RĂ©ponses aux lecteurs
@Sythax Anibal ? Techniquement dÚs fin décembre il ne sera plus suspendu. aprÚs tout dépendra des offres aussi. Pour le moment Javi reste fidÚle et suis Anibal. Pour combien de temps je ne sais pas.
@toopil câest certain yâa trop de diffĂ©rence de rĂ©putations et de finances.
@Heisen oui trop mĂȘme. câest certain.
@CaptainAmericka câest le jeu aussi. Mais mĂȘme en Europe câest pas toujours Ă©vident mais tu as plus de marges on va dire.
@Rhino câest ça.
@alexgavi câest ça sâil fait le taf yâa rien a dire, les engagements sont tenus.
- Ezequiel Reyes eliminé par un Yakuza ? -
Tokyo, citĂ© immense et lumineuse, accueillait ce soir-lĂ un dĂźner peu commun. Dans un restaurant huppĂ© du quartier de Ginza, Anibal GuimarĂŁes, lâentraĂźneur portugais de Nagoya Grampus, Ă©tait invitĂ© par Jin Suzuki, prĂ©sident du club, Ă un repas privĂ©. Une troisiĂšme figure, moins conventionnelle, complĂ©tait cette table : Ichiban Kasuga, un ancien chef influent de la mafia japonaise, retirĂ© des affaires publiques mais toujours respectĂ© dans certains cercles.
La discussion au dĂźner tournait autour du b, de la philosophie de leadership, et mĂȘme de la culture japonaise. Anibal apprĂ©ciait les anecdotes lĂ©gendaires de Kasuga, qui semblait connaĂźtre les rouages de chaque domaine. Mais alors que le dĂźner touchait Ă sa fin et quâun dernier verre Ă©tait servi, lâimpensable se produisit.
En sortant du restaurant, Anibal, Jin Suzuki et Ichiban Kasuga tombĂšrent nez Ă nez avec une figure quâAnibal aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne plus jamais croiser : Ezekiel Reyes, le redoutable patron du cartel Gallindo.
HabillĂ© dâun costume impeccablement taillĂ©, Reyes se tenait lĂ , un sourire glacĂ© sur les lĂšvres. âTu pensais vraiment que des ocĂ©ans allaient mâempĂȘcher de te trouver, Anibal ?â lança-t-il dâun ton faussement cordial.
La tension monta immĂ©diatement. Kasuga, peu habituĂ© Ă voir un Ă©tranger menacer quelquâun dans son propre territoire, sâinterposa calmement mais fermement. âTu es au Japon maintenant. On ne rĂ©sout pas les affaires comme dans ton paysâ, dit-il, un sourire en coin mais une lueur dangereuse dans le regard.
Reyes ricana. âJe ne suis pas venu pour me battre avec toi, vieil homme. Je suis venu rĂ©gler mes comptes avec ce traĂźtreâ, rĂ©pondit-il en pointant Anibal.
Reyes accusa Anibal dâavoir entravĂ© ses affaires en Colombie et de continuer Ă nuire Ă ses opĂ©rations. Il menaça directement Anibal, insinuant que mĂȘme au Japon, il ne serait jamais en sĂ©curitĂ©. âTu as peut-ĂȘtre pensĂ© que tu pouvais fuir, mais on te retrouvera toujours, toi et ta famille,â cracha Reyes.
Kasuga, qui Ă©tait restĂ© calme jusque-lĂ , ne put sâempĂȘcher de hausser le ton. âDans ce pays, les menaces de ton genre ne fonctionnent pas. Tu es sur mon territoire, Ă©tranger. Si tu continues, tu ne verras pas le lever du soleil.â
Anibal, quant Ă lui, resta stoĂŻque. Il connaissait la dangerositĂ© de Reyes, mais il savait aussi que montrer de la peur ne ferait quâaggraver la situation. Il prit une profonde inspiration et dĂ©clara : âJe gĂšre mes propres affaires. Kasuga-san, je vous remercie de votre soutien, mais je sais comment affronter ce genre de problĂšme.â
Peu de dĂ©tails Ă©mergĂšrent sur ce quâil se passa ensuite. Ce qui est sĂ»r, câest quâAnibal et Reyes Ă©changĂšrent des mots plus vifs encore avant que ce dernier ne disparaisse dans la nuit de Tokyo. Kasuga, quant Ă lui, quitta les lieux peu aprĂšs, laissant entendre quâil âallait sâassurer que Reyes comprenne les rĂšgles locales.â
Le lendemain, les gros titres firent sensation. Le corps dâEzekiel Reyes avait Ă©tĂ© retrouvĂ© dans une ruelle sombre de Shinjuku, victime dâune agression brutale. Lâaffaire devint rapidement internationale, les mĂ©dias spĂ©culant sur les implications possibles dâAnibal ou de Kasuga dans cet Ă©vĂ©nement.
Anibal et Kasuga furent convoquĂ©s par la police japonaise. Lâinterrogatoire, menĂ© dans le plus grand professionnalisme, visait Ă clarifier leur rĂŽle dans cette affaire. Kasuga, connu pour son passĂ©, resta Ă©vasif mais courtois, insistant sur le fait quâil nâavait aucun lien avec ce qui Ă©tait arrivĂ©.
Anibal, quant Ă lui, dĂ©clara fermement : âJe suis venu au Japon pour entraĂźner et offrir une stabilitĂ© Ă ma famille. Je nâai aucun lien avec ce qui est arrivĂ© Ă Reyes, et je condamne toute forme de violence.â
LâenquĂȘte japonaise, bien quâexhaustive, nâaboutit pas immĂ©diatement. Cependant, les retombĂ©es furent significatives. Le nom dâAnibal fut associĂ©, malgrĂ© lui, Ă cette affaire, alimentant les spĂ©culations. Certains y virent un acte de lĂ©gitime dĂ©fense symbolique contre une menace incensĂ©e, tandis que dâautres, plus cyniques, suggĂ©rĂšrent quâAnibal avait peut-ĂȘtre trouvĂ© un protecteur plus redoutable que Reyes en la personne de Kasuga.
Quoi quâil en soit, cet Ă©pisode marqua profondĂ©ment Anibal. Il comprit que, malgrĂ© les milliers de kilomĂštres, son passĂ© le poursuivrait toujours. Mais une chose Ă©tait certaine : le Japon lui offrait dĂ©sormais un sanctuaire plus sĂ»r que tout autre endroit, Ă condition de rester dans les bonnes grĂąces de ses alliĂ©s locaux.