Réponses aux lecteurs
@Sythax y’a de l’idée en vrai. je garde au chaud Imagine elle fait une carrière X
@CaptainAmericka Tu m’étonnes
@Lincoln6Echo Anibal doit faire attention tout de même. Elle a un an la petite c’est encore un peu tôt
- Taichi Hara demande le transfert de Rafael -
Nagoya, capitale de la préfecture d’Aichi, baignait dans l’atmosphère vibrante de l’Automne. La ville était en effervescence, avec des pétales de cerisiers flottant doucement au vent, et un sentiment palpable de renouveau. Mais il y avait une autre raison pour laquelle les habitants étaient particulièrement excités cette année : un jeune prodige du football, Rafael, prêté par Palmeiras à Nagoya pour une saison, brillait sur tous les terrains du Japon. À seulement 20 ans, il avait déjà marqué 43 buts, un exploit qui ne pouvait pas passer inaperçu.
Pour Taichi Hara, la légende vivante du football japonais, ce phénomène ne pouvait que l’impressionner. Hara avait marqué l’histoire du football avec ses exploits à la fois en club et en équipe nationale, devenant un modèle pour toute une génération de jeunes joueurs. Mais ce qui l’attirait le plus dans l’histoire de Rafael, c’était la pureté de son jeu, son esprit combatif, et son incroyable sens du but. Taichi voyait en lui ce qu’il avait été à son époque : un talent brut, un diamant encore à polir, mais dont l’éclat ne pouvait être ignoré.
Rafael avait débuté sa saison à Nagoya dans l’ombre des grands noms du club, mais son ascension avait été fulgurante. Après seulement quelques mois, il était devenu le héros des supporters, des chants résonnant à chaque match où il inscrivait un but. Le jeune brésilien était rapidement devenu une idole, non seulement pour sa technique impeccable, mais aussi pour son humilité et son désir constant d’apprendre.
Cependant, derrière cette montée en puissance, un dilemme se posait. Rafael avait été prêté pour une seule saison, et son retour à Palmeiras à la fin de l’année semblait inévitable. Les dirigeants de Nagoya, bien qu’en admiration devant lui, ne pouvaient rien faire contre la politique du club brésilien. Mais Taichi Hara, avec sa vision unique du football, pensait qu’il y avait quelque chose à faire pour garder ce jeune talent au Japon.
Un soir d’automne, après un match particulièrement intense où Rafael avait inscrit un doublé lors d’une victoire contre un rival de longue date, Taichi se rendit dans les coulisses du stade de Nagoya. Il voulait rencontrer ce jeune attaquant, comprendre la personne derrière les buts spectaculaires. À l’intérieur des vestiaires, Rafael était entouré de ses coéquipiers, mais lorsqu’il aperçut Taichi, une certaine gravité se fit sentir. Taichi Hara n’était pas seulement une légende du football japonais, mais un mentor pour toute une génération.
“Rafael,” commença Taichi, un sourire en coin, “tu joues comme si tu étais déjà dans les plus grands clubs du monde. C’est un honneur de te voir évoluer.”
Le jeune brésilien rougit légèrement, mais répondit avec un respect évident. “Merci, Monsieur Hara. C’est un rêve de jouer ici, au Japon. J’ai appris tellement cette saison, plus que je n’aurais jamais imaginé.”
Mais Hara n’était pas là pour parler de son admiration pour le talent de Rafael. Il avait un objectif précis. “Je veux que tu restes au Japon. Ce pays a besoin de joueurs comme toi, et ton potentiel ici ne devrait pas être limité à une seule saison.”
Rafael, surpris par la proposition, posa la question qui brûlait sur ses lèvres : “Mais… mon avenir est à Palmeiras, Monsieur Hara. Je suis prêté ici, je ne sais pas ce que le club décidera pour moi.”
“Je sais,” répondit Taichi avec un sérieux inhabituel, “mais j’ai vu beaucoup de jeunes talents dans ma carrière, et il n’y a rien de plus important que de croire en toi-même et de rester là où tu peux grandir pleinement. Tu as les qualités pour briller non seulement en Japan League, mais aussi en Europe, et même dans l’équipe nationale japonaise. Si tu veux, je peux t’aider à négocier un futur ici, à prolonger ton séjour au Japon et à bâtir quelque chose de spécial.”
Rafael resta pensif un moment. L’idée de prolonger son aventure au Japon était séduisante, mais elle comportait aussi son lot d’incertitudes. Le football était un monde impitoyable, et il savait que sa carrière devait avancer au-delà de cette saison à Nagoya. Mais une partie de lui, celle qui s’était attachée à cette culture, à ces supporters qui le portaient, et à la discipline japonaise, trouvait l’idée de rester ici très séduisante.
“Vous me proposez de rester au Japon… pour combien de temps ?” demanda Rafael, l’esprit rempli de questions.
“Autant de temps que tu le souhaites,” répondit Taichi. “Ce n’est pas une simple question de contrat ou d’argent. C’est une question de carrière, de culture, et de ce que tu veux vraiment devenir. J’ai le bras long tu sais et je peux aider, pour négocier avec Palmeiras et Nagoya, pour voir avec la fédération japonaise pour la sélection… Le football japonais a besoin de ta fraîcheur et de ton talent. En retour, tu pourrais découvrir ici tout ce que l’Europe ne t’offrira pas.”
Les deux hommes continuèrent à discuter jusqu’à tard dans la nuit, à échanger leurs visions du football, de la discipline et du travail d’équipe. Pour Rafael, chaque mot de Taichi résonnait profondément. Il se rendait compte qu’il avait bien plus à apprendre de ce pays et de son football que ce qu’il avait imaginé. Son talent seul ne suffirait pas à faire une grande carrière. Il fallait aussi comprendre la discipline, l’humilité, et le respect des valeurs qui faisaient la beauté du jeu au Japon.
Anibal de son côté avait eu vent de ces manoeuvres et s’inquiétait de l’ingérence de la fédération japonaise dans ce dossier. Promettre tant de choses à un jeune talent était très risqué. Et ce qui était sûr c’est qu’il ne voulait pas y être mélé.