:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka j’aime bien aussi.

@Rhino coquinou, toujours prêt à montrer ta corne toi mon salaud.

@RedM1nd Sur le banc du Brésil pourquoi pas à voir, après je l’ai déjà dit je suis pas trop sélection à FM.

@alexgavi on va essayer.

- Anibal : « C’est un grand jour pour moi » -

L’Estádio José Alvalade était en ébullition ce jour-là. La salle de presse était comble pour accueillir Anibal Guimarães, nouvel entraîneur principal du Sporting Clube de Portugal, qui revenait 15 ans après avoir quitté le club en tant qu’entraineur de l’équipe réserve prometteur. Accompagné de Hugo Viana, directeur sportif, et de Paulo Fonseca, directeur technique, Anibal répondait aux nombreuses questions des journalistes.

Anibal, vous avez démarré votre carrière de coach ici comme entraineur de la réserve il y a une quinzaine d’années, qu’est-ce que cela vous fait de revenir au Sporting après autant de temps ?

Anibal ouvrit la conférence avec un sourire empreint d’émotion. “C’est une immense fierté et une grande responsabilité de revenir ici, au Sporting, après toutes ces années. Ce club m’a formé, pas seulement comme entraineur, mais aussi comme homme. Revenir aujourd’hui en tant qu’entraîneur principal est un honneur que je savoure pleinement. Ce club a une histoire, une âme, et je suis déterminé à contribuer à écrire un nouveau chapitre.”

Il marqua une pause, le regard tourné vers les journalistes.

“Beaucoup de choses ont changé, mais les valeurs du Sporting restent les mêmes. C’est cette identité que je veux renforcer : un club qui forme, qui gagne, et qui inspire.”

Vous allez travailler avec Ruben Amorim, votre ancien mentor, devenu votre rival, puis votre ami. Comment sont vos relations avec lui ?

Anibal éclata d’un léger rire avant de répondre.

“Avec Ruben, c’est une relation qui a toujours évolué. Il a été mon mentor lorsque je faisais mes premiers pas dans ce métier. Ensuite, nous sommes devenus des rivaux acharnés sur le terrain. Les faits à l’époque faisait qu’une concurrence avait été installé entre nous. Nous avons mené de belles batailles avec nos clubs respectifs et aujourd’hui, nous sommes avant tout des amis et des collègues. Ruben a une intelligence footballistique rare, et je suis ravi de pouvoir collaborer avec lui pour ce projet.”

Il ajouta, avec une pointe d’humour :

“Je vais peut-être encore apprendre quelques astuces de lui. Mais ce qui est certain, c’est que nous partageons la même passion pour ce club.”

Un journaliste tenta d’évoquer les polémiques entourant le passé d’Anibal, notamment les rumeurs de ses aventures en Asie et en Amérique.

Anibal, votre nom a souvent défrayé la chronique ces dernières années. Vous avez été suspendu par l’UEFA puis votre nom a souvent été cité dans des deals douteux en Colombie, au Brésil puis au Japon. Qu’avez-vous à répondre ?

Avant qu’Anibal ne puisse répondre, Hugo Viana intervint fermement.

“Nous sommes ici pour parler du présent et de l’avenir du Sporting. Anibal a prouvé à travers son travail et ses résultats qu’il mérite cette opportunité. Je vous demande donc de vous concentrer sur l’actualité du club et sur ce projet ambitieux que nous lançons ensemble.”

Anibal, visiblement reconnaissant, ajouta calmement :

“Je préfère montrer sur le terrain qui je suis aujourd’hui plutôt que de m’attarder sur le passé. Mon focus est totalement sur le Sporting.”

Revenons à votre style de jeu. Comment comptez-vous faire jouer l’équipe ? Allez-vous réutiliser votre système à trois défenseurs qui avait fait votre succès avec Valladolid ?

Lorsqu’on lui posa la question sur son approche tactique, Anibal devint plus animé.

“Je veux une équipe qui joue avec ambition et intensité. Nous devons être capables de contrôler les matchs, avec un pressing agressif et une transition rapide. Mais plus que tout, je veux que mes joueurs comprennent qu’ils ne jouent pas seulement pour eux, mais pour les valeurs et les attentes du Sporting. Jouer à trois derrière est une possibilité.”

Il précisa que ses systèmes de jeu seraient flexibles :

“J’ai mes préférences tactiques, mais elles ne sont jamais figées. Je m’adapte toujours aux qualités de mes joueurs. L’objectif est de tirer le meilleur de l’effectif tout en respectant notre philosophie. Voyons déjà quels joueurs seront avec nous cette saison.”

Quelles sont les ambitions du club cette saison ? Cela fait quelques saisons que vous êtes en retrait du FC Porto ou du Benfica. On a même pu voir Braga vous rattraper…

Anibal prit un ton sérieux. “Les ambitions sont claires : remettre le Sporting au sommet du football portugais et redevenir compétitif en Europe progressivement. Cela prendra peut-être du temps, mais avec le soutien des dirigeants, du staff, et des supporters, je suis convaincu que nous pouvons y parvenir.”

Il ajouta :

“Nous devons aussi redevenir une référence pour nos jeunes joueurs. L’Académie Sporting a toujours été une fierté, et elle doit continuer de produire les stars de demain.”

Le club doit vendre c’est un fait établi, verra-t-on des jeunes débuter en pro ? Et des anciens pourraient-ils revenir aider ?

Sur la question des ventes et des jeunes, Anibal se montra pragmatique. “Oui, le club doit vendre pour rester stable financièrement. Mais cela ne doit pas être vu comme un problème. C’est une opportunité. Nous avons une académie exceptionnelle, et je suis impatient de voir de jeunes talents débuter en équipe première. J’ai déjà pu échanger avec Ruben sur certains profils. Ils sont l’avenir de ce club. Ils auront l’été pour nous convaincre.”

Quant à un éventuel retour des anciens, il répondit avec un sourire :

“Pourquoi pas ? Si des joueurs expérimentés, qui connaissent le Sporting et ses valeurs, souhaitent revenir pour aider l’équipe, je serais ravi d’en discuter. Mais leur engagement doit être total.”

Gonçalo Iñacio, João Infante, Ivan Fresneda ou Geovanny sont actuellement tous plus ou moins disponible notamment

Anibal éluda le sujet autant qu’il le pouvait. “Je ne vous répondrai pas aujourd’hui. Ces joueurs sont pour la plupart sous contrat ailleurs donc par respect pour ces clubs, je garderais le silence. João Infante est un cas à part. Il est libre et m’a montré qu’il avait la rage à Tijuana. Mais as-til le niveau pour revenir en Europe ? En a t’il envie ?”

Anibal termina la conférence avec un message direct aux supporters.

“Je veux que vous soyez fiers de votre équipe. Vous avez toujours été la force de ce club, et nous aurons besoin de vous à chaque match. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses.”

Les applaudissements éclatèrent dans la salle, marquant le début d’une nouvelle ère pour le Sporting Clube de Portugal et son enfant prodige revenu pour écrire une nouvelle page de son histoire.

- Chapitre 500 - - Anibal reviens par la grande porte -	- Chapitre 502 - Coming SOON - 24/01