RĂ©ponses aux lecteurs
@CaptainAmericka 
et là aucune volte face et premier post c’est le bon club 
@celiavalencia merciiii
@alexgavi c’est toi le loup
Le Cotton Bowl Stadium, au Texas, était le théâtre d’un affrontement épique pour le Campeón de Campeones 2037, opposant les Xolos de Tijuana, champions du tournoi de clôture, et les Tigres UANL, vainqueurs du tournoi d’ouverture. Sous un ciel dégagé et une ambiance électrique, les deux équipes ont livré un match intense, à la hauteur des attentes. Xolos, dirigé par Anibal Guimarães, a finalement triomphé en prolongation, remportant ce prestigieux titre sur le score de 3-2.
Le match démarra sur les chapeaux de roues. Dès la 2ème minute, les Tigres UANL prirent l’avantage grâce à Leo Quilaleo, qui exploita une erreur défensive des Xolos pour glisser le ballon dans le petit filet gauche. Les supporters des Tigres, venus en masse, éclatèrent de joie.
Mais la réponse des Xolos fut immédiate. À peine deux minutes plus tard, sur un corner bien tiré par Freyman Calvache, Argenis Belalcázar surgit au premier poteau pour égaliser d’une tête puissante. Le but calma les ardeurs des Tigres et galvanisa les joueurs d’Anibal, déterminés à ne pas se laisser dominer.
Le reste de la première mi-temps fut marqué par une intensité palpable. Les deux équipes multiplièrent les occasions, mais ce furent les Tigres qui reprirent l’avantage juste avant la pause. À la 42ème minute, Luis-Angel Ovalie, bien servi en profondeur, élimina son défenseur d’un crochet intérieur avant de tromper le gardien d’un tir croisé parfait. 2-1 pour les Tigres.
Cependant, cet avantage fut de courte durée. À la 44ème minute, une faute maladroite dans la surface des Tigres offrit un penalty aux Xolos. Cruceño, avec sang-froid, transforma la tentative en tirant en force au centre. Les deux équipes rentrèrent aux vestiaires sur un score de parité : 2-2.
Au retour des vestiaires, la tension monta d’un cran. Les deux équipes jouèrent avec prudence, alternant entre attaques incisives et phases de gestion du ballon. Les gardiens, héroïques de part et d’autre, empêchèrent à plusieurs reprises que le score n’évolue.
Malgré les efforts des attaquants comme João Infante pour les Xolos ou Quilaleo pour les Tigres, aucune des deux équipes ne parvint à faire la différence dans le temps réglementaire. L’arbitre siffla la fin des 90 minutes sur ce score de 2-2, envoyant le match en prolongation.
La prolongation fut à l’image du reste du match : disputée, intense, et marquée par des duels acharnés. Mais ce fut Bryan Perlaza, milieu de terrain des Xolos, qui fit la différence. À la 99ème minute, sur une récupération haute de Rodrigo Gonzalez, Perlaza profita d’un ballon mal dégagé par la défense des Tigres pour déclencher une frappe sèche à l’entrée de la surface. Le ballon fila sous la barre transversale, laissant le gardien adverse impuissant.
Les Tigres tentèrent de réagir dans la dernière demi-heure, mais la défense des Xolos, bien organisée, résista aux assauts répétés. Le coup de sifflet final déclencha une explosion de joie chez les joueurs et les supporters de Tijuana.
Avec cette victoire 3-2, les Xolos de Tijuana remportèrent leur premier Campeón de Campeones, confirmant leur domination sur le football mexicain sous la direction d’Anibal Guimarães. Ce succès fut le point culminant d’une saison extraordinaire, marquée par des titres en championnat et en Ligue des Champions de la CONCACAF.
En conférence de presse, Anibal Guimarães, visiblement ému, déclara :
“C’est une victoire pour toute la ville de Tijuana, pour les joueurs, et pour les supporters qui nous ont toujours soutenus. Ce match symbolise l’esprit combatif de cette équipe.”
Du côté des Tigres, l’entraîneur admit la supériorité des Xolos dans les moments cruciaux, tout en saluant la qualité de ses propres joueurs.
Ce titre marqua également un adieu triomphal pour Anibal, qui s’apprête à quitter le Mexique pour un retour très attendu en Europe. Le coach portugais, après avoir conquis les sommets au Mexique, laisse derrière lui un héritage inoubliable et une équipe bâtie pour continuer à briller.
Le Campeón de Campeones 2037 restera dans les mémoires comme une finale spectaculaire, à la hauteur de la rivalité entre deux grandes équipes du football mexicain.
A.Belalcázar (4’)