Réponses aux lecteurs
@alexgavi c’est sûr. Après c’est pas plus mal. y’a d’autres défis plus sexy
@VertPourToujours tu le découvriras bien vite.
@celiavalencia j’espère que le choix fait te plaira.
@CaptainAmericka le bonheur arrive chef.
@Lincoln6Echo le défi te plait il plus ?
Après une série de déceptions et d’occasions manquées en Europe, Anibal Guimarães se retrouvait à une croisée des chemins. Alors que la période des transferts hivernaux battait son plein, il savait que son retour sur le Vieux Continent ne se ferait pas immédiatement. En attendant, il savourait ses journées aux côtés de Beatriz, sa fille, tout en réfléchissant à l’idée de rejoindre Yessica à Los Angeles pour une pause bien méritée. Mais, comme souvent dans la vie d’Anibal, le destin avait d’autres plans.
Un après-midi tranquille fut brusquement interrompu par une sonnerie familière. À l’autre bout du fil, une voix qu’Anibal connaissait bien : celle de Hugo Viana, directeur sportif du Sporting Portugal et ami fidèle depuis plus d’une décennie.
“Hugo, tu sais que je t’apprécie, mais je suis à la maison, pas encore prêt pour un autre projet chaotique,” plaisanta Anibal.
Mais Hugo avait une autre idée en tête. Il lui parla d’une discussion récente avec Arturo Gomez, collégue directeur sportif. Arturo venait tout juste de limoger son entraîneur, le club étant engagé dans une lutte acharnée pour le championnat et encore en lice en Ligue des Champions.
“Anibal, écoute-moi,” insista Hugo. “Ce n’est pas l’Europe, mais c’est un défi unique au Mexique. Arturo te respecte et pense que tu es la personne idéale pour redresser la situation. Six mois, avec une option pour une saison supplémentaire. Qu’en dis-tu ?”
Anibal, d’abord déconcerté, fut intrigué. Tijuana, un club situé à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, n’était pas l’Europe, mais l’idée avait du potentiel. Avec un contrat court et des objectifs clairs, c’était une opportunité idéale pour lui de rester actif tout en se rapprochant de Yessica, qui travaillait à quelques heures de là , à Los Angeles.
“Je n’ai même pas besoin de réfléchir,” répondit-il à Hugo. “Dis à Arturo que j’accepte. Je ne connais pas l’équipe, je ne connais pas les joueurs, mais je suis prêt.”
Quelques jours plus tard, Anibal atterrit à Tijuana. À son arrivée, il fut accueilli par Arturo Gomez, un homme chaleureux mais pragmatique, qui exposa immédiatement la situation.
“Nous sommes troisièmes en championnat, à un point du leader avec un match en retard. En Ligue des Champions de la CONCACAF, nous sommes qualifiés en barrage. C’est un projet intense, mais avec ton expérience, je suis convaincu que tu peux nous mener au bout.”
Anibal, habitué aux défis, sentit immédiatement l’excitation monter. Le projet était clair : terminer la saison en force, viser un titre, et démontrer une fois de plus qu’il était capable de transformer une équipe.
En découvrant les installations modernes de Tijuana et en rencontrant l’équipe, Anibal sentit qu’il pouvait faire la différence. L’effectif, bien que jeune, regorgeait de talents prometteurs. Parmi eux, le milieu créatif colombien Freyman Calvache prété par Envigado, et le légendaire ailier belge Jeremy Doku, idolâtré par les supporters.
Lors de sa première réunion avec les joueurs, Anibal posa le ton :
“Je suis là pour vous aider à écrire une histoire. Mais cette histoire, c’est vous qui allez la raconter sur le terrain. Vous avez le talent, et moi, j’ai les idées. Ensemble, nous pouvons tout accomplir.”
Le calendrier ne laissait aucune place à l’erreur. Avec des matchs de championnat cruciaux et une double confrontation en Ligue des Champions à venir contre Olympia, Anibal savait qu’il devait imprimer sa marque immédiatement. Il passa ses premières nuits à disséquer les vidéos des matchs précédents, construisant un plan tactique adapté aux forces et faiblesses de son équipe.
Mais au-delà du terrain, il appréciait l’aspect pratique de cette opportunité. Située à proximité de Los Angeles, Tijuana lui permettait de passer des week-ends avec Yessica, renforçant leur lien alors qu’elle poursuivait sa carrière cinématographique.
Pour Anibal, ce défi mexicain était bien plus qu’un simple contrat. C’était une chance de prouver, une fois de plus, qu’il pouvait relever n’importe quel défi, dans n’importe quel contexte. Si l’Europe semblait encore hésiter à lui ouvrir ses portes, il savait qu’un succès retentissant avec Xolos Tijuana pourrait changer la donne.
Alors qu’il se tenait sur la ligne de touche pour son premier match, les supporters des Xolos remplissant le Estadio Caliente lui rappelèrent pourquoi il aimait ce métier. La passion, l’intensité, et le défi constant de dépasser les attentes – c’est cela qui alimentait son feu intérieur.
Le Mexique était peut-être une escale temporaire, mais pour Anibal, chaque étape de son parcours était une opportunité de construire quelque chose d’inoubliable. Et à Tijuana, l’histoire ne faisait que commencer.