:storygreen: :s13: đŸ—Ÿ :grootnagoya: O LeĂŁo de Lisboa

RĂ©ponses aux lecteurs

@Sythax Anibal ? Techniquement dÚs fin décembre il ne sera plus suspendu. aprÚs tout dépendra des offres aussi. Pour le moment Javi reste fidÚle et suis Anibal. Pour combien de temps je ne sais pas.

@toopil c’est certain y’a trop de diffĂ©rence de rĂ©putations et de finances.

@Heisen oui trop mĂȘme. c’est certain.

@CaptainAmericka c’est le jeu aussi. Mais mĂȘme en Europe c’est pas toujours Ă©vident mais tu as plus de marges on va dire.

@Rhino c’est ça.

@alexgavi c’est ça s’il fait le taf y’a rien a dire, les engagements sont tenus.

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- Ezequiel Reyes eliminé par un Yakuza ? -

Tokyo, citĂ© immense et lumineuse, accueillait ce soir-lĂ  un dĂźner peu commun. Dans un restaurant huppĂ© du quartier de Ginza, Anibal GuimarĂŁes, l’entraĂźneur portugais de Nagoya Grampus, Ă©tait invitĂ© par Jin Suzuki, prĂ©sident du club, Ă  un repas privĂ©. Une troisiĂšme figure, moins conventionnelle, complĂ©tait cette table : Ichiban Kasuga, un ancien chef influent de la mafia japonaise, retirĂ© des affaires publiques mais toujours respectĂ© dans certains cercles.

La discussion au dĂźner tournait autour du b, de la philosophie de leadership, et mĂȘme de la culture japonaise. Anibal apprĂ©ciait les anecdotes lĂ©gendaires de Kasuga, qui semblait connaĂźtre les rouages de chaque domaine. Mais alors que le dĂźner touchait Ă  sa fin et qu’un dernier verre Ă©tait servi, l’impensable se produisit.

En sortant du restaurant, Anibal, Jin Suzuki et Ichiban Kasuga tombĂšrent nez Ă  nez avec une figure qu’Anibal aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne plus jamais croiser : Ezekiel Reyes, le redoutable patron du cartel Gallindo.

HabillĂ© d’un costume impeccablement taillĂ©, Reyes se tenait lĂ , un sourire glacĂ© sur les lĂšvres. “Tu pensais vraiment que des ocĂ©ans allaient m’empĂȘcher de te trouver, Anibal ?” lança-t-il d’un ton faussement cordial.

La tension monta immĂ©diatement. Kasuga, peu habituĂ© Ă  voir un Ă©tranger menacer quelqu’un dans son propre territoire, s’interposa calmement mais fermement. “Tu es au Japon maintenant. On ne rĂ©sout pas les affaires comme dans ton pays”, dit-il, un sourire en coin mais une lueur dangereuse dans le regard.

Reyes ricana. “Je ne suis pas venu pour me battre avec toi, vieil homme. Je suis venu rĂ©gler mes comptes avec ce traĂźtre”, rĂ©pondit-il en pointant Anibal.

Reyes accusa Anibal d’avoir entravĂ© ses affaires en Colombie et de continuer Ă  nuire Ă  ses opĂ©rations. Il menaça directement Anibal, insinuant que mĂȘme au Japon, il ne serait jamais en sĂ©curitĂ©. “Tu as peut-ĂȘtre pensĂ© que tu pouvais fuir, mais on te retrouvera toujours, toi et ta famille,” cracha Reyes.

Kasuga, qui Ă©tait restĂ© calme jusque-lĂ , ne put s’empĂȘcher de hausser le ton. “Dans ce pays, les menaces de ton genre ne fonctionnent pas. Tu es sur mon territoire, Ă©tranger. Si tu continues, tu ne verras pas le lever du soleil.”

Anibal, quant Ă  lui, resta stoĂŻque. Il connaissait la dangerositĂ© de Reyes, mais il savait aussi que montrer de la peur ne ferait qu’aggraver la situation. Il prit une profonde inspiration et dĂ©clara : “Je gĂšre mes propres affaires. Kasuga-san, je vous remercie de votre soutien, mais je sais comment affronter ce genre de problĂšme.”

Peu de dĂ©tails Ă©mergĂšrent sur ce qu’il se passa ensuite. Ce qui est sĂ»r, c’est qu’Anibal et Reyes Ă©changĂšrent des mots plus vifs encore avant que ce dernier ne disparaisse dans la nuit de Tokyo. Kasuga, quant Ă  lui, quitta les lieux peu aprĂšs, laissant entendre qu’il “allait s’assurer que Reyes comprenne les rĂšgles locales.”

Le lendemain, les gros titres firent sensation. Le corps d’Ezekiel Reyes avait Ă©tĂ© retrouvĂ© dans une ruelle sombre de Shinjuku, victime d’une agression brutale. L’affaire devint rapidement internationale, les mĂ©dias spĂ©culant sur les implications possibles d’Anibal ou de Kasuga dans cet Ă©vĂ©nement.

Anibal et Kasuga furent convoquĂ©s par la police japonaise. L’interrogatoire, menĂ© dans le plus grand professionnalisme, visait Ă  clarifier leur rĂŽle dans cette affaire. Kasuga, connu pour son passĂ©, resta Ă©vasif mais courtois, insistant sur le fait qu’il n’avait aucun lien avec ce qui Ă©tait arrivĂ©.

Anibal, quant Ă  lui, dĂ©clara fermement : “Je suis venu au Japon pour entraĂźner et offrir une stabilitĂ© Ă  ma famille. Je n’ai aucun lien avec ce qui est arrivĂ© Ă  Reyes, et je condamne toute forme de violence.”

L’enquĂȘte japonaise, bien qu’exhaustive, n’aboutit pas immĂ©diatement. Cependant, les retombĂ©es furent significatives. Le nom d’Anibal fut associĂ©, malgrĂ© lui, Ă  cette affaire, alimentant les spĂ©culations. Certains y virent un acte de lĂ©gitime dĂ©fense symbolique contre une menace incensĂ©e, tandis que d’autres, plus cyniques, suggĂ©rĂšrent qu’Anibal avait peut-ĂȘtre trouvĂ© un protecteur plus redoutable que Reyes en la personne de Kasuga.

Quoi qu’il en soit, cet Ă©pisode marqua profondĂ©ment Anibal. Il comprit que, malgrĂ© les milliers de kilomĂštres, son passĂ© le poursuivrait toujours. Mais une chose Ă©tait certaine : le Japon lui offrait dĂ©sormais un sanctuaire plus sĂ»r que tout autre endroit, Ă  condition de rester dans les bonnes grĂąces de ses alliĂ©s locaux.

- Chapitre 442 -
- Anibal agacĂ© par l’exode des talents -
- Chapitre 444 -
Coming SOON - 24/12
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