RĂ©ponses aux lecteurs
@toopil gros coquin va
@alexgavi c’est aussi une idée séduisante
@CaptainAmericka non non n’abusons pas je vois ça, sa bite déborde.
Alors que la pression montait au Mexique, entre les succès des Xolos de Tijuana sur le terrain et les menaces qui pesaient sur lui en dehors, Anibal Guimarães reçut une proposition inattendue : une opportunité de quitter le chaos mexicain pour rejoindre un projet ambitieux en France, celui du SC Bastia.
Le SC Bastia, engagé dans une lutte pour la montée en Ligue 1, voyait en Anibal le profil idéal pour incarner son projet. Sous la présidence de Florian Thauvin, ancien joueur emblématique du club, les Corses nourrissaient de grandes ambitions. Avec des capitaux importants et une équipe talentueuse, ils rêvaient de retrouver l’élite française.
Thauvin, connu pour son franc-parler et sa passion pour le club, fut immédiatement séduit par la personnalité d’Anibal. Son tempérament de feu et sa réputation de meneur d’hommes correspondaient parfaitement à l’identité bastiaise, un mélange de fierté locale et de combativité sans faille.
Dans un appel, Thauvin déclara “Coach, ici à Bastia, on aime les guerriers. Tu as prouvé que tu sais gérer des équipes dans des contextes compliqués. On veut que tu sois celui qui ramène le Sporting en Ligue 1.”
Bien que la proposition de Bastia fût tentante, Rafaela, l’agente d’Anibal, le mit en garde. Selon lui, les capitaux derrière le SC Bastia, bien qu’importants, provenaient de sources douteuses. Des rumeurs de liens avec des milieux opaques en Europe et au Moyen-Orient circulaient depuis un certain temps.
“Ani,” dit Rafaela, “je sais que la France semble plus sûre, mais Bastia, c’est un nid d’incertitudes. On sait d’où vient l’argent là -bas, et ce n’est pas mieux que les cartels ici. Si tu vas là -bas, tu risques d’échanger un problème contre un autre.”
Ces paroles firent réfléchir Anibal. Malgré les difficultés rencontrées à Tijuana, il avait construit une relation solide avec son équipe et voyait dans son engagement un défi qu’il se devait de relever jusqu’au bout.
Fidèle à son éthique de travail et à son désir d’honorer ses engagements, Anibal décida de rester à Tijuana pour terminer la saison avec les Xolos. Il savait que quitter le Mexique à ce moment précis aurait pu être interprété comme un abandon, non seulement par ses joueurs, mais aussi par les supporters qui commençaient à le considérer comme un symbole de résilience.
Dans une conversation privée avec Rafaela, Anibal expliqua sa décision “Je comprends tes réserves, et je les partage. Mais même sans ça, partir maintenant serait contre tout ce que je crois. J’ai accepté un défi ici, et je compte le relever jusqu’au bout. Peu importe les risques.”
La nouvelle de l’intérêt de Bastia parvint aux dirigeants des Xolos, qui furent soulagés de voir Anibal refuser l’offre. En signe de soutien, le président du club promit de renforcer les mesures de sécurité autour du coach, assurant que tout serait mis en œuvre pour qu’il puisse se concentrer sur le terrain.
Les joueurs, eux aussi, exprimèrent leur gratitude et leur admiration pour la décision d’Anibal. Rodrigo Gonzalez, leader charismatique de l’équipe, rassembla le vestiaire pour adresser un message au coach “Coach, tu es l’un des nôtres maintenant. On ira jusqu’au bout ensemble, quoi qu’il arrive.”
Alors que la saison des Xolos entrait dans une phase cruciale, Anibal se plongea entièrement dans son travail. Le huitième de finale de Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal approchait, et il savait que chaque détail comptait pour atteindre les objectifs fixés.
Si l’offre de Bastia avait brièvement tenté Anibal, elle n’avait fait que renforcer sa conviction : il ne quitterait pas Tijuana avant d’avoir accompli ce qu’il s’était promis de réaliser. Pour lui, l’honneur et la loyauté primaient sur tout, même dans les circonstances les plus complexes.
Et tandis que les lumières du Stade Caliente s’apprêtaient à briller pour les matchs à venir, Anibal savait qu’il avait pris la bonne décision, celle de rester fidèle à lui-même et à son équipe.