Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka Como est qualifiĂ© rĂ©guliĂšrement en Europe mais lĂ viens de finir 13eme de Serie A. Venezia a ratĂ© la montĂ©e en perdant contre Palerme. Les deux nâont pas un budget fou.
@Manthyz yâa de lâidĂ©e, les clubs grecs jâai jamais fait je crois. Monaco pas fan.
@VertPourToujours pourquoi pas.
De retour dans sa villa Ă Viana do Castelo, Anibal GuimarĂŁes profitait de quelques jours de calme aprĂšs son rĂ©cent passage en Italie. LâentraĂźneur portugais, connu pour son hyperactivitĂ© sur le terrain, sâefforçait de savourer ce rare moment de tranquillitĂ©. Mais cette quiĂ©tude fut interrompue par la sonnerie de son tĂ©lĂ©phone. Ă lâautre bout du fil, une voix familiĂšre : celle de Hugo Viana, son ami de longue date et directeur sportif du Sporting Portugal.
Hugo, fidĂšle soutien dâAnibal depuis des annĂ©es, avait appelĂ© pour prendre des nouvelles.
âAnibal, comment vas-tu ? Je voulais savoir comment tu as vĂ©cu la fin de ton aventure au Mexique. AprĂšs tout, je tâavais recommandĂ© Ă Tijuana, et je me sens toujours un peu responsable de tes choix !â dit Hugo avec un sourire dans la voix.
Anibal, toujours serein, le rassura. âCâĂ©tait intense, Hugo, mais enrichissant. Les dĂ©fis Ă©taient nombreux, mais je ne regrette rien. Maintenant, je prends le temps de rĂ©flĂ©chir Ă la suite.â
Hugo, en bon ami et professionnel, profita de lâoccasion pour partager des nouvelles du monde du football. âTu sais, Paulo Fonseca a dĂ©cidĂ© de suivre lâexemple de Ruben Amorim. Il a pris sa retraite des bancs et officie dĂ©sormais comme directeur technique au Como 1907. Et devine quoi ? Il a posĂ© beaucoup de questions Ă Ruben et Ă moi sur toi.â
Hugo révéla que lui et Ruben avaient tous deux vivement recommandé Anibal à Fonseca, mettant en avant son expérience internationale, sa capacité à transformer des équipes, et son talent pour travailler avec des jeunes joueurs.
âJe pense que ton nom les intrigue vraiment. Ils cherchent quelquâun avec ton profil pour prendre les rĂȘnes de lâĂ©quipe. Et Como est un club avec un projet ambitieux, mĂȘme si moins mĂ©diatique que certains autres.â
Anibal, intriguĂ©, remercia Hugo pour son soutien et pour avoir dĂ©fendu son nom. âMerci, Hugo. Tu as toujours Ă©tĂ© lĂ pour moi, et ça compte Ă©normĂ©ment. Je vais creuser un peu plus sur Como.â
Plus tard dans la journĂ©e, Anibal, curieux dâen savoir davantage, dĂ©cida dâappeler un ancien joueur emblĂ©matique quâil avait entraĂźnĂ© au Real Valladolid : Ivano Di Giacobbe, nĂ© et prĂ©-formĂ© Ă Como. âIvano, raconte-moi tout ce que tu sais sur Como. Le club, lâenvironnement, les infrastructures⊠Je veux tout savoir.â
Di Giacobbe, visiblement ravi de parler Ă son ancien mentor, rĂ©pondit avec enthousiasme. âCoach, Como est un endroit spĂ©cial. Ce nâest pas un grand club comme ceux de Serie A, mais ils ont un projet sĂ©rieux. Les propriĂ©taires investissent beaucoup dans les infrastructures, et la ville est magnifique. Câest un endroit parfait pour travailler sereinement et bĂątir quelque chose de durable.â
Ivano, fidĂšle Ă son style, conclut avec une pointe dâhumour âEt puis, Coach, imagine-toi avec un cafĂ© au bord du lac entre deux entraĂźnements. Qui pourrait refuser ça ?â
AprĂšs avoir raccrochĂ©, Anibal passa un moment Ă rĂ©flĂ©chir. Les mots dâHugo, le soutien de Ruben et Paulo, et les dĂ©tails fournis par Ivano rĂ©sonnaient en lui. Le projet du Como 1907, bien que moins glamour que certains grands clubs europĂ©ens, semblait offrir une opportunitĂ© intrigante : un environnement paisible, des ambitions mesurĂ©es mais sincĂšres, et la possibilitĂ© de construire une Ă©quipe Ă son image.
Bien quâaucune dĂ©cision dĂ©finitive nâait Ă©tĂ© prise, une chose Ă©tait claire : lâItalie semblait de nouveau sâimposer comme la prochaine destination dâAnibal GuimarĂŁes. AprĂšs une carriĂšre marquĂ©e par des aventures aux quatre coins du globe, le coach portugais semblait prĂȘt Ă embrasser un projet mĂȘlant authenticitĂ© et ambition, dans un cadre qui lui permettrait de se recentrer sur ce quâil aime le plus : bĂątir des Ă©quipes compĂ©titives tout en profitant des plaisirs simples de la vie.
Le tĂ©lĂ©phone dâAnibal risquait de sonner Ă nouveau trĂšs bientĂŽt, mais cette fois, peut-ĂȘtre avec une offre concrĂšte du Como 1907. Pour lâinstant, il savourait lâidĂ©e dâune nouvelle aventure au bord du cĂ©lĂšbre Lac de CĂŽme.