Réponses aux lecteurs
@thomasprlr oh comment tu vas ma couille ça fait un moment. Je savais que tu kifferais
@celiavalencia une belle aventure
@toopil clairement jâĂ©tais pas bien, heuresement Donnarumma fait une cagade et derriĂšre lâentrĂ©e de Srijan nous sauve
@alexgavi on tiens nos engagements ici ! Mais ne voit pas cette victoire en LDC comme un bon de sortie
@Sythax Faut bien diversifier un peu. Le cartel ça va 5 minutes
@CaptainAmericka ravi que ça te plaise.
- LâUEFA refuse de rejuger le dossier Anibal -
AprĂšs des semaines dâincertitudes et de spĂ©culations, la nouvelle tomba comme un couperet : lâUEFA refusait de statuer sur une rĂ©duction de la suspension dâAnibal GuimarĂŁes. Pour le coach portugais, cela signifiait que son retour en Europe devait encore attendre. Le Celtic Glasgow, qui avait placĂ© tous ses espoirs en lui pour relancer son projet, voyait son rĂȘve sâĂ©vanouir.
Ce fut Rafaela Pimienta, son agent de toujours, qui lui annonça la nouvelle. Elle appela Anibal dans la matinĂ©e, une voix empreinte de dĂ©ception. âAni, lâUEFA refuse de statuer. Ils considĂšrent que ta suspension doit ĂȘtre purgĂ©e jusquâau bout. Pas de raccourci.â
Un long silence sâinstalla au bout du fil. Mais contrairement Ă ce quâelle imaginait, Anibal nâexplosa pas de colĂšre. âJe mâen doutais, Rafaela. Et pour ĂȘtre honnĂȘte, ça mâarrange.â
Rafaela fut dĂ©contenancĂ©e. Elle savait Ă quel point lâidĂ©e de revenir en Europe fascinait Anibal, et lâintĂ©rĂȘt du Celtic nâavait fait quâattiser ce dĂ©sir. âQue veux-tu dire ? Le Celtic Ă©tait prĂȘt Ă se battre pour toi. CâĂ©tait une opportunitĂ© en or.â
Anibal expliqua alors son Ă©tat dâesprit Ă Rafaela. âCâĂ©tait. Mais il y a deux semaines, jâai dĂ©jĂ donnĂ© ma rĂ©ponse Ă leurs dirigeants. Jâai refusĂ© leurs avances.â
Cette rĂ©vĂ©lation surprit Rafaela, qui ne comprenait pas pourquoi Anibal avait volontairement fermĂ© cette porte. âPourquoi, Ani ? CâĂ©tait une chance unique de revenir en Europe plus tĂŽt.â
Anibal se sentait trop investi pour partir en pleine saison. âJe ne pouvais pas quitter Nagoya comme ça. Pas au milieu de la saison, pas avec ce que le club a investi pour me faire venir, pour accueillir ma famille. Je dois honorer mon engagement ici. Câest une question de respect, Rafaela.â
Il continua âEt puis, ce nâest quâune question de temps. En janvier, ma suspension sera levĂ©e. Plus rien ne pourra mâempĂȘcher de revenir. Si le Celtic me veut vraiment, ils attendront. Sinon, il y aura dâautres projets.â
Rafaela, bien que surprise, ne pouvait quâadmirer la loyautĂ© de son client.
Pour Anibal, Nagoya Grampus nâĂ©tait pas seulement une Ă©tape dans sa carriĂšre. CâĂ©tait une opportunitĂ© de renforcer son palmarĂšs, dâexplorer une culture footballistique diffĂ©rente et de prouver quâil pouvait rĂ©ussir partout, mĂȘme dans des conditions Ă©loignĂ©es de celles des grandes scĂšnes europĂ©ennes.
Avec une sĂ©rie dâinvincibilitĂ© intacte et des performances impressionnantes en championnat et en Ligue des champions asiatique, il savait que son passage au Japon marquerait les esprits. Le prĂ©sident Jin Suzuki et le directeur sportif Keito Hiraoka lui avaient donnĂ© carte blanche pour construire une Ă©quipe capable de rivaliser avec les meilleurs clubs asiatiques.
Anibal expliqua vouloir marquĂ© les esprits pour son retour en Europe. âQuand je reviendrai en Europe, ce sera comme un conquĂ©rant. Je ne veux pas revenir par la petite porte. Je veux que le monde sache que je suis prĂȘt Ă reprendre ma place.â
Pour lâheure, Anibal concentrait toute son Ă©nergie sur Nagoya. Avec un effectif en pleine confiance et des supporters acquis Ă sa cause, il voulait offrir au club une saison historique, avec pourquoi pas un sacre en Ligue des champions asiatique en ligne de mire.
Mais cette nouvelle, bien quâattendue, le rapprochait encore plus de son grand retour. Pour Anibal, janvier 2037 reprĂ©sentait une date clĂ©. Il savait que plusieurs clubs europĂ©ens le b et que les opportunitĂ©s ne manqueraient pas.
Dans une conversation avec Yessica, Anibal partagea ses rĂ©flexions. Elle lui demanda alors sâil avait dĂ©jĂ rĂ©flechis Ă lâaprĂšs saison ? âAlors, quâest-ce que tu veux faire aprĂšs Nagoya ? Retourner en Europe ? Ou continuer ton aventure en Asie ?â
Anibal lui expliqua son envie dâEurope comme il en avait si souvent parler ensemble. âLâEurope, câest lĂ oĂč tout a commencĂ© pour moi. Câest lĂ oĂč jâai prouvĂ© ma valeur. Mais je veux partir dâici en ayant accompli quelque chose de grand. Si je reviens, ce sera pour gagner. Pas pour reconstruire une Ă©quipe dans lâombre des autres.â
Avec cette conviction, Anibal se prĂ©parait Ă Ă©crire le dernier chapitre de son aventure japonaise. Mais au fond de lui, il savait que son grand retour sur le Vieux Continent nâĂ©tait quâune question de temps.
Pour lâinstant, il restait concentrĂ© sur son objectif immĂ©diat : faire de Nagoya une Ă©quipe qui entrerait dans lâhistoire du football asiatique. Et lorsque viendrait le moment de partir, il le ferait en hĂ©ros, prĂȘt Ă reconquĂ©rir lâEurope.