RĂ©ponses aux lecteurs
@Manthyz la question c’est qui sera dans le coffre
@toopil je l’avais presque oubliĂ© ce fdp lĂ
Le State Farm Stadium, situé à Glendale en Arizona, était le théâtre d’une finale historique pour la Ligue des Champions de la CONCACAF 2037. Deux clubs mexicains, les Xolos de Tijuana et le Mazatlán FC, s’affrontaient pour la première fois avec l’opportunité de soulever le prestigieux trophée continental. Aucun des deux n’avait encore goûté aux sommets de la CONCACAF, ce qui rendait cette rencontre d’autant plus palpitante pour les joueurs, les entraîneurs et les supporters présents.
Mais au terme d’un match à sens unique, les Xolos de Tijuana, menés par un Anibal Guimarães déterminé et tactiquement impeccable, se sont imposés sur le score net et sans appel de 3-0, écrivant ainsi une page historique pour le club et pour la ville de Tijuana.
Dès le coup d’envoi, les Xolos imposèrent leur rythme. Le pressing haut orchestré par Anibal Guimarães étouffa les tentatives de relance de Mazatlán, qui peinait à passer le milieu de terrain. Les Xolos jouaient vite, intelligemment, et leurs offensives trouvaient constamment des failles dans la défense adverse.
La délivrance vint à la 32ème minute. Sur une récupération haute initiée par Freyman Calvache, le prodige colombien, le ballon parvint au capitaine des Xolos, Rodrigo Gonzalez. Le milieu de terrain orchestra parfaitement l’action, servant une passe millimétrée dans la surface pour João Infante. L’attaquant portugais, véritable symbole de cette équipe depuis son arrivée surprise, enchaîna contrôle et frappe croisée imparable. Le ballon fila dans le petit filet gauche, déclenchant une explosion de joie dans les tribunes. 1-0 pour Tijuana.
Mazatlán, déstabilisé, tenta de réagir, mais les Xolos ne relâchèrent pas la pression. À la 40ème minute, les hommes d’Anibal doublèrent la mise. Une contre-attaque fulgurante orchestrée par Freyman Calvache vit le jeune milieu colombien lancer une passe parfaitement dosée dans la course d’Infante. Le buteur portugais, dans un état de grâce, plaça un plat du pied précis qui prit le gardien à contre-pied. 2-0 avant la mi-temps.
Les supporters des Xolos, massés dans les tribunes du State Farm Stadium, laissèrent éclater leur joie tandis que le Mazatlán semblait déjà dépassé.
Au retour des vestiaires, Mazatlán tenta le tout pour le tout. Le coach adverse fit entrer des joueurs offensifs pour forcer la décision et réduire l’écart, mais la défense des Xolos, parfaitement organisée par Anibal, résista à toutes les offensives. Rodrigo Gonzalez, impérial au milieu, et Eduardo Venegas en défense bloquèrent systématiquement les moindres velléités adverses.
À la 67ème minute, Mazatlán, désespéré, se découvrit en attaque. Anibal, fidèle à son pragmatisme tactique, demanda à son équipe de profiter des espaces pour contrer rapidement. C’est précisément ce qu’ils firent à la 74ème minute.
Sur un ballon récupéré par Calvache, Eduardo Venegas partit en contre-attaque à toute vitesse. Servi par une longue ouverture, il se présenta seul face au gardien et ne trembla pas. D’un tir puissant sous la barre, il scella définitivement le sort du match. 3-0 pour les Xolos.
La célébration fut à la hauteur de l’événement : joueurs et supporters savaient que le trophée leur appartenait désormais.
Lorsque l’arbitre siffla la fin du match, la pelouse du State Farm Stadium fut envahie par les joueurs, le staff, et des larmes de joie. Les Xolos de Tijuana remportaient leur première Ligue des Champions Nord-Américaine.
Pour Anibal Guimarães, ce succès marquait un accomplissement de plus dans sa carrière d’entraîneur mondialement reconnue. Avec ce triomphe, il ajoutait une nouvelle ligne à son palmarès déjà exceptionnel : après avoir conquis la Ligue des Champions européenne avec Valladolid, la Copa Libertadores avec Palmeiras, et la Ligue des Champions asiatique avec Nagoya, il devenait l’un des rares entraîneurs à remporter des titres continentaux majeurs sur quatre continents.
Ce premier sacre continental résonna bien au-delà du terrain. La ville de Tijuana, souvent associée à la violence et aux cartels, trouva dans cette victoire un moment d’unité et de fierté inégalé. Même les cartels locaux, y compris celui de Sophia Felix, semblèrent temporairement silencieux, comme subjugués par l’exploit des Xolos. Le football, pour un soir, avait réussi à ramener la paix dans une ville souvent déchirée.
En conférence de presse, Anibal, fidèle à son style sobre mais charismatique, déclara “Ceci est pour les joueurs, pour le club, et pour la ville. Quand je suis arrivé ici, je savais que ce serait un défi, mais je savais aussi que cette équipe avait quelque chose de spécial. Ce soir, nous avons montré que rien n’est impossible.”
Interrogé sur son avenir, il se contenta d’un sourire “Pour l’instant, je vais savourer ce moment. L’avenir, on en parlera demain.”
Ce triomphe restera gravé dans l’histoire des Xolos de Tijuana comme le jour où, sous la direction d’Anibal Guimarães, ils ont conquis l’Amérique du Nord et fait taire les doutes. Tijuana avait enfin son héros, et Anibal, lui, prouvait une fois de plus qu’il était un entraîneur d’exception, prêt à reconquérir l’Europe.