RĂ©ponses aux lecteurs
@Rhino @celiavalencia @CaptainAmericka @Lincoln6Echo @Manthyz @Nehoc oui enfin notre première et belle recrue.
Le soleil se couchait sur Viana do Castelo, marquant la fin de la dernière journée de préparation de Vianense. La période de pré-saison avait été riche en enseignements pour Anibal Guimarães et son staff, et le groupe était prêt à aborder la compétition qui les attendait.
Les matchs amicaux avaient été un véritable test pour la nouvelle tactique mise en place par Anibal. Une défaite honorable 2 - 1 contre le Vitesse Arnhem, un match nul spectaculaire 4 - 4 contre Pontevedra, suivi d’une victoire éclatante 5 - 1 contre Santa Maria, avaient permis au groupe de se roder et de peaufiner les derniers détails tactiques.
Globalement avec ce qu’il avait vu, Anibal savait qui il alignerait dans quelques jours contre Tirsense pour l’ouverture du championnat. Le tout en espérant que la vérité du championnat confirme les enseignements et certitudes forgés par cette préparation.
Cependant, malgré cette progression, Anibal restait en attente d’une nouvelle recrue pour compléter son effectif. Alors que le groupe se réunissait pour le dernier repas avant le début du championnat, une ambiance détendue régnait autour de la table. Les joueurs plaisantaient et se taquinaient, signe d’une bonne cohésion d’équipe.
Le moment tant attendu de la soirée était arrivé, celui du bizutage des nouvelles recrues. João Infante, le jeune buteur en provenance du Sporting. Luis Ferreira et Carlos Rocha, deux défenseurs rompis au joute du Campeonato prio ayant connu la formation du FC Porto et du Vitoria Guimaraes. Afonso Valente, le talentieux milieu formé à Estoril qui sort d’une saison compliqué en Liga 2 avec Lleiria. João Nobrega, milieu bourlingueur de 23 issus des divisions inférieurs malgré une formation au Nacional Madeira. Et João Vigario, latéral aussi offensif qu’expérimenté ayant connu l’élite avec le Vitoria Guimaraes, Tondela, le Nacional Madeira ou encore Paços. Tous se préparaient à chanter leur chanson préférée devant leurs coéquipiers. Les rires et les encouragements fusaient alors que les joueurs débutaient leur performance.
Pourtant, malgré cette ambiance légère, Anibal Guimarães demeurait pensif. Son téléphone, posé à côté de son assiette, restait étrangement silencieux. Il espérait une bonne nouvelle, une confirmation pour le dernier poste qu’il jugeait encore nécessaire : celui d’un ailier.
Chaque minute passée semblait peser un peu plus dans l’attente. Anibal jetait régulièrement un coup d’œil à son téléphone, espérant une notification salvatrice. Les rires et les chants de ses joueurs en arrière-plan semblaient s’estomper alors que l’entraîneur restait absorbé par l’attente d’une nouvelle qui pourrait changer la donne pour son équipe.
À quelques jours du début du championnat, Anibal Guimarães gardait espoir, mais l’incertitude planait dans l’air. Le téléphone demeurait muet, mais l’entraîneur restait déterminé à affronter les défis qui se présenteraient, qu’ils soient anticipés ou non.