:storygreen: :s15: đŸ‡”đŸ‡č :grootsporting: O LeĂŁo de Lisboa

RĂ©ponses aux lecteurs

@Manthyz merci chef. J’ai pas trop compris non plus mais je me suis pas posĂ© de questions :pasrire:

@CaptainAmericka l’écart ne se resserra plus. Le championnat est fini. Maintenant ce sont les playoffs oĂč on est qualifiĂ© pour les quarts de finale. La finale de Champion’s League ça devrait le faire c’est du 100% mexicain :pasrire: Contre un club mal classĂ© en plus :pasrire:

- « Anibal mĂ©rite une nouvelle chance Â» -

Dans une interview riche et introspective accordĂ©e Ă  Record, le cĂ©lĂšbre quotidien sportif portugais, Ruben Amorim, dĂ©sormais responsable de la formation des jeunes au Sporting CP, revient sur sa carriĂšre d’entraĂźneur et sa transition vers un rĂŽle plus en retrait. Il en profite pour Ă©voquer l’évolution du football, sa relation avec son ami et rival Anibal GuimarĂŁes, ainsi que l’importance de lui offrir une nouvelle chance en Europe.

Ruben, vous ĂȘtes passĂ© des bancs de touche Ă  un rĂŽle en coulisses au Sporting. Qu’est-ce qui vous a poussĂ© Ă  faire ce choix ?

Ruben Amorim : AprĂšs prĂšs de vingt ans Ă  entraĂźner au plus haut niveau, j’ai senti que ma passion pour le terrain s’essoufflait. Au Sporting, Ă  SĂ©ville, Wolfsburg, puis Ă  Manchester United, j’ai connu des expĂ©riences incroyables, mais aussi des pressions Ă©crasantes. À Manchester, notamment, les attentes Ă©taient colossales, et malgrĂ© des rĂ©sultats corrects, je n’ai pas rĂ©ussi Ă  insuffler une vision durable. Cette accumulation m’a fait perdre une partie de ma flamme. Aujourd’hui, je prĂ©fĂšre investir mon Ă©nergie dans la formation des jeunes. C’est moins stressant, mais tout aussi gratifiant.

Quels souvenirs gardez-vous de votre parcours d’entraüneur, en particulier au Sporting ?

Le Sporting, c’est ma maison. Mon premier passage restera gravĂ© dans mon cƓur, notamment le titre de champion qui a mis fin Ă  19 ans de disette. Cela a Ă©tĂ© un moment magique, un lien indĂ©fectible avec les supporters. À SĂ©ville, j’ai appris Ă  gĂ©rer des personnalitĂ©s fortes, Ă  Wolfsburg, j’ai dĂ©couvert une culture de travail diffĂ©rente notamment au contact de Luis Campos, avec tous les Ă  cĂŽtĂ©s que cela comporte. Mais c’est Ă  Manchester que j’ai compris mes limites. Le football anglais est une machine implacable, et malgrĂ© des moments forts, comme une qualification en Ligue des Champions, j’ai perdu ce “fougueux plaisir” qui me faisait vibrer.

Vous Ă©voquez souvent Anibal GuimarĂŁes comme une figure importante dans votre carriĂšre. Pourquoi ce lien si fort avec lui ?

Ah, Anibal
 (Il sourit.) Notre histoire remonte Ă  plus de 15 ans. Je l’ai repĂ©rĂ© lors d’un stage Ă  la FacultĂ© de Lisbonne. Il Ă©tait jeune, mais son intelligence du jeu et son approche tactique Ă©taient dĂ©jĂ  remarquables. On a tout de suite accrochĂ©. Avec le temps, il est devenu un adjoint puis mon poulain et un rival, puis un ami, et aujourd’hui, je le considĂšre comme l’un des meilleurs entraĂźneurs que le football ait connu.

Vous dites qu’il est l’un des meilleurs, mais son parcours a Ă©tĂ© marquĂ© par des controverses. Que pensez-vous de cela ?

Les controverses, c’est souvent le prix du succĂšs. Anibal a eu des moments difficiles, comme l’affaire des transferts Ă  Valladolid. Mais je tiens Ă  ĂȘtre clair : je ne crois pas une seconde qu’il ait Ă©tĂ© impliquĂ© dans des pratiques illĂ©gales. Il a toujours Ă©tĂ© un homme intĂšgre. Ce qui s’est passĂ© Ă  Valladolid a Ă©tĂ© amplifiĂ© par des gens qui cherchaient un bouc Ă©missaire. Anibal a payĂ© un prix Ă©norme pour des fautes qui n’étaient pas les siennes. Et je sais de quoi je parle. J’ai aussi cotoyĂ© Campos et Mendes Ă  Wolfsburg. Mais osez me dire qu’un entraineur qui a gagnĂ© sept compĂ©titions continentales n’est pas l’un des meilleurs


Record : Vous pensez donc qu’il mĂ©rite une nouvelle chance en Europe ?

Absolument. Anibal a passĂ© plus de trois ans loin du continent, mais il n’a jamais cessĂ© de prouver sa valeur. Regardez ce qu’il a accompli : des titres en Asie, des performances exceptionnelles avec des Ă©quipes qui n’étaient pas favorites. Il a tout gagnĂ©, mais il lui reste encore beaucoup Ă  offrir. Le football europĂ©en serait idiot de ne pas lui donner une nouvelle chance.

Selon vous, pourquoi a-t-il autant de mal Ă  revenir ?

C’est en partie dĂ» Ă  son image. Anibal a un tempĂ©rament fort, parfois perçu comme trop intense ou controversĂ©. Il est direct, il ne joue pas les jeux politiques. Cela en fait une cible facile pour les critiques. Mais c’est aussi ce qui le rend unique. Il a une vision, une authenticitĂ© que peu d’entraĂźneurs possĂšdent aujourd’hui. On me parle parfois de se relations complexes avec les cartels. Mais ce que les gens oublient c’est qu’il a du composer avec eux pour faire son travail uniquement car il a Ă©tĂ© banni injustement en Europe


Si un club vous demandait conseil, recommanderiez-vous Anibal ?

Sans hĂ©sitation. C’est un homme de dĂ©fis, quelqu’un qui transforme des groupes en machines Ă  gagner. Il sait tirer le meilleur de ses joueurs et impose un style clair. Si j’étais directeur sportif d’un grand club, je n’hĂ©siterais pas une seconde Ă  lui confier une Ă©quipe.

Revenons Ă  vous. Que souhaitez-vous accomplir dans votre rĂŽle actuel au Sporting ?

Mon objectif est simple : prĂ©parer les prochaines gĂ©nĂ©rations pour qu’elles brillent au plus haut niveau. Le Sporting a toujours Ă©tĂ© une pĂ©piniĂšre de talents. Je veux m’assurer que cette tradition continue. Mon rĂŽle est d’identifier les jeunes promesses, de les guider, et de collaborer avec l’équipe premiĂšre pour une transition fluide.

Une derniĂšre question : voyez-vous Anibal entraĂźner un jour le Sporting ?

Pourquoi pas ? Le Sporting est un club fait pour les hommes passionnĂ©s et ambitieux. Si un jour les chemins d’Anibal et du Sporting se croisent, je suis certain qu’il y Ă©crirait une histoire mĂ©morable. Mais nous avons un coach actuellement, mais je vois bien Ani revenir finir sa carriĂšre au club.

Avec cette interview, Ruben Amorim montre qu’il n’a rien perdu de son sens de l’analyse et de sa passion pour le football. À travers ses mots, il offre un plaidoyer pour Anibal GuimarĂŁes, soulignant son talent et appelant le football europĂ©en Ă  lui tendre la main. Un tĂ©moignage sincĂšre qui rappelle que, dans ce monde souvent cynique, l’amitiĂ© et la reconnaissance mutuelle peuvent encore transcender les rivalitĂ©s.

- Chapitre 474 -
- nuvea final continental para Anibal -
- Chapitre 476 -
Coming SOON - 12/01
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