- Anibal remporte la Championâs asiatique ! -
Dans une ambiance Ă©lectrique et sous le regard de milliers de fans saoudiens venus en masse au King Fahd International Stadium, la premiĂšre manche de cette finale promettait dâĂȘtre intense. Al Hilal, grand favori de la compĂ©tition, affrontait le surprenant Nagoya Grampus dâAnibal GuimarĂŁes, invaincu depuis sa prise de fonctions au Japon.
Le dĂ©but du match fut totalement Ă lâavantage dâAl Hilal, qui imposa un pressing asphyxiant dĂšs les premiĂšres minutes. Ă la 10Ăšme minute, leur domination paya : un corner bien tirĂ© par Salem Al-Dawsari trouva la tĂȘte de Hawsawi, qui sâĂ©leva plus haut que tout le monde pour expĂ©dier le ballon dans la lucarne droite de Diego Callai, impuissant. (Al Hilal 1-0)
Nagoya, étouffé par le rythme imposé par les Saoudiens, peinait à sortir de son camp. Mais Anibal, connu pour sa résilience tactique, réorganisa son équipe. Les Japonais commencÚrent à exploiter les contres grùce à la vitesse de leur pistons Endo et Tanaka.
Ă la 42Ăšme minute, contre le cours du jeu, Nagoya Ă©galisa. Sur une interception au milieu de terrain, Endo sâĂ©lança dans une chevauchĂ©e fulgurante sur lâaile droite, Ă©liminant son vis-Ă -vis avant de centrer parfaitement en retrait pour Rafael, qui ajusta le gardien dâun plat du pied prĂ©cis. (1-1)
Dans la foulĂ©e, juste avant la pause, Nagoya frappa un grand coup. Shogo Kumagai, international japonais prĂȘtĂ© par Monaco, hĂ©rita du ballon Ă lâentrĂ©e de la surface. Il effaça dâun crochet son dĂ©fenseur direct avant dâenvoyer un sublime enroulĂ© du gauche en pleine lucarne. Une frappe parfaite qui laissa le King Fahd silencieux. (1-2 Nagoya)
Revenus des vestiaires avec une détermination renouvelée, les Saoudiens reprirent leur domination. Leur ténacité fut récompensée à la 56Úme minute. Sur un centre tendu de Victor Kristiansen, Hawsawi surgit une nouvelle fois dans la surface. Cette fois-ci, il dévia subtilement le ballon du bout du pied pour tromper Diego Callai et inscrire son deuxiÚme but de la soirée. (2-2)
Al Hilal continua de pousser, mais manqua de rĂ©alisme dans le dernier geste. De leur cĂŽtĂ©, les Japonais jouĂšrent avec pragmatisme, sâappuyant sur une dĂ©fense hĂ©roĂŻque menĂ©e par Kitamori, impĂ©rial dans les duels aĂ©riens.
Le coup de sifflet final scella un match nul spectaculaire. Si Nagoya Grampus a montré un esprit combatif et une grande efficacité, Al Hilal a dominé dans le jeu et reste légÚrement favori avant le retour au Japon.
Anibal GuimarĂŁes, toujours invaincu depuis son arrivĂ©e, sait quâun exploit sera nĂ©cessaire pour soulever le trophĂ©e. Mais avec des joueurs comme Rafael et Kumagai, tout semble possible pour le club japonais.
Club | ||||
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Finale | ![]() |
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King Fahd International Stadium |
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2 | - | 2 | ![]() |
AL HILAL |
Nagoya Grampus |
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Rafael (42â) ![]() |
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S.Kumagai (45+2â) ![]() |
Le Toyota Stadium de Nagoya vibrait dâimpatience Ă lâapproche du coup dâenvoi de la finale retour de la Ligue des champions asiatiques. OpposĂ©s au gĂ©ant saoudien Al Hilal, tenu en Ă©chec 2 - 2 Ă lâaller, les joueurs du Nagoya Grampus savaient quâils avaient une montagne Ă gravir. Sous la houlette dâAnibal GuimarĂŁes, leur entraĂźneur portugais, ils Ă©taient prĂȘts Ă tout donner.
FidĂšles Ă leur rĂ©putation, les Saoudiens commencĂšrent le match en imposant un pressing Ă©touffant et un jeu physique. Nagoya peinait Ă trouver des solutions, acculĂ© dans sa moitiĂ© de terrain. Ă la 48Ăšme minute, Al Hilal concrĂ©tisa sa domination : sur une combinaison rapide, Salem Al-Dawsari trouva Ali Abdullah Ă lâentrĂ©e de la surface. Ce dernier dĂ©clencha une frappe croisĂ©e imparable qui trompa Diego Callai, ouvrant le score pour les visiteurs et les plaçant dans une position presque intouchable avec un score cumulĂ© de 3-2.
Loin dâabandonner, Anibal exhorta ses joueurs Ă maintenir leur foi et Ă chercher le moindre espace. Le dĂ©clic vint Ă la 56Ăšme minute. Sur un contre Ă©clair initiĂ© par le box to box Genta Nakamura, le ballon trouva Surat Srijan dans la profondeur. Le ThaĂŻlandais tenta sa chance, mais sa frappe, pourtant anodine, fut mal captĂ©e par le gardien vĂ©tĂ©ran Gianluigi Donnarumma, qui fit une incroyable faute de main, envoyant le ballon dans son propre but.
Le Toyota Stadium explosa. Ce but contre son camp, certes chanceux, donna une nouvelle Ă©nergie aux Japonais, qui commencĂšrent enfin Ă croire en lâexploit.
RevigorĂ©s, les joueurs de Nagoya trouvĂšrent leur rythme. Ă la 76Ăšme minute, une combinaison millimĂ©trĂ©e entre Hiroshi Ono et Surat Srijan dĂ©stabilisa la dĂ©fense dâAl Hilal. Le ThaĂŻlandais, lancĂ© sur le cĂŽtĂ© gauche, repiqua dans lâaxe et dĂ©cocha une frappe puissante qui laissa Donnarumma sans rĂ©action. Avec ce deuxiĂšme but, Nagoya prenait lâavantage sur lâensemble des deux matches.
Mais les Japonais nâĂ©taient pas venus pour se contenter de prolongations. Ă la 87Ăšme minute, sur une erreur de relance de Theate, dĂ©fenseur dâAl Hilal, Hiroshi Ono rĂ©cupĂ©ra le ballon Ă lâentrĂ©e de la surface. Avec sang-froid, il glissa le ballon dans le petit filet, offrant un double avantage Ă Nagoya Ă quelques minutes de la fin de la finale.
Le coup de grĂące vint Ă la 91Ăšme minute, lorsque Surat Srijan, en feu, conclut un contre supersonique en dribblant deux dĂ©fenseurs avant de marquer dâune frappe placĂ©e dans le coin gauche. Le Toyota Stadium explosa dans une euphorie indescriptible.
Avec cette victoire 4-1 (6-3 au score cumulĂ©), Nagoya Grampus dĂ©crocha son premier titre continental, gravant son nom dans lâhistoire du football asiatique. Anibal GuimarĂŁes, fidĂšle Ă sa rĂ©putation, cĂ©lĂ©bra avec une intensitĂ© rare, galvanisant ses joueurs et le public.
En conférence de presse, le coach portugais rendit hommage aux efforts de son équipe :
âNous avons affrontĂ© une grande Ă©quipe dâAl Hilal. Ils ont eu de nombreuses occasions, mais mes joueurs ont montrĂ© un cĆur immense. Ce titre, câest leur victoire.â
Cependant, lorsquâun journaliste lui demanda sâil comptait revenir en Europe aprĂšs ce triomphe, Anibal esquiva habilement la question, souriant simplement :
âAujourdâhui, nous parlons de Nagoya et de ce que nous venons dâaccomplir. Le reste viendra en temps voulu.â
Avec ce triomphe asiatique, Anibal GuimarĂŁes ajouta une nouvelle ligne Ă son palmarĂšs exceptionnel. Si lâavenir du technicien portugais reste incertain, une chose est sĂ»re : son passage au Japon restera dans les annales, et lâEurope semble dĂ©jĂ lâattendre avec impatience.
Club | ||||
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Finale | ![]() |
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Toyota Stadium |
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4 | - | 1 | ![]() |
Nagoya Grampus |
AL HILAL |
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A.Abdullah (48â) ![]() |
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