:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino on verra tout ça en fin de saison.

@CaptainAmericka :rofl:

@Sythax pas de soucis amigo.

@alexgavi réponse tout de suite.

- Miguel Gallindo éliminé par le cartel Félix -

Après des semaines de tourments et de dilemmes, Anibal Guimarães prit une décision qui allait changer le cours de sa vie. En choisissant de livrer Miguel Gallindo au cartel Felix, il espérait mettre fin à des mois de menaces et garantir sa sécurité ainsi que celle de sa famille. Mais il savait aussi que ce choix l’entraînerait dans une confrontation où les règles de morale et d’éthique n’avaient plus leur place.

Anibal fixa une rencontre avec Miguel Gallindo sous prétexte de discuter d’un plan pour apaiser les tensions grandissantes avec les cartels rivaux. Ils se retrouvèrent dans une vieille usine abandonnée à la périphérie de Tijuana, un lieu isolé et sinistre, parfait pour une embuscade. Anibal était tendu mais déterminé, sachant qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.

Lorsque Gallindo arriva, entouré de quelques hommes, il trouva Anibal seul. Le chef du cartel, méfiant mais curieux, s’avança. “Alors, Guimarães, que veux-tu exactement ? J’espère que tu n’es pas là pour me donner des leçons de morale.”

Avant qu’Anibal ne puisse répondre, un bruit sourd se fit entendre. La porte principale s’ouvrit brutalement, et Sophia Felix entra, flanquée de ses hommes armés. Gallindo, bien que surpris, garda son calme.

“Sophia,” dit-il avec un sourire narquois. “Je vois que tu as fait ton choix Ani. Un lâche couplé d’un traitre donc.”

Sophia ne perdit pas de temps avec des formalités. Elle ordonna à ses hommes d’apporter “les cadeaux”. Trois sacs furent déposés sur le sol, et d’un mouvement brutal, les têtes ensanglantées de trois collaborateurs de Gallindo furent dévoilées. Le regard de Miguel vacilla un instant, mais il se reprit rapidement. “C’est une base de négociation je suppose ?” lança-t-il avec défi.

Sophia s’approcha, son ton glacial. “Tu as deux choix, Miguel. Soit tu te rends et fusionnes tes affaires avec les miennes, soit je termine tout ici. Et crois-moi, je n’hésiterai pas.”

Gallindo éclata de rire, un rire teinté de mépris et de défi. “Je préfère mourir debout que de m’agenouiller devant une salope comme toi.”

Sophia ne réagit pas immédiatement. Elle tourna lentement la tête vers Anibal, le jaugeant du regard.

Sophia tendit son Glock à Anibal. “Très bien, coach. Tu l’as amené ici. Maintenant, prouve-moi que tu as ce qu’il faut. Tire.”

La pièce devint silencieuse. Anibal prit l’arme, le regard fixé sur Gallindo, qui le toisait avec mépris. “Allons, Guimarães,” dit Gallindo avec un sourire provocateur. “Tu penses vraiment pouvoir faire ça ? Tuer quelqu’un ?”

Le Portugais resta figé, le bras tendu, les doigts tremblants sur la détente. Les souvenirs des mois de harcèlement, des menaces contre sa famille, et des pressions incessantes défilèrent dans son esprit. Mais malgré toute sa rage, il ne pouvait se résoudre à tirer. “Je ne suis pas un tueur,” murmura-t-il en abaissant lentement l’arme.

Sophia, qui observait attentivement, esquissa un sourire énigmatique. Elle semblait avoir deviné qu’Anibal ne franchirait pas cette ligne.

Un coup de feu retentit soudainement. Abel Teller, l’un des protecteurs d’Anibal, se tenait derrière lui, une arme encore fumante dans la main. Gallindo s’effondra au sol, une expression de stupeur sur le visage.

Sophia fixa Abel, puis Anibal. “Tu es fort, Anibal. Mais tu es trop droit pour ce monde. Je savais que ce n’était pas toi qui avait préssé la détente au Japon contre Reyes, j’en ai la confirmation. C’est une qualité… et une faiblesse. Heureusement, tu es entouré de gens qui n’hésitent pas et tu es loyal.”

Elle se détourna et quitta la pièce, laissant les corps derrière elle.

Quelques jours plus tard, Anibal apprit que le cartel Felix avait incorporé les opérations de Gallindo. Cette fusion donna naissance à un conglomérat criminel immense, régnant désormais sur l’ensemble de l’Amérique latine, hors États-Unis. Sophia Felix devenait l’une des figures les plus puissantes et intouchables du continent.

Pour Anibal, cette victoire était teintée d’amertume. Il avait obtenu sa liberté et celle de sa famille, mais à quel prix. L’image de Gallindo, étendu sur le sol, hantait ses nuits.

De retour à son loft, Anibal tenta de reprendre une vie normale, se concentrant sur les performances des Xolos et son retour imminent en Europe. Mais il savait que cette expérience l’avait changé à jamais.

Lors d’une conversation avec Rafaela Pimienta, il exprima enfin ses pensées “J’ai survécu, mais je ne suis pas fier de ce que j’ai fait. Sophia m’a laissé partir, mais je sais qu’elle m’a utilisé pour son propre jeu. Je veux tourner la page, Rafaela. Revenir au football, là où je suis à ma place.”

Anibal Guimarães avait traversé l’enfer de Tijuana, mais il était toujours debout, prêt à reconstruire sa vie et sa carrière. Pourtant, il savait qu’il porterait à jamais les cicatrices de cette nuit sanglante, un rappel des lignes qu’il avait refusé de franchir – et de celles qu’il avait été contraint d’accepter.

- Chapitre 480 -
- « Anibal est prĂŞt Ă  revenir en europe Â»-
- Chapitre 482 -
Coming SOON - 15/01 - 20h
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