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bah quoi :sac:

- アニバル、東京と寿司職人を発見する -
- Anibal découvre Tokyo et les maîtres sushi -

De retour au Japon après des semaines agitées entre voyages, réflexions et projets futurs, Anibal Guimarães décida de profiter d’un rare moment de répit. Toujours soucieux de faire découvrir à sa famille les trésors de chaque pays où il s’installait, il choisit cette fois de plonger dans l’univers culinaire de Tokyo, une ville réputée pour sa gastronomie exceptionnelle.

C’est sur les conseils de Kento Nakamura, son joueur à Nagoya Grampus, qu’Anibal et sa femme Yessica décidèrent d’entreprendre une expérience unique : un véritable rallye culinaire, explorant les six meilleurs restaurants de sushis de la capitale japonaise en six jours. Une immersion totale dans la tradition et le raffinement, guidée par les plus grands maîtres sushis du monde.

Le voyage débuta en grande pompe au légendaire Sukiyabashi Jiro, tenu par le maître Jiro Ono, dont la réputation internationale n’est plus à faire. À 97 ans, Jiro n’officiait plus derrière le comptoir, mais son fils Yoshikazu prenait la relève avec un talent indéniable.

Dans une salle intimiste et sobre, Anibal et Yessica furent transportés par une succession de 20 sushis préparés avec une précision chirurgicale. Les saveurs pures du thon gras, de l’anguille fondante et du calamar délicatement mariné laissèrent Yessica sans voix. “C’est presque une méditation,” murmura-t-elle, émue par l’attention portée à chaque détail. Anibal, impressionné, complimenta Yoshikazu “Je pensais connaître la perfection grâce au football, mais ce que vous faites ici est d’une autre dimension.”

Le lendemain, le couple se rendit au Ginza Sushi-ya, un lieu réputé pour sa modernité tout en respectant les traditions. Le chef Taichi Sugawara, ancien apprenti de Jiro, proposa une interprétation personnelle du sushi, avec des ingrédients importés des quatre coins du Japon.

Le point culminant du repas fut un sushi d’oursin provenant d’Hokkaido, posé sur un lit de riz légèrement vinaigré. La douceur et la fraîcheur de l’oursin firent briller les yeux d’Anibal. “C’est comme un but parfait,” plaisanta-t-il en souriant à Yessica.

Au troisième jour, la famille Guimarães se rendit chez Sushi Saito, une autre institution étoilée. L’ambiance était plus détendue, et le chef Takashi Saito interagissait volontiers avec ses clients. Il expliqua à Anibal l’art complexe de choisir le poisson selon les saisons, mais aussi les techniques de fermentation du riz.

Le moment fort du repas fut un sushi de saumon sauvage fumé à la flamme, servi encore tiède. Yessica, habituellement discrète, déclara “Je crois que je pourrais vivre au Japon rien que pour ça.”

Anibal éclata de rire avant de répondre “Et moi, je pourrais entraîner ici encore longtemps, si je peux revenir chez Saito chaque mois.”

Le quatrième jour, le couple se rendit chez Sushi Mizutani, un endroit moins médiatisé mais tout aussi prestigieux. Le chef Hironobu Mizutani, connu pour sa rigueur, impressionna par son silence et sa concentration.

Parmi les nombreuses pièces dégustées, un sushi de maquereau vieilli fit forte impression sur Anibal. La profondeur des saveurs le poussa à déclarer au chef “C’est comme si vous aviez mis toute l’âme du Japon dans ce morceau.”

Mizutani, d’un signe de tête respectueux, remercia le coach portugais, visiblement touché par l’hommage.

Pour l’avant-dernier jour, direction Sushi Tokami, célèbre pour son utilisation de thon provenant exclusivement de la région d’Aomori. Le chef Hiroshi Takumi excella dans l’art du “nigiri”, où le riz et le poisson se mariaient dans une harmonie parfaite.

Le sushi de thon gras mariné dans de la sauce soja fut une révélation pour Yessica, qui déclara en souriant “Si notre fille Beatriz hérite de cette sensibilité culinaire, on devra revenir au Japon tous les ans.”

Anibal, amusé, ajouta “Elle pourrait bien devenir une chef étoilée avant d’être une footballeuse.”

Le rallye culinaire s’acheva en beauté chez Sushi Nakamura, un établissement moderne dirigé par le jeune chef Ren Nakamura, le grand frère de Kento, joueur de Nagoya Grampus. Nakamura proposa une cuisine innovante, mêlant techniques traditionnelles et inspirations contemporaines.

Le repas inclut un sushi audacieux de crevettes tigrées légèrement grillées, accompagné d’une sauce au yuzu. Anibal, impressionné, félicita Ren “Tu as l’avenir devant toi. Ton approche me rappelle ce que je recherche chez un jeune joueur prometteur : la créativité et le respect de la tradition.”

Cette semaine à Tokyo fut bien plus qu’un voyage gastronomique pour la famille Guimarães. Entre chaque repas, Anibal et Yessica explorèrent les rues lumineuses de la capitale, visitèrent des temples et profitèrent de la sérénité qu’offre le Japon, une bulle loin des tensions qu’ils avaient connues.

Pour Anibal, ce séjour fut aussi une manière de mieux comprendre la culture japonaise, qui valorise autant la rigueur que l’innovation, des qualités qu’il cherchait à transmettre à Nagoya Grampus. Il repartit de Tokyo avec une conviction : cette année au Japon serait mémorable, et pas seulement pour les trophées.

- Chapitre 438 -
- Anibal donne une conférence au Portugal -
- Chapitre 440 -
Coming SOON - 23/12
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