Réponses aux lecteurs
@Rhino Jâai dĂ©couvert ça aussi. Jâai suĂ© du cul deux fois du coup
@Sythax jâai la ref vieux fou
- Anibal découvre le Mont Fuji avec Hiraoka -
Lorsque Anibal GuimarĂŁes arriva au Japon pour prendre les rĂȘnes de Nagoya Grampus, il nâavait pas encore pleinement mesurĂ© lâimpact quâil aurait sur le club. Mais il avait une chose : la confiance. Cette confiance inĂ©branlable, nourrie par des annĂ©es de succĂšs en Europe, en AmĂ©rique du Sud et au BrĂ©sil, lâavait dĂ©jĂ conduit Ă relever des dĂ©fis impossibles.
Câest lors de lâun de ses premiers Ă©changes avec Keito Hiraoka, le directeur sportif de Nagoya, que cette b sâexprima. AprĂšs seulement deux entraĂźnements, Anibal, en observantb et lâexpĂ©rience de ses cadres, lança un pari presque irrĂ©flĂ©chi. âKeito-san, ce groupe va remporter la Ligue des champions asiatique cette annĂ©e.â
Keito fut sceptique voir mĂȘme amusĂ© par cette affirmation. âVous avez lâĆil, coach, mais cela semble trĂšs ambitieux voir mĂȘme arrogant. Les clubs corĂ©ens, saoudiens⊠câest un autre monde.â
Anibal (souriant) Ă©tait sur de son coup, il avait le feeling avec ce groupe. âAmbitieux, oui. Mais rĂ©aliste. Et si on gagne, vous me devez quelque chose.â Keito surpris se demanda ce quâavait en tĂȘte le portugais. âEt que voulez-vous, Ani-san ?â
Anibal avait lui une idĂ©e en tĂȘte, elle lui avait Ă©tĂ© sussurĂ© par Hiroto son ancien joueur. âUne randonnĂ©e au Mont Fuji. Pour y voir le lever de soleil. Et vous mâaccompagnerai.â
Pris au dépourvu, Keito, homme réservé et méthodique, accepta en riant, convaincu que ce pari resterait un défi théorique.
Au fil de la saison, la promesse devint un moteur pour lâĂ©quipe. Chaque victoire rapprochait Nagoya de son objectif, et dans les vestiaires, lâascension du Mont Fuji devint un sujet de plaisanterie et de motivation.
Lors des quarts de finale contre Busan, lâun des favoris, Nagoya renversa un dĂ©ficit dâun but pour sâimposer lors dâune soirĂ©e mĂ©morable. Dans le vestiaire, Anibal, trempĂ© de sueur, se tourna vers Keito âPrĂ©parez vos chaussures de randonnĂ©e, Keito-san. Nous y sommes presque.â
En demi-finale, contre Pohang Steelers, un gĂ©ant corĂ©en, Nagoya fit preuve dâune rĂ©silience incroyable, Ă©liminant son adversaire sans sourciller. AprĂšs la victoire, Keito, toujours plus impressionnĂ©, rĂ©pondit Ă Anibal âVous avez gagnĂ© mon respect, coach. Mais si nous atteignons la finale, câest vous qui devrez porter mon sac Ă dos lors de lâascension.â
La finale de la Ligue des champions asiatique opposa Nagoya à Al Hilal, un ogre saoudien redoutable. Anibal déploya tout son génie tactique, galvanisant ses joueurs. Rafael et Srijan, brillÚrent, tandis que la défense orchestrée par KItamori et Endo verrouilla les offensives adverses.
Au coup de sifflet final, Nagoya triompha 6-3 sur les deux matchs, offrant au club son premier sacre continental. Les joueurs, portĂ©s en triomphe, chantaient et riaient, tandis quâAnibal se tournait vers Keito, un sourire malicieux sur le visage. âAlors, Keito-san, Mont Fuji, ça se prĂ©pare quand ?â
Quelques jours aprĂšs la victoire, fidĂšle Ă sa promesse, Keito Hiraoka annonça quâil avait planifiĂ© lâascension du Mont Fuji. Anibal, excitĂ© comme un enfant, se prĂ©para avec minutie. Les deux hommes partirent Ă la tombĂ©e de la nuit, Ă©quipĂ©s de sacs lĂ©gers et accompagnĂ©s dâun guide local.
Pendant lâascension, ils discutĂšrent de la demi-saison Ă©coulĂ©e, des joueurs qui avaient marquĂ© la campagne et des dĂ©fis Ă venir. âVous savez, Ani-san, je ne pensais pas que nous serions ici. Mais vous avez une façon de rendre lâimpossible⊠possible.â
Anibal remercia quand Ă lui son responsable du soutien tĂ©moignĂ© par tout le club depuis la premiĂšre minute de son arrivĂ©e. âEt vous, Keito-san, vous avez cru en moi. Câest tout ce dont un coach a besoin. Du soutien.â
ArrivĂ©s au sommet, juste avant le lever du soleil, ils sâassirent cĂŽte Ă cĂŽte, en silence, contemplant lâimmensitĂ©. Le ciel sâembrasa de teintes orangĂ©es et rosĂ©es, offrant un spectacle Ă couper le souffle.
Pour Anibal, cette ascension symbolisait plus quâun simple pari gagnĂ©. CâĂ©tait un moment de rĂ©flexion, une maniĂšre de cĂ©lĂ©brer un parcours semĂ© dâembĂ»ches, mais toujours guidĂ© par la passion et la persĂ©vĂ©rance.
De retour Ă Nagoya, les mĂ©dias capturĂšrent des images de lâentraĂźneur et de son directeur sportif, rayonnants et fatiguĂ©s, devant le Mont Fuji. Lors de la confĂ©rence de presse qui suivit, Keito, dâhabitude si rĂ©servĂ©, fit une dĂ©claration inattendue âAni-san ne se contente pas de construire des Ă©quipes. Il construit des rĂȘves, et il nous pousse tous Ă les vivre.â