporting Clube de Portugal traverse une de ses meilleures saisons rĂ©centes sportivement parlant. Sous la houlette d’Anibal, le coach charismatique, et d’un collectif solide, l’équipe occupe les premiĂšres places du championnat. Les tribunes vibrent Ă  chaque match, les supporters rĂȘvent de titres, et la presse encense les performances des joueurs. Mais derriĂšre cette façade dorĂ©e, une ombre grandit, menaçant de tout engloutir.

Hugo Viana, directeur sportif du Sporting, passait une Ă©niĂšme soirĂ©e dans son bureau, les yeux rivĂ©s sur des chiffres qui refusent de s’additionner correctement. Les finances du club, dĂ©jĂ  fragiles, ont atteint un point critique. Les dettes s’accumulent, les crĂ©anciers s’impatientent, et les sponsors hĂ©sitent Ă  renouveler leurs engagements.

La situation atteint son paroxysme lorsqu’il reçoit un appel glaçant : le jet privĂ© du club a Ă©tĂ© saisi et sera bientĂŽt vendu aux enchĂšres pour Ă©ponger une partie des dettes. Cette dĂ©cision est symbolique, presque humiliante, mais elle est surtout le reflet d’une rĂ©alitĂ© qui devient impossible Ă  cacher.

Le lendemain matin, Viana convoque Anibal et quelques cadres de l’équipe dans une salle de rĂ©union discrĂšte. L’atmosphĂšre est pesante, les sourires habituels sont absents. « Messieurs Â», commence Viana, « je vais ĂȘtre direct. Le club traverse une pĂ©riode financiĂšre extrĂȘmement difficile. Nous allons devoir rĂ©duire drastiquement les coĂ»ts, et cela commence dĂšs aujourd’hui. Â»

Il marqua une pause, cherchant ses mots. « Le jet privĂ© n’est plus Ă  notre disposition. À partir de maintenant, nous voyagerons en train et en bus pour les dĂ©placements. De plus, il est possible que certains salaires soient versĂ©s avec un lĂ©ger retard ce mois-ci. Â»

Le silence qui suit fut assourdissant. Anibal croisa les bras, son regard fixĂ© sur Viana. Il est connu pour sa franchise, et il ne tarda pas Ă  rĂ©agir. « Hugo, on peut comprendre que le club ait des problĂšmes financiers. Mais ces retards de salaire
 Ça va affecter le vestiaire, la dynamique, tout ce qu’on a construit. Â»

« Je le sais, Anibal Â», rĂ©pondit Viana d’une voix lasse. « Mais nous n’avons pas le choix. Nous avons besoin que toi, en tant que coach, aidiez Ă  maintenir le groupe soudĂ©. Â»

Les nouvelles circulĂšrent vite. Les joueurs, initialement concentrĂ©s sur leurs performances, commencĂšrent Ă  murmurer dans les couloirs. Certains, notamment les jeunes, s’inquiĂštĂšrent pour leur avenir. Les Ă©trangers, habituĂ©s Ă  des standards Ă©levĂ©s, peinĂšrent Ă  accepter ces changements.

Anibal, fidĂšle Ă  son rĂŽle de leader, tenta de calmer les esprits. Lors d’une rĂ©union d’équipe improvisĂ©e, il pris la parole. « Ă‰coutez, les gars, je sais que la situation n’est pas idĂ©ale. Mais ce n’est pas le moment de se dĂ©sunir. Ce club, ces supporters, ils comptent sur nous. On doit continuer Ă  donner le maximum sur le terrain. Si on se bat ensemble, on peut surmonter ça. Â»

Ses mots trouvĂšrent un Ă©cho chez certains, mais d’autres restĂšrent sceptiques. le milieu de terrain vedette, AndrĂ© Fierros par exemple, laissa entendre qu’il pourrait envisager un dĂ©part si les retards de salaire se prolongeaient.

Le premier dĂ©placement en train fut un choc. HabituĂ©s au confort du jet privĂ©, les joueurs dĂ©couvrirent les longues heures de trajet, les gares bondĂ©es, et les retards imprĂ©vus. Pourtant, quelque chose d’inattendu se produit : ces moments partagĂ©s dans des conditions plus modestes resserrĂšrent certains liens. Les jeunes joueurs, en particulier, s’adaptĂšrent vite et prirent ces trajets comme une aventure.

Anibal s’efforçait de maintenir une ambiance positive, plaisantant sur leur “tour du Portugal en chemin de fer”. Mais il savait que l’enjeu est bien plus grand : chaque match gagnĂ© est une chance de garder l’équipe soudĂ©e et de convaincre les supporters que le club mĂ©ritait leur confiance, mĂȘme en temps de crise.

Sur le terrain, le Sporting continuait d’impressionner. Les joueurs, galvanisĂ©s par les discours d’Anibal et la volontĂ© de prouver leur valeur, enchaĂźnĂšrent les victoires. Mais en coulisses, la pression ne faisait que grandir. Des rumeurs de cession partielle du club aux investisseurs Ă©trangers circulĂšrent, alimentant l’incertitude.

Lors d’une confĂ©rence de presse, Anibal est interrogĂ© sur la situation financiĂšre. Son regard fut ferme, sa rĂ©ponse claire « Ce qui se passe en dehors du terrain, ce n’est pas Ă  nous de le contrĂŽler. Notre travail, c’est de jouer, de gagner, et de dĂ©fendre ce maillot. Tant qu’on le fera, rien ni personne ne pourra nous abattre. Â»

La saison avançait, et les performances sportives du Sporting attirĂšrent l’attention. Des investisseurs commencĂšrent Ă  s’intĂ©resser au club, sĂ©duits par le potentiel de l’équipe et la rĂ©silience qu’elle affiche. Un accord pourrait bientĂŽt ĂȘtre trouvĂ© pour redresser les finances mais la structure du club possĂ©dĂ© par les socios compliquĂ©s les choses.

En attendant, Anibal et ses coĂ©quipiers continuĂšrent leur mission. Ils saient que chaque match serait une bataille, non seulement pour des points, mais pour l’avenir du club. Et mĂȘme si les tempĂȘtes invisibles menacĂšrent de tout balayer, ils Ă©taient dĂ©terminĂ©s Ă  maintenir le cap, ensemble.

- Chapitre 525 -
- Sporting cumpre as expectativas -
- Chapitre 527 -
Coming SOON - 08/02
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